DARK NIALL

Chapitre 25

Lisez en écoutant la chanson. :)

Niall semble remarquer mon arrêt soudain et je sens sa main se resserrer autour de la mienne.

— Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a princesse ? me demande-t-il sévèrement  en essayant de comprendre ce qui m’avait autant effrayée. Mais il avait disparu. Je sais qu’il m’a  vu mais quand il m’a aperçu, il est parti.

— R-rien, j-je dois juste aller aux toilettes, dis-je me précipitant vers les toilettes du Nandos.

Je n’ai même pas regardé si Niall me suivait avant de rentrer dans les toilettes des dames.
Je me dirige vers le miroir et remarque que je suis pâle. Je ne peux pas croire que je l’ai vu. Mon père m’a fait tellement de choses. Des horribles, horribles choses. Des choses qui sont à jamais gravé dans ma mémoire. Il me frappait.
Mon père est un homme horrible.

Je sais qu’il avait aussi l’habitude de frapper ma mère. Qu’il avait l’habitude de lui faire faire… des choses. Et ma mère était toujours trop faible pour l’arrêter. C’était affreux.

Je me mets un peu d’eau froide sur le visage et essaye de respirer profondément. Quand je sors des toilettes, Niall était déjà debout à côté de la porte à m’attendre.

— Vas-tu me dire ce qui ne va pas, ou vais-je devoir t’y obliger ? dit-il un peu sèchement.
Je n’étais vraiment pas d’humeur.
— Je vais bien Niall, crachai-je en marchant plus vite.

Je le sens me rattraper et je peux dire qu’il est furieux. La chaleur de son corps parle pour lui.
Pourtant il ne me dit rien jusqu’à ce que nous soyons de retour dans notre chambre d’hôtel.

— Dis-moi, grogna-t’il.
Je ne le ferai pas.
— Ce n’était rien.
— Si ça l’était. Qui y avait-il ?  Je ne fais que persifler et commence à me diriger vers la salle de bain.
— Putain de merde Lillie ! aboie-t’il me retournant et me plaquant au mur.

Même si je commençais à avoir un peu peur, tout en moi me disait de ne pas le dire à Niall.

— Niall Lâche moi ! grognai-je essayant de lutter contre lui. Ça ne sert à rien.
— C’était Allan ?! C’était l’un de ses hommes ?! Pourquoi ne veux-tu pas me le dire ?!
— Parce-que je ne dois pas tout te dire !
— Si tu dois ! Tu es à moi ! Tu m’appartiens ! Et je serai perdu si quelque chose d’autre devait t’arriver !
— Niall, t-tu me fais mal, pleurnichais-je à son emprise.

Son visage est sévère encore un petit moment avant de se retirer lentement de moi.
Il se recule de moi semblant choqué. Il ne me tenait pas assez fort pour me faire des blessures mais assez pour me faire mal. Il s’assoit sur le lit et passe ses doigts dans ses cheveux.

— Je suis-je suis désolé, je ne voulais pas te faire mal ou crier. Je veux juste te garder en sécurité.

Je soupire et m’approche de lui. Il me met sur ses genoux et me tient tendrement.

— Je sais Ni, je sais, mais tu ne dois pas tout le temps t’inquiéter. Ok ? Il soupire.
— J’essayerais.

Je glousse légèrement et descend de ses genoux. J’enlève mon t-shirt et le jette quelque part m’apprêtant à sauter dans la douche. Peut-être que ça pourrait m’aider à oublier que j’ai vu mon père aujourd’hui.
Je me penche vers le bas et allume l’eau mais je sens quelqu’un me saisissant brusquement les hanches et les tirant.

— Bordel mademoiselle qu’est-ce que vous m’excitez, ronronne Niall à mon oreille.

Mon cœur rate un battement quand il me retourne pour je lui fasse face. Il entoure mon visage avec ses larges mains et m’approche de lui aussi près qu’il le peut m’embrassant. Mes mains vont jusqu’au robinet pour couper l’eau. J’ai le sentiment que je ne pourrais pas prendre ma douche pour le moment. Non pas que je m’en plaigne.

Niall me plaque contre la porte de la salle de bain en m’embrassant brutalement le cou. Essayant probablement de me marquer à nouveau. Ses mains cherchent ma ceinture pendant qu’il continue de m’embrasser.
Des gémissements s’échappent doucement de mes lèvres tandis que nous nous dépêchons de nous déshabiller l’un l’autre.
Niall et moi n’essayons même pas d’aller vers la chambre. La salle de bain fera l’affaire.
Lorsque nous sommes tous les deux complétement nus, il me soulève afin que mes jambes s’enroulent autour de son torse.
Il me plaque toujours contre la porte et continue à m’abaisser légèrement jusqu’à ce que je le sente à mon entrée. Il me regarde et souris, le même petit sourire satisfait avant de s’enfoncer en moi.

Mes jambes se serrent autours de lui et mes yeux se ferme.

— Merde Niall, respirai-je en tirant sur ses cheveux.

Il s’enfonce plus fort et laisse échapper de profonds gémissements gutturaux dans mon oreille. Son souffle chaud me chatouille.

— Dit le Lillie, gémis-t-il d’une voix rauque, dis-moi à qui tu appartiens.

Je souris. Je viens d’avoir une idée.

— Non. Gémis-je contre son cou. J’entends un grognement noir provenant de lui qui me fait sourire.

Il s’enfonce un peu plus rapidement et profondément et sa prise devient plus ferme. Mes gémissements deviennent plus bruyants

— Dis-le !

Je veux que ce jeu dure encore un peu plus longtemps

— Non.

Il ouvre brusquement la porte et me plaque au sol s’enfoncant plus fort et encore plus fort.
Ça me prend tout en moi pour me retenir de crier de plaisir. Niall me martèle me faisant recroqueviller les orteils et rejeter ma tête en arrière. Il était en colère à présent. Il mort et embrasse mon oreille pendant que son souffle chaud suit la trace de ses lèvres causant à mon cœur de battre plus rapidement.

Je voudrais griffer son dos mais il maintient mes bras au sol.

— À qui. Appartiens-tu. Lillie ?  grince-t-il d’une voix rauque dans mon oreille.

J’ai le sentiment que j’apprécie ce jeu un peu plus que lui Mais je peux dire qu’il l’apprécie quand même

— T-Toi, j-je t’appartient Niall, gémis-je bruyamment.

Ça nous suffit à tous les deux et nous atteignons l’orgasme ensemble.

Il se déplace à côté de moi et nous regardons tous les deux le plafond haletant

— Mon dieu, dit-il en me regardant, tu es un sacré bout de femme.

***

Un tapotement à la porte me réveille soudainement. Après notre distraction de la douche, Niall et moi sommes simplement allé au lit. Le tapotement est assez bruyant pour me réveiller et j’ai un mauvais pressentiment. Je me lève bien que tremblante me dirigeant vers la porte.
J’ouvre la porte doucement et reste figée. Reste figée dans l’horreur totale. Je commence à claquer la porte pour la fermer mais elle s’arrête. Je me sens tomber en morceaux quand ses identiques yeux bruns me regardent.

— Salut Lillie, dit mon père.

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Merci à @horannj1d pour la traduction !

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La fiction a atteint les 52k merci du fond du cœur !

Bisouuuuus. xx