L'AMIRAL FAVEUR

XXII💎Comme la fille du roi des pirates

XXII

Comme la fille du roi des pirates

Archipel Pirate, Cap Fortune

La fête battait toujours son plein dans la taverne mais aussi en dehors, dans les rues et les autres enseignes. Si parfois l'île ou plus exactement son village de bois prenant des allures de ville par sa taille, Cap Fortune pouvait paraître sinistre sous bien des aspects, mais ses habitants ou squatteurs étaient des personnes toujours prêtes à faire la fête. C'était indéniable. Cela faisait partie d'eux, c'était un point en commun à tous.

Cependant, Faveur était partie de son côté. Son moral avait baissé, ses parents lui disait de ne pas s'inquiéter, mais c'était plus fort qu'elle. Elle déambulait dans les rues animées. Les habitants la saluaient, certains allait jusqu'à la félicitait. Ou pire la nommait princesse.

Elle grimaçait à l'idée d'être associée à ses filles insipides qui n'avait de raison d'être qu'à être utilisée. Or s'il y avait une chose qu'elle désirait ardemment c'était de tracer sa propre ligne dans la mer. Elle ne voulait pas d'un titre pareil. Si on lui donnait un surnom ce serait pour ses actes.

La leçon était vite comprise par ceux qui se lançait à tenter de la renommée. Un pistolet sous la gorge, elle jetait un regard sombre à l'idiot qui avait osé prononcer le mot tabou.

– Recommence et tu es mort ! Moi c'est Capitaine Faveur, la fille du roi des pirates !

Capitaine de rien du tout mais ça fonctionnait et les gens la nommait Capitaine sans oser lui poser la question : de quel navire ? C'est bien amusant. Puis il ne lui faudrait pas longtemps pour l'être officiellement.

Faveur savait qu'elle voulait amasser le plus grand trésor de ce monde, elle voulait être connue pour des générations et des générations. Elle comptait bien vivre libre.

Cependant, ce n'était pas ce qui l'avait emmené à sortir de la Grande Voile pour rejoindre la maison de son père complètement déserté. Elle monta à l'étage puis au grenier, là où se cachait sa chambre. Son antre se remplissait un peu trop vite de ses trouvailles, il lui faudrait un endroit où tout cacher. Elle attrapa sa vieille besace, celle qu'elle avait voler à l'âge de ses dix ans quand elle avait commencé son périple. Il était encore en état malgré tout ce qu'il avait vu, elle le gardait précieusement. Faveur plongea sa main jusqu'à trouver le vieux bouquin qu'elle avait déniché après de longues recherches. Les pistes sur l'ouvrage était maigre mais ce livre n'existait qu'en quelques exemplaires, il avait été édité en quelques exemplaires, uniquement pour des familles royales ou des chef religieux. Cela n'avait pas été une mince à faire !

Elle se replongea dans sa lecture.

L'ouvrage avait été difficile à trouver mais par chance les contrebandiers ignoraient qu'ils avaient entre leur main un tel trésor quand avec son père, ils les avaient dévalisés. On le lui avait laissé facilement. Ce qui était inscrit été épatant et très intéressant. Elle ne pouvait que difficilement s'en détachée depuis.

– C'est donc ici que tu te cachais...

Elle sursauta et se tourna pour voir Yvir passer de l'échelle au plancher. Il avança plier en deux dans le petit espace. Il poussa sur ses bras pour la rejoindre de se posa derrière elle dans le lit qu'il partageait avec elle en pestant qu'ils seraient mieux sur son navire.

– Il s'est passé quelque chose ?

– Non...Sans plus et toi ?

– Ils commencent à être sacrement saoul... Ce n'est plus très marrant.