Oceana Van Laeken et Cayden Kingsley, amis inséparables depuis toujours, se sont éloignés quand celui qu'Oceana considérait comme le roi de son cœur l'a rejetée, pour une raison inconnue. Trois étés plus tard, ils sont contraints de se retrouver sou...
" No fair You really know how to make me cry When you gimme those ocean eyes I'm scared I've never fallen from quite this high Fallin' into your ocean eyes."
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*Pour une lecture avec plus d'émotions, écoutez la musique en média.
O C E A N A ༄
𝓛e lendemain, je suis agréablement surprise de constater que les aiguilles de l'horloge pointent déjà vers onze heures. Étonnée d'être encore la dernière éveillée, je réalise que c'est une situation rare en temps normal. En effet, je ne suis pas une adepte du lever tôt, à l'exception des matins d'été où j'apprécie grandement m'aventurer en promenade matinale avec mon chat, dans la quiétude des rues encore endormies.
J'enfile le chandail bleu poudre brodé de fleurs blanches et jaunes que ma grand-mère m'a tricoté et sors de ma chambre.
Lorsque je descends les escaliers, j'aperçois Evelyn affairée dans la cuisine, vêtue d'un charmant tablier rose pâle sur lequel il est inscrit en lettres dorées « Queen of the chicken. »
L'odeur alléchante de viande grillée, peut-être des saucisses et du bacon, embaume l'air. Bien que j'aie un amour immodéré pour la viande, je ne peux m'empêcher d'avoir une pointe de tristesse à l'idée du traitement infligé aux animaux.
— Voilà le rayon de soleil qui va illuminer cette journée nuageuse ! s'exclame Evelyn, brandissant une spatule de sa main droite en me remarquant.
Je porte mon regard vers l'une des fenêtres et constate effectivement que les nuages sont omniprésents aujourd'hui. Je n'avais rien de prévu en particulier, mais je n'ai aucune envie que la pluie vienne gâcher ma journée. J'avoue être une personne difficile en ce qui concerne la météo, sauf quand le soleil domine le ciel de sa présence éclatante.
Soudain, un basané fait irruption dans la cuisine et mon cœur fait un bond dans ma poitrine. Mes joues se teintent subitement de rose. Lorsqu'il me remarque, Kurtis me gratifie d'un large sourire. Il porte un t-shirt blanc sur lequel est écrit « LifeGuard » en rouge, ainsi qu'un short assorti.
— Bonjour, j'espère que tu as passé une belle nuit, me dit-il en chipant un morceau de bacon dans la poêle de sa tante.
— Bonjour, ça va bien, répondis-je, sentant mes joues s'empourprer de plus belle.
C'est tellement dommage qu'on ne puisse pas contrôler nos rêves. Alors que je souhaitais secrètement rêver de Kurtis, c'est plutôt mon chat qui est apparu dans mes songes. J'ai rêvé qu'il était mort et en me réveillant, j'étais presque en larmes. J'ai immédiatement accouru vers lui pour le couvrir de baisers. Il devait se demander ce qui m'arrivait, le pauvre animal.
