VIII - 1.

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Ce chapitre va être un peu court car je vais le découper en deux parties. La deuxième sera beaucoup plus importantes que l'autre. C'est pour ça que je les ai coupées, il fallait que je conserve un peu de "suspense". :)

Je venais de rentrer de l'école quand ma mère rentra dans ma chambre.

- Salut ma chérie, comment s'est passé ton premier jour d'école?

- Bien.

- C'est tout? Me demanda-t-elle.

- Oui, je suis en classe avec Margot ça m'a beaucoup rassurée.

- Heureuse pour toi alors, tu as beaucoup de devoir?

- Non pas du tout, même.

- Alors, tu veux qu'on aille à la plage? On ne fait presque plus rien ensemble depuis que tu es au lycée avant on sortait toujours ensemble! Elle semblait nostalgique.

J'acceptai son invitation.

*

Nous sommes arrivées à la plage quelques minutes après, il faisait encore un peu jour et nous avions couru dans l'eau.

- ELLE EST BONNE! Avait crié maman.

Ce soir-là, j'avais cru oublier tous mes problèmes de grande et je me souvins
du premier jour où j'étais allée à la plage. J'avais six ans et j'avais peur de l'eau, comme si ma mère avait lu dans mes pensées elle prit la parole:

- Tu te souviens de la première fois qu'on est allées à la plage? Tu avais six ans et tu avais peur de l'eau mais comme tu es courageuse, tu avais affronté ta peur. Tu as toujours réussi à repousser tes limites. J'étais si fière de toi, papa ne faisait que de te prendre en photo.

Papa... Je ne le voyais presque plus à cause de son travail...

Une larme coula sur ma joue, elle l'essuya du bout du pouce.

- Je sais qu'il n'est pas souvent à la maison, à cause du travail mais tu es courageuse alors tu vas garder le moral?

- Oui maman, promis. Je lui fis un bisou sur la joue.

Elle me jeta de l'eau dans le visage. Puis on fit la course et comme d'habitude elle gagna.
Pour me venger je la noyai quelques secondes, elle en fit de même.

Puis on s'assit sur le sable en admirant un magnifique couché de soleil comme dans les films.
Elle me prit dans ses bras.

- Je t'aime ma fille.

- Moi aussi je t'aime maman.

Nous étions rentrées un peu après et  après avoir mangé, je m'étais rendu dans ma chambre.

- Eh oh! Cria une voix.

Je me dis que ça devait être mon imagination.

- DORA! Je regardai par la fenêtre et c'était Alexandre.
Que pouvait-il bien faire là? Je me souvins qu'il était mon voisin.
J'ouvris doucement la fenêtre et en le voyant, j'eus des papillons dans l'estomac et je devins toute rouge. Je devais me rendre à l'évidence: j'étais encore folle de lui.

- Qu'est-ce que vous faites là? Demandai-je sans trop faire de bruit.

Il me répondit qu'il fallait qu'on parle mais que je ferais mieux d'aller dans le jardin car on pouvait s'y rejoindre.

J'acquiescai.

Je me rendis vite dans le jardin, un doux vent s'était levé depuis que j'étais rentrée.

Je m'installai sur un petit banc vintage qui se trouvait dans l'allée, Alexandre était dans son jardin, à deux mètres de moi.

- Venez sur le banc, ce sera mieux pour parler. Enfin si vous voulez.

Il vint à côté de moi.

- Écoute, je dois tout t'expliquer.
Si je ne suis pas venu te voir depuis tant de temps... C'est parce qu'on me l'avait interdit.

- Quoi? Je ne comprends pas...

Et si je m'étais complètement trompé sur son sort? J'avais passé deux ans à le haïr alors que ce n'était pas de sa faute? Mais pourquoi lui avait-on interdit de me voir...? Pourquoi ne m'avait-il rien dit? Si on l'avait interdit de me voir c'est qu'il était dangereux pour moi? Je ne comprenais rien... Tant de questions restaient sans réponses depuis bien trop longtemps. C'était donc pour ça qu'il avait dû partir très vite la dernière fois?

- Il y a deux ans, tu te souviens à Paris quand nous nous sommes embrassés? M'interrogea-t-il

- Comment oublier...? J'étais gênée.

- Eh bien, j'étais tellement heureux que je l'ai raconté à Madame Gaïac et Monsieur Scapin. (Ils étaient deux professeurs accompagnateurs du voyage à Paris. Elle était une prof de Français que j'adorais et toujours agréable. Quant à lui, il était un prof d'histoire gentil mais fort spécial. Je l'avais eu en première et en terminale.) Et figure-toi qu'Isabella était vraiment heureuse et ne faisait que de me féliciter. Elle-même avait rencontré son mari alors qu'il était plus âgé qu'elle. Par contre, Nicolas, quant à lui ne me parlait presque plus. Ils étaient les deux collègues envers lesquels j'avais le plus confiance, je les considérais presque comme mes meilleurs amis. Je m'attendais à ce qu'ils me jugent mais jamais je n'aurais pensé que Monsieur Scapin le prendrait aussi mal... Il baissa les yeux.

- Qu'est-ce qu'il a fait Alexandre ?
Je venais de l'appeler par son prénom, je rougis, mais il ne le releva même pas.

- Il a crée toute une suite de problèmes, des choses dont tu ne te serais jamais doutées... Il me sortit ça avec une tristesse presque affolante.

Je lui demandai si tout était de ma faute, il me répondit que non. Il rajouta que s'il n'avait pas fait confiance à la mauvaise personne, on n'en serait pas là ce jour-là.

Mais que s'était-il donc passé ? Il avait beau parler, je ne comprenais pas plus ce qu'il s'était passé.

|Salut! Désolée pour le petit retard pour un nouveau chapitre un peu plus court que prévu mais je vais mettre dans la foulée la deuxième partie (je verrai par rapport à vos commentaires ). Je précise que la seconde partie sera écrite avec le point de vue d'Alexandre qui racontera un moment passé puis ensuite nous reviendrons au point de vue de Dora et il va se passer pleeein de choses... Belhonneur❤|

Promesses. (prof/élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant