CHAPITRE TREIZE

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DANS TES BRAS 

Loki ouvrit les yeux et vit les rayons d'un soleil couchant pénétrer dans sa chambre. Le plafond prit une couleur mordorée qui amena un sourire léger sur son visage. Qui aurait-cru que la lueur du soleil lui manquait ? Il prit une grande inspiration, se sentant calme, serein pour la première fois depuis si longtemps. Il se retourna dans son lit et observa la jeune femme à côté de lui. Seul un drap la recouvrait et épousait ses formes à la perfection. Ses cheveux était légèrement ébouriffé de leur activité et un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'il y repensa.

Il passa doucement la main dans ses cheveux, a présent beaucoup plus court que dans son souvenir, pour remettre en place quelque mèches rebelle. Il remarqua immédiatement un sourire se former sur le visage de Kimberley, qui ne dormait plus. Elle ouvrit alors ses yeux et le regarda avec tellement d'amour que son cœur trébucha dans sa poitrine.

Elle s'étira avant de venir se blottir contre lui. Ce n'est pas vraiment comme ça qu'il avait prévu de passer le reste de la journée avec elle, mais leur passion était si forte qu'elle les avait directement conduit dans son lit.

Sa main suivirent quelque mèche de cheveux avant de s'attarder sur sa clavicule. Là, il vit alors une collier. Une émeraude trônait sur sa poitrine, brillait sous la lumière sur soleil. Loki le reconnut, et une nouvelle fierté le parcouru.

— Tu as reçut mes lettres.

La jeune femme porta la main à son collier et sourit de façon plus nostalgique.

— Je savais qu'elles étaient de toi.

— Tu en doutais ? Sourit-il, plaisantin. Aurais-tu un autre admirateur secret ?

— Non, mais comme elles ne sont pas signés, plusieurs personne essayait de me persuadé que ce n'était qu'un canular, avoua-t-elle. D'ailleurs, pourquoi n'as-tu jamais écris ? Pourquoi que des cadeaux ?

Loki se remit sur le dos, un bras derrière sa tête et il observa le plafond un moment.

— Dans ma cellules, peu d'objet sont autorisés. Les plumes n'en font pas partit. Je ne pouvais donc pas t'écrire. C'est Mère qui envoyait ces lettres pour moi.

La jeune femme comprit. Elle savait que Loki l'aimait, mais elle ne le voyait pas en train de dicter une lettre d'amour, une lettre avec des sentiments intimes et profonds à sa mère pour qu'elle les lui envoi.

Elle se tourna de nouveau de la lit, posant son menton contre son torse et y posa un baiser.

— La journée n'est pas terminée, et si on allait se promener ?

Ainsi dans leur lit, enlacés, Loki eu l'impression de les revoir il y a un an et demi, juste avant qu'il ne parte et où il promettait à Kimberley qu'un jour, il lui ferait visiter le palais. Il n'aurait peut-être pas d'autre occasion. Il la prit dans ses bras et l'embrassa avant de se lever.

Le soleil était déjà en train de toucher le haut des montagnes au loin, mais les deux amants décidèrent d'ignorer ce détails. Le temps défilait et il devait profiter de chaque secondes. Loki avait pris sa main dans la sienne et ne l'avait plus lâchée, la menant de couloir en couloirs jusqu'au pièces qu'il aimait le plus. Il lui montra la bibliothèque d'Yggdrasil, là où tout le savoir Asgardien était contenu. Puis ils l'emmena dès les jardins, où la grande variété de plantes, de fleurs et de fruits amusa grandement la jeune femme. Leur dernière destinations fut la gallérie. L'endroit où tous les dieux de la mythologie nordique était représenté. Kimberley en reconnut beaucoup grâce à sa documentation sur le sujet, sauf que là, elle ne les voyait plus comme des personnage fictif, des divinités abstraite mais comme de véritables être appartenant au passé.

𝐔𝐍 𝐕𝐈𝐃𝐄 𝐆𝐋𝐀𝐂𝐈𝐀𝐋² ━━ 𝙡.𝙡𝙖𝙪𝙛𝙚𝙮𝙨𝙤𝙣Où les histoires vivent. Découvrez maintenant