le garçon qui aimait | Hermione Granger

Nouveaux visages et traces de marques des Ténèbres

CHAPITRE TROIS :

P.O.V. à la troisième personne :

"Ah, Fenwick !" Ludo Bagman rayonnait en se retournant. "Content de te voir !"

Dylan s'était immédiatement recroquevillé sous le regard intense de son père alors que Fenwick se tenait devant lui. Hermione, Harry et Ron échangèrent tous un regard inquiet avant d'observer attentivement l'interaction de leur ami et de son père.

Fenwick avait complètement ignoré Bagman et répétait à la place sa question précédente : "Qu'a fait mon fils dont je devrais être fier ?"

"Le petit Dydy ici présent vient de parier sur le match !" dit joyeusement Ludo.

"Il l'a fait maintenant ? Intéressant. J'espère qu'il fera bon usage de mon argent." Le ton de Fenwick était difficile à déchiffrer, mais peu importe, il se tourna vers M. Weasley qui avait soudainement dégluti, "Ah, Arthur. Comment vas-tu ?"

"Très bien, Monsieur le Ministre. Merci."  dit nerveusement Arthur. "Et vous ?"

"Tout simplement splendide -"

Soudain, Percy s'est dirigé vers le devant de la foule : "Monsieur le Ministre, monsieur ! C'est un tel honneur !"

Fenwick fut surpris par l'empressement de Percy alors que le garçon aux cheveux roux s'était avancé et lui avait serré la main de manière agressive.

"Je travaille avec vous au Ministère, mais vous ne le savez probablement pas. Vous êtes un homme tellement occupé après tout ! Je travaille au Département de Coopération Magique Internationale ! En fait, je viens de terminer un rapport sur le chaudron-"

Le ministre rit légèrement et retira sa main ; un ton de sarcasme était apparu dans la voix de Fenwick, "Très spectaculaire en effet, jeune homme. J'apprécie votre soutien."

Puis Fenwick se tourna vers Dylan et avait affiché un sourire amusé sur son visage : "Tu ne me présente pas tes amis, Dylan ?"

Les Weasley, Hermione et Harry pouvaient sentir la tension dans l'air, presque comme si quelque chose avait été dit qui signifiait quelque chose de complètement différent.

Les souvenirs de Dylan de la voix sévère de son père l'avaient soudainement submergé ; 'J'ai supposé que Lucius plaisantait quand il disait que tu était en contact avec des nés-moldus et des traîtres à leur sang.'

Le garçon savait ce que son père essayait de faire, mais il a choisi de l'ignorer ; c'était tout pour le faire s'élever. Cependant, lorsque le regard de Fenwick se tourna vers Hermione, qui se tenait derrière son fils, Dylan sentit une vague d'instinct protecteur l'envahir.

Dylan fit un pas dangereux en avant et confronta son père, ignorant complètement sa question : "Je ne pensais pas que tu te joindrais aux festivités d'aujourd'hui, père."

Un sourire tordu s'était dessiné sur le visage de Fenwick alors qu'il regardait son fils : "C'était une décision de dernière minute. Quelque chose me dit qu'aujourd'hui sera très excitant. De plus, j'ai pensé qu'il y avait une meilleure façon de m'engager avec ma communauté que de participer à une telle réunion sociale-"

"Ce qui veut dire, tu l'as vu comme une opportunité commerciale." Dylan ricana.

"Bien, Dylan," gronda Fenwick. "Ne sois pas si pessimiste, mon fils. Cela pourrait te causer des ennuis un jour-"

"Des nouvelles de Bertha Jorkins, Ministre ?" demanda M. Weasley, essayant de détourner l'attention de Fenwick et Dylan.

"Non", a déclaré le ministre Hawthorne, détournant les yeux de son fils et affichant un sourire étrange sur son visage. "Mais elle reviendra. Pauvre vieille Bertha... une mémoire comme un chaudron qui fuit et aucun sens de l'orientation. Perdue, vous me croyez sur parole. Elle retournera au bureau en octobre, pensant que nous sommes encore en juillet."