Noémie - A jamais

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Jaden

En ce qui concerne la France, j'ai changé d'avis. C'est pas si pourri que ça.

Je pense même que je m'y adapte plutôt bien. Les parisiens sont toujours aussi con. Mais comme je suis pas différent, je finis par trouver ma place parmi tout ce beau monde.

Ma mère semble heureuse avec Nicolas. Ils sont souvent en voyage d'affaires, mais Agathe et moi savons très bien qu'ils en profitent surtout pour s'échapper du cocon familiale afin de se retrouver tout les deux.

Ils ont raison. Mille fois raison. Si j'étais plus agé, je pense que c'est ce que j'aimerai faire avec Noémie.

L'avoir rien que pour moi durant une période indéterminée. L'embrasser publiquement, la serrer dans mes bras, dissuader quiconque souhaitant l'aborder d'un seul regard.

Mais il faudra encore être patient...

En tout cas, depuis qu'elle est entrée dans ma vie. Je peux assurer qu'elle l'a rendu plus belle.
Et m'en séparer me parait inenvisageable.

Je suis allongé dans mon lit, scrollant sur mon téléphone comme un mec qui a du temps à perdre.

J'entend Agathe et Noémie rirent dans la chambre d'à coté. Je suis jaloux. J'aimerai qu'elle soit avec moi. Et dans ma chambre à moi.

Elle dort ici ce soir. J'ai envi de lui envoyer un sms pour qu'elle vienne me rejoindre. Mais j'ai peur qu'Agathe tombe dessus alors je passe mon temps à scruter le moindre bruit ou son qu'elles mettent, en espérant que ma soeur s'endorme enfin.

Vers minuit, c'est le silence absolu. Je suis dépité. Elles se sont endormies toute les deux.
Une soirée gâchée.
Je me suis interdit de sortir, en priant pour croiser Noémie au moins quelques minutes.

Ça me rend fou de savoir qu'elle est derrière ce mur mais que je peux pas la toucher.

Je finis pas retirer mon jean et mon T-shirt avant de m'allonger avec frustration dans mon lit.

Je ferme les yeux quand j'entend un frottement sur la porte de ma chambre.

Je ne suis même pas sur de ce que j'entend... Mais je m'approche quand même pour ouvrir la porte en pensant tomber sur le chat immonde d'Agathe.

Mon coeur sort de ma poitrine quand je trouve celle qui a occupé mes pensées toute la soirée. Elle porte un simple short et un t-shirt moulant qui expose dangereusement sa superbe poitrine vierge de tout contact.

Je la désire tellement.

Quand elle me voit en boxer. Elle rougit et fait demi tour en s'excusant.

— Je.. suis désolée. Bafouille t-elle en chuchotant.

Noémie est tellement adorable. J'attrape sa main sans réfléchir pour la faire prisonnière à l'intérieur de ma chambre.

La porte refermée. Nous sommes dans un noir complet. Elle appuie son dos contre la porte.
Je peux sentir son souffle rapide et son coeur battre follement.

— J'espérais plus te voir. 

— Je ne sais pas comment j'ai trouvé le courage de venir jusqu'à toi.

— Et tu ne peux pas imaginer combien tu me rend heureux.

Je devine qu'elle sourit. Il fait si sombre que je perçois à peine les traits de son visage.

Je m'approche pour me plaquer contre son bassin. Elle suffoque presque.

— T'es superbe ce soir Noémie, et ce T-shirt  Mickey ne fait que te rendre plus désirable.

Je l'entend éclater de rire.
Alors je place ma main sur ses lèvres pour l'empêcher de faire plus de bruits.

Pour me taquiner, elle me mordille les doigts. Mais l'effet de sa bouche contre ma
peau me contraint à la soulever en glissant mes mains sous ses cuisses.

J'ai jamais ressentis un tel degrés d'excitation alors qu'on se frôle à peine.

Noémie hoquète avant de s'agripper à mon cou. J'avance jusqu'à mon lit pour l'y allonger avec prudence.

Elle reste muette. Certainement ébranlée par le flot de désir et de sentiment qui nous submerge.

Délicatement, je me place au dessus d'elle après avoir allumer la lampe placée sur ma table de chevet.

Ses joues sont cramoisies. Elle est beaucoup trop belle.
Quel sort m'a t-elle lancé? J'ai envi de lui faire l'amour mais je me retiens.
Je n'ai jamais été aussi prévoyant avec une autre fille.

Mais avec Noémie, je veux faire les choses bien et dans son intérêt.
Je ne veux pas la brusquer. Elle mérite le meilleur.
Tant qu'elle me tolère alors je serai là.

J'approche mon visage du sien pour déposer un chaste baisé sur ses lèvres brulantes.
J'expire profondément en fermant les yeux.

Pas facile d'être un jeune homme avec les hormones en ébullition. 

— C'est tout? Murmure t-elle quand je m'étale à coté d'elle.

Je reste soufflé. Qu'est-elle en train de faire?
Ne me tente pas Noémie. Je suis déjà à bout là.

Je l'ignore et reste dos allongé sur mon lit.
Ma superbe petite amie me surprend en se redressant pour se placer à califourchon sur moi.

Ses pommettes sont encore plus ardente qu'il y a peu. Et ça me fait craquer...

Elle se penche en avant, laissant sa poitrine retomber sur mon torse. Et puis elle m'embrasse, timidement puis avec assurance.

Je la laisse faire. J'apprécie ce que Noémie m'offre avec une gratitude infinie.

Le temps me semble suspendu. Je savoure chaque seconde, chaque caresse qu'elle m'adresse.

Jusqu'à ce que je ne parvienne plus à me canaliser, j'appuie sur son dos à l'aide de ma main pour la plaquer totalement contre moi.
Je sens qu'elle panique légèrement mais ne semble pas apeurée. Alors j'hume son odeur qui m'enivre entièrement avant de capturer ses lèvres avec puissance.

Et puis je fais basculer ma petite amie sur le dos, avant de glisser mes mains sous son T-shirt. Elle me laisse faire, me permettant d'effleurer le galbe de ses seins pures et parfaits.

Je perçois sa candeur et son manque d'expérience mais ça me rend encore plus dingue d'elle.

Alors que je fais valser son T-shirt au dessus de sa tête et que je découvre le soutien gorge jaune emprisonnant cette poitrine généreuse que la nature lui a offerte, le visage de Noémie se raidit.

Je le remarque immédiatement. Et je me redresse légèrement pour m'assurer qu'elle va bien.

— Qu'est-ce qu'il y a ma chérie?

Elle hésite. Mais je réitère et Noémie finit par me parler.

— J'ai peur. Je ne sais pas si je suis prête.

Je l'observe quelques secondes avant de sourire. Je depose un baisé sur ses lèvres avant de m'allonger près d'elle.

Je glisse mon bras sous sa tête et approche son corps du mien.

— On peut aussi juste s'enlacer, ça me
suffit. Tant que c'est avec toi.

— T'es sur?

— Je te veux Noémie. Mais quand tu seras prête. Et si tu ne l'es pas alors je ne veux rien de toi.

Ma copine se colle à mon torse et y dépose un baisé ardent.

— Merci Jaden. Tu es le meilleur petit ami que j'aurai pu espérer.

Et toi celle pour qui je serai prêt à tout Noémie Maillard.