Leak and Internship

Chapitre 16

Le soir venu, après le repas passé aux côtés des Avengers, Peter était rentré chez lui. Cette soirée n'était plus si morose et il ne voulait pas broyer du noir, du moins, il ne le voulait plus. Happy l'avait reconduit chez lui, et une fois arrivé dans l'appartement, il mit son costume et sortit par la fenêtre. 

Cette nuit était agitée, les gens étaient de sortie. Peut-être parce que nous étions un vendredi soir, et que les jeunes, heureux d'être en week-end, sortaient pour aller se défouler, voulant évacuer le stress accumulé cette semaine. Le jeune homme ne connaissait pas ce genre d'activité, mais il ne s'en plaignait pas car la foule ou trop de monde n'était pas vraiment sa chose préférée. 

Il préférait - et de très loin - être dans son costume, à se balancer d'immeubles en immeubles, et sauver les gens. C'était son activité préférée, bien qu'elle soit parfois violente et sanglante. Il mit son oreillette, qui le reliait directement à Ned, qui était connecté uniquement le week-end sur la fréquence qu'ils utilisaient tous les deux. 

- Hey mon pote ! Alors, prêt à casser du vilain ?  Dit la voix résonnante de son meilleur ami. 

- Hé salut Ned, comment tu vas ? 

- Moi je vais bien, mais et toi ? Il me semble avoir entendu parler aux informations d'un certain incendie, et que Spiderman aurait sauvé tout un tas de gens avec les Avengers. Alors ?

- Je vais bien je t'assure. Les Avengers sont avec moi car ils m'ont aidé à sauver tout le monde, par contre, après ça, tu peux être sûr qu'ils m'ont pourchassés. Heureusement que M. Barton et Mme Romanoff limitent les dégâts, sinon j'aurai encore pris plus cher...

- Comment t'as fait avec tes blessures du coup ? Tu vas mieux ?

- M. Stark a fini par découvrir mes blessures quand j'étais au stage, et il m'a forcé à prendre du repos. Mec, je pensais pas que ce serait comme ça mon stage à SI...mais oui ne t'en fait pas, je vais beaucoup mieux. 

- Tant mieux alors. Alors, prêt à patrouiller ? 

- C'est parti !

Spiderman se lança dans le vide. Se rattrapant au tout dernier moment, causant un cri à Ned, qui voyait tout grâce à une petite caméra insérée dans la visière du super-héros. 

- Pitié Peter, arrête de me faire ça ! Je vais plus tenir à force...

- Ned, c'est toi qui a insisté pour voir tout ce que je vois. 

- Oui, mais on s'y croirait vraiment c'est dingue ! 

- Je sais Ned, mais c'est encore mieux en vrai. 

- T'as vraiment de la chance...oh Peter, attends ! C'est vrai que j'ai oublié de t'en parler avec ton stage. 

- Qu'est-ce qu'il se passe ? 

- Il y a un nouveau dans la classe, il s'appelle Wade Wilson, il vient du Canada. Avec MJ, on est devenus amis, parce qu'il a refusé de faire partie de la bande de Flash. Il est super sympa. 

- Tu sais pourquoi il est venu en cours d'année ? 

- Apparemment, son père a été muté à New York, il est resté très vague sur le sujet. 

- Je suis content que toi et MJ vous fassiez de nouveaux amis. 

- Je suis sûr qu'il va te plaire !

- Si tu le dis, je te fais confiance. T'es pas du genre à devenir ami avec n'importe qui. 

- Héhé. Oh attend. 

Peter capta des grésillements, ainsi que des tapements de touches de clavier. 

Ned a dû trouver un truc. 

- Mec, il y a un braquage à la banque de la rue *******. 

- Ok j'y vais. 

Alors que Peter se dirigeait vers l'endroit du délit, la voix de Ned résonna une fois de plus dans les oreilles.

- Quand même, la police devrait un peu plus sécuriser leurs informations privées. N'importe qui avec un minimum de connaissances en informatiques y aurait accès. 

- N'abuse pas Ned. Tout le monde ne peut pas y arriver facilement.

Il faut bien se dire que Ned était un génie de l'informatique et qu'il pouvait craquer n'importe quoi, et surtout, n'importe qui. Peut-être même Tony Stark, même si son meilleur ami ne se permettrait jamais, à part si Peter le lui demandait, par pure urgence. 

Arrivé sur place, le jeune homme évalua rapidement la situation. Plusieurs voitures de polices encadraient la banque et étaient accroupis derrière les voitures. On pouvait voir à l'intérieur de la banque plusieurs personnes, il n'y avait aucun civil, juste les braqueurs. 

- Ned, trouve moi une entrée dérobée par laquelle je peux accéder sans me faire remarquer. 

- Et bien, il y a les conduits d'aération, sinon, tu peux toujours passer par le plafond en trouant le sol du premier étage. 

- Je vais plutôt passer par les conduits d'aération. 

L'araignée se faufila derrière le bâtiment, guidé par Ned. Le jeune homme força la grille et entra à l'intérieur du conduit, qui mine de rien, n'était pas si petit que ça. Peter avait assez de place pour ramper à l'intérieur du conduit. Ce qu'il fit, sans bruit, jusqu'à la source des problèmes. La situation n'était pas des plus aisée. Les braqueurs remplissaient des sacs de billets, tandis que dans un coin, Peter discerna trois des braqueurs en train d'installer un dispositif des plus contraignants. 

Ils veulent faire sauter la banque. 

Aussitôt pensé, le jeune homme regarda tout autour et défonça le conduit d'aération dans lequel il se trouvait. Les hommes furent surpris, mais ne dirent rien. A la place, ils pointèrent leurs armes sur le jeune homme et se mirent tous à tirer en même temps. Sans son spider-sens, Peter n'aurait sûrement pas survécu. Il sauta, et quand il réatterrit sur le sol, il colla un coup de pied dans l'arme d'un des hommes, et envoya ce dernier valser sur l'un de ses équipiers. Ils étaient sept au total, dont trois qui s'occupaient de la bombe. 

Deux en moins. 

Les deux autres étaient sur leurs gardes, le premier sauta sur le héros et lui envoya un coup de poing que Peter esquiva facilement. Il lui envoya un uppercut dans le menton, maîtrisant tout de même sa force, ne voulant pas lui briser la mâchoire, et donc, le tuer. L'homme fut projeté à terre, et ne se releva pas. 

Plus qu'un. 

Le dernier homme se montra plus prudent. Il lui balança son arme à feu sur lui, après avoir vidé son chargeur sur le jeune homme qui avait esquivé toutes les balles. Il sortit un couteau d'un étui qui était accroché à sa ceinture et se jeta à son tour sur le jeune homme.