Chapitre 5

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AMÉLIE



  Un mois à passé, et nous sommes aujourd'hui le 7 octobre. Mon concours de danse à lieu dans un mois, le samedi 8 novembre. Je descends lourdement les escaliers et arrive dans la cuisine.



«Maman?»



«Oui ?»



«J'ai une soirée ce soir, je peux y aller ?»



«Pourquoi tu me préviens toujours à la dernière seconde ?»



«Aller maman, c'est vendredi ! S'il te plait.»



«C'est à quelle heure ?»



«20h je pense.»



«T'as pas danse aujourd'hui ?»



«Si, mais c'est de 17h30 à 19h.»



«Bon d'accord.» dit ma mère d'un air exaspéré.



«Merci !»



  Je fais le tour de l'îlot central et lui donne un bisou. Après quoi je me prépare un petit-déjeuner.



                                 ***



  J'arrive au lycée et rejoins Zoé. On se fait la bise puis elle entame la conversation :



«Tu viens ce soir ?»



«Évidemment! Et toi ? T'es obligée de toute façon.»



«Bah oui que je viens !»



Je souris et pense soudainement à Alix.



«Et Alix ?» demandé-je.



«Je crois qu'elle veut passer la soirée avec son prince.»



  Julian. Ils sont ensemble depuis environ deux semaines. Ils se tournaient déjà autour, ils n'ont pas tardé à passer à la vitesse supérieure.



«Nous ne serons que deux alors !» fait Zoé.



«Exactement.»



«Anthony sera là ?»



«Je sais pas, et je veux pas savoir ! Pourquoi tu pose la question ?»



«Arrête de nier. Il y a un truc, ça se voit bien.»



«Oh et puis tu me soule, je veux pas parler de ça avec toi. Tu comprends pas de toute façon, j'ai beau vous dire que non, que je m'en contre-fou de ce type, vous continuez à me parler de ça. J'en ai marre !»



  Sur ce, je tourne les talons et m'en vais. Elle commence sérieusement à me taper sur les nerfs. Je l'entends m'appeler plusieurs fois en rigolant, mais je l'ignore, trop énervée pour discuter. La sonnerie retentit et je rejoins donc ma classe, sans ma meilleure amie qui est toujours à mes côtés d'habitude.

  J'arrive dans le local et prends un banc, où Zoé me rejoint quelques instants plus tard. Je tourne la tête vers la fenêtre, préférant regarder les arbres plutôt qu'elle.



«Amélie.. C'est bon je suis désolée. Je comprends que ça t'énerve et je parlerai plus de ça, promis. Mais fais pas la gueule pour ça s'il te plaît.»



  Je pivote et plante mon regard dans le sien. Je ne mets pas longtemps à rire. Je suis incapable d'être en colère contre elle, c'est incroyable. Elle se met très vite à rire avec moi. Le prof entre ensuite et le cours commence dans le silence complet.

Mon BadBoyWhere stories live. Discover now