Astel Gamou Kane.

Le lendemain ,

Aujourd'hui je décide de fuir le travail pour aller voir ma mère au village. Je me réveille et vais voir dans la chambre de Nousaïba mais je ne l'y trouve pas. Soit elle est en bas , soit elle est à l'université. Moi j'ai arrêté au bac par faute de moyen et aussi parce que je déteste l'école.

Je descends et n'y trouve personne. J'en déduis que Nousaïba est à l'école. Je me fais à manger et me pose devant la télé. Une fois finie , je lave mon assiette , monte pour prendre mon sac avant de sortir de la maison.

Je vous passe le trajet. J'ai dormi presque tout le trajet avant qu'un bébé décide de faire un concert de cris. J'avais envie de le gifler mais je me suis retenue.

Arrivée au village , j'arrête une moto et lui demande de me conduire jusqu'à chez moi. Une fois fait , je lui paye sa course et pénètre dans la maison.

Moi : Asalam Aleykoum. Ana wa keur gui ? (Bonjour , oú sont les habitants de la maison ?) dis je en remarquant que la cour est vide.

Je me dirige vers la chambre de ma mère et l'y trouve entrain de dormir. Je dépose mon sac et décide d'aller voir dans la cuisine s'il y'a quelque chose. Il n'y a rien. C'est totalement vide. Ma mère et sa fierté , je suis sûr que c'est parce qu'elle n'a rien à manger qu'elle dort comme ça. Au lieu de me le dire , elle préfère faire sa guerrière.

Je vais dans la chambre , prends quelques billets de mon sac , prend un panier et me dirige vers le marché du village.

J'achète les condiments qu'il me faut et reprend mon chemin pour rentrer chez moi. Je vais cuisiner du bon thiebou dieune. Je sais qu'elle adore ça.

Je marchais tranquillement quand soudain quelqu'un se met devant moi. Je relève la tête et voit que c'est un fou vu son accoutrement donc j'essaie de le contourner quand il me bloque le passage. Mouyen ? Ki dama koy dougual coup dh. ( Mais ? Lui , je vais le cogner là). Je dépose ma calebasse prête à me battre.

Lui : houuuun , khekhou meu. Douma khekh katt. Khekh beuy yekko mom. Douma beuy , nitt la. Nitt bougn yoniii. Ounhouuuun. Dagn ma yoni si ioe. Ounhouuuuun. Houuuuuun. Dama la beug wakh Dara. Dagua ko wara degg. Deglou ma bou baax. Fi khel yi dadjei amna louffa khew , dieuf diou niaw khew Naffa , dieuf diou Nekhoul yallah. Ounhouuuun. Yallah mom nena len Lou way deff dagua koy fayeuh. Wakh na len deug. Yallah deug rkk lay wakh. Ounhouuuun.  wayei dieuf dji khewei neu si bissou sargual beu. Motax niou sargualei ko beuss bi . Dieuf djiiiii it amna sante. Ounhouuun. Amna sante ! ( Je ne me bats pas. Je ne suis pas bagarreur. La bagarre appartient aux moutons. Je ne suis pas un mouton mais un humain. Un humain qu'on t'a envoyé. Je veux te dire quelque chose. Tu dois l'entendre. Écoute moi bien , là où se rencontre les esprits il y'a quelque chose qui s'y est produit , Une mauvaise chose même. Quelque chose qui ne plaît pas à Dieu. Dieu a dit que l'on payera tout ce qu'on a fait. Il dit vrai. Dieu ne dis que vérité. Cet acte s'est produit le jour de la célébration raison pour laquelle on l'a célébré avec ce jour. Cette chose a un nom. Oui , elle a un nom )

Moi : Noum sante ? (Quel est son nom ?)

Lui :  ounhouuuun.

Moi : dagua kham noum sante ? ( tu connais son nom ?)

Lui : Waw ! ( oui. ) Dit il tout simplement.

Moi : Wakh makko ( dis le moi ! )

Lui : Wa ! Dit il avant de se laisser tomber au sol.

Il se relève et se met à courir comme le fou qu'il est.  Ce genre de choses m'arrive qu'à moi. C'est grave ça. Je ne tiens pas compte de ses paroles.

Je ramasse ma calebasse et rentre chez moi. Je rentre dans la chambre de ma mère et elle dors toujours. Coma sur vous. Je ressors et me dirige vers la cuisine.

Je me mets à préparer le repas. Une fois près , je le mets dans un bol et vais réveiller ma mère.

Moi : Yaye ! ( Maman ) dis je en la caressant.

Elle se relève , sursaute et se cale au fond du lit. Dès qu'elle s'aperçoit que c'est moi. Elle mets sa main sur son coeur et respire profondément

Ma mère : Tu m'as fais peur ! Qu'est ce que tu fais la ?

Moi : je suis venue te rendre visite. Viens manger le repas est près

Ma mère : quel repas ? Il n'y a rien ici.

Moi : je sais. Je suis partie acheter les condiments au marché avant de te concocter un bon riz au poisson.

Ma mère : Ehh ! Tu es là depuis quand ?

Moi : quelques heures maintenant. Arrête de jacasser, lève toi et viens manger Akh. Dis je en me levant.

Elle pose trop de question cette Dame là. On dirait un agent de la CIA. Je la laisse se préparer et vais me poser sur la natte au milieu de la cour.

Elle me rejoins quelque minutes plus tard et me sourit. Je lui souris à mon tour et elle s'assoit. Je lui passe une cuillère et on commence à manger. Ma mère est ma meilleure amie , je passe mon temps à la taquiner donc le repas était accompagné de rires et de coups affectifs.

Une fois fini , je me lève et prends le bol et sa cuillère. Je vais les laver et rentre dans la cuisine. Je lui concocte un dîner et le mets sur le gaz.

Je sors et la trouve assise dans la cour. Je vais me poser sur ses genoux et elle me gratte la tête.

Ma mère : Astel , bayi gua ? ( Tu as arrêté ? ) me demande t'elle.

Moi : Boul Doug si yoyou mère. Dagua meuneu yakk ambiance nk dh ( ne rentre pas dans ça maman. Tu aimes trop gâter l'ambiance. ) lui dis je en ayant conscience de ce dont elle parle.

Elle fais un "hum" et n'ajoute rien. Je reste dans ses bras encore un peu avant de me lever. Je vais prendre mon sac dans la chambre et en sors un billet de 10.000f. Je le donne à ma mère qui refuse de le prendre mais je la force jusqu'à ce qu'elle accepte. Je lui fais un bisous sur le front , elle prie pour moi et je m'en vais.

Je prend une moto jusqu'à l'arrêt pour prendre un bus. Je monte dans le bus et vais m'assoir au fond. Je mets mes écouteurs cette fois pour éviter un concert surprise.

J'écoutais ma musique quand je sens quelqu'un me toucher la jambe. Je retire aussitôt sa main et me tourne pour le regarder.

C'est un homme. Il est noir foncé. Son teint est très lisse , ça me donne envie de le toucher. Ses yeux me sondent de haut en bas. 

Lui : Je suis désolée de t'avoir touché mais tu aurais pu enlever ma main avec douceur. Dit il d'une voix grave.

Moi : T'avais qu'à ne pas me toucher. J'aurai pas jeter ta main.

Lui : Je suis désolée. C'est bon ?

Moi : Oui. C'est bon. Dis je en mettant mes écouteurs.

J'écoutais mon son en observant le paysage quand je sens une main passée devant moi. Je fais commettre un meurtre. Je le sens. Je me retourne et aperçoit l'autre touchy touchy me sourire.

Je sens que ce voyage va être long. Très long même à vrai dire.

Je veux pas écrire de long chapitre et tout condensé en une fois soo, je fais des coupures comme ça.

Allez bisous à nouveau 🙃

Flèche et épée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant