⛩ le sourire de Glasgow (4'700 mots)

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22 août 2022

Il était tard, et je rentrais chez moi. J'avais pris un détour car j'avais envie de marcher un peu, malgré le faite que je portais dans mon sac mes magnifiques dessins d'ingénieure. De toute façon je les aient scanné alors même si je les perd il n'y a pas de problème.

Alors que je rêvassais, je me rendis compte que la rue dans laquelle je marchais était vide et plutôt étroite... En fait, ça sentait le Yakuza. Je ne sais pas pourquoi je me disais cela, puisque je n'avais jamais rencontré de Yakuza, mais c'était l'impression que ça me donnait. J'hésitais à rebrousser chemin, mais décida de continuer à marcher. Je marchais donc à toute allure lorsque je failli foncer contre un homme en vêtements noirs. Il s'arrêta avant l'impact et un des hommes qui l'entourait mis sa main entre lui et moi, comme s'il allait mourir si je le touchais. Malgré le faite que je ne l'ai pas touché, j'ai sursauté, je suis tombée à terre et j'ai fait éparpiller mes dessins.

Cependant, mes yeux étaient rivés sur l'homme que j'avais failli bousculé. Il avait plusieurs longues cicatrice sur le visage, et il avait l'aire nonchalant. Une de ces cicatrice en particulier lui coupait ses lèvres et lui donnait un sourire de Glasgow. Je le fixait comme une enfant curieuse, et lui aussi me fixait. Je rougis malgré moi. J'étais en danger, et les dix hommes qui accompagnaient l'homme aux cicatrices m'entourèrent et celui qui avait mis son bras entre moi et l'homme à la cicatrice m'hurla dessus. J'appuya sur le bouton situé sur la bague que je porte au doigt deux fois de suite.

-hey connasse qu'est-ce que t'as à regarder le boss Kakihara comme ça?? Tu veux crever?

-Ah peut-être que tu veux te faire sauter, c'est ça? Me dit un autre.

-Hey t'as failli bousculer le boss? Qu'est-ce que tu vas faire maintenant sale pute?

J'étais sous le choque et je n'osais rien dire, ni bouger. Il y avait de plus en plus de fumée autour de nous.

L'homme à la cicatrice, qui s'appelait apparemment Kakihara, se baissa pour ramasser une de mes feuilles. C'était mon plus beau dessin, celui d'une machine permettant de s'envoler en se mettant dessus. La machine ressemblait à une plateforme de jeu vidéo et j'aimais tout particulièrement son design. Malgré la situation, j'étais fière que l'homme à la cicatrice le voit.

La fumée devint si épaisse que je ne pouvais plus voir les hommes effrayants. Je pris mon sac et m'enfui rapidement entre deux Yakuzas, en laissant mes dessins derrière. Par chance, les deux Yakuzas ne m'attrapèrent pas, et je courus jusqu'à en avoir la tête qui tourne. Je rejoignis une rue bondée et je fus soulagée. Mais je ne me sentis bien qu'une fois chez moi, la porte fermée à clé.

J'avais perdu les dessins de deux concepts. Je les aimais beaucoup, car ils en jettaient grave. Il y avait la plateforme de jeu vidéo qui vole, qui est classe, et aussi le pistolet à carte, qui tire innocemment des cartes de jeu, et que je trouvais également ultra cool. J'avais l'impression que j'étais un génie quand je regardais mes chefs-d'œuvre. Ma fois, j'avais perdu les dessins, mais je les avais toujours sur mon ordinateur alors ce n'était pas trop grave.

Je remis une boule à lancé de la fumée en cas de danger dans mon sac et la synchronisa avec ma bague. Honnêtement, je n'avais pas pensé que cette invention me sauverait la peau, mais comme ça à bien marché! Je me mis une note de me fabriquer plus que les deux boules de fumée, au cas où.

À vrai dire, j'étais très fière de moi. Mon invention avait fonctionné à merveille et je pu m'enfuir telle un ninja. Je me sentais plutôt cool, malgré le stress qui était resté dans le fond de mon estomac. Ces gars m'auraient peut-être violé et peut-être tué. C'était abominable, je ne retournerai plus jamais dans cette rue ni aucun autre trop vide ou étroite, et surtout si elle sent le Yakuza.

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