Chapitre 13

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Des sirènes au loin vinrent me tirer de ma torpeur, peu à peu le son et l'image me revinrent en tête. Je baissai les yeux et compris, compris que le geste que je venais de commettre, j'allais le payer le restant de mes jours. Les dégâts étaient bien là, mais un sentiment de satisfaction m'emplit. Mon frère et moi avions été venger. C'est tout ce qui comptait. Je crus percevoir des sanglots, je me tournais en direction des pleurs et me trouva face à une femme, la trentaine, assez élégante mais pas du genre à trainer dans les Queens à une heure pareille. Elle m'avait l'air complètement terrorisé. J'imaginais que j'en étais pour quelque chose. Lorsqu'elle vit que je l'observai ses yeux s'emplirent de terreur, je lui faisais peur. Il ne me restait plus que quelques secondes en tant qu'homme libre alors je pris la décision de répandre le bien. Je m'approchais, alors dans un dernier mouvement de frayeur elle ramena ses genoux contre sa poitrine et ne me lâcha pas du regard. Elle était comme une proie apeuré, attendant avec impatience le signe qui entrainerai la fin de sa vie. Une fois arrivé à sa hauteur je m'accroupissais et plongea mon regard clair et glacial dans ses prunelles complétement dilatées par la peur.

- Je ne vous veux aucun mal, rassurez-vous je ne suis pas quelqu'un d'aussi horrible.

- ...

- Veuillez m'excuser madame simple curiosité de ma part mais pourquoi n'avez-vous pas pris la fuite. Fis-je d'une voix qui j'espérais être la plus douce possible afin de ne pas la brusquer.

- Et vous ? arriva-t-elle à articuler difficilement.

- Humm disons juste que je suis en accord avec moi-même et que j'assume mes actes et de plus je souhaite qu'on m'y associe. Poursuivais-je toujours sur le même ton.

- Vous ne m'avez pas l'air d'être une mauvaise personne j'ai entendu ce que cette pourriture vous a fait subir, vous ne méritiez pas ça mais il est encore temps pour vous de fuir.

- Je ne crois pas être quelqu'un de bon madame en revanche vous vous l'êtes alors vous feriez mieux de rentrer chez vous et d'essayer d'oublier toute cette histoire.

- Vous avez raison je vais y aller dit-elle d'une voix assez incertaine. Mais vous savez même les meilleures personnes peuvent commettre les pires atrocités se reprit-elle.

- Mais avant cela pourriez-vous avoir l'extrême gentillesse de me prêter votre téléphone un instant s'il vous plait.

Elle me tendit son téléphone dernier cri d'un air interrogateur mais ne dis rien. Je composais le numéro soit le 911. Un bip retentit signe que le téléphone émettait. Une voix programmée me fit patienter. Trente secondes plus tard un grésillement, quelqu'un décrocha.

- Allo.

- Bonsoir en quoi puis je vous être utile m'interrogea une voix féminine.

- Bonsoir, je souhaite signaler un meurtre.

- Un meurtre ? Très bien monsieur, déclinez votre identité s'il vous plait.

- Nathanaël Hell.

- Où vous trouvez-vous ?

Je déclinai l'adresse de là ou je me trouvai et c'est après qu'elle me posa La question.

- Avez-vous aperçu le meurtrier, y-a-t-il des témoins me questionna-t-elle.

- Je sais qui est le meurtrier fis je froidement, inutile de passer par quatre chemins.

CondamnéWhere stories live. Discover now