Chapitre 37

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AMÉLIE

«Regarde !! Tu vois ? Elle est juste là !» s'écrie Anthony alors que nous arrivons dans Paris.


«Non, elle est où ??» se plaint ma sœur.


«Arrête de pleurnicher Margaux, et cherche. Écoute Anthony, et regarde où il te montre.» dit ma mère.


Cette dernière fait exprès de ralentir pour ne pas que la Tour Eiffel s'en aille trop rapidement de notre champ de vue. Ma petite sœur n'est jamais venue à Paris, et insiste donc pour la voir.


«Montre-moi !»


«Calme-toi.» lui dit Anthony. «Suis des yeux mon doigt. Regarde, on voit le bout.»


Elle plisse les yeux, puis les écarquille.


«Je la vois, je la vois !!! Elle est trop belle, maman, tu l'as vue ?»


«Oui, mon cœur.»


Je les observe à l'arrière, tous les deux. Margaux à droite, Anthony à gauche. Celui-ci me sourit et je fais de même. Ça fait deux heures et demie que nous roulons, et mes jambes sont engourdies. Heureusement que nous sommes bientôt arrivés !


«On ira la voir demain de plus près, et peut-être qu'on montera dedans.» annonce la mère.


Sur ces paroles, ma sœur saute littéralement de joie, ce qui me fait sursauter.


«Et dimanche, on fera quoi ? Qu'est ce qu'on ira voir ?»


Je lâche un rire amusé, et ma mère répond :


«Voyons Margaux ! À ton avis, pourquoi on est là ?»


«Bah... Pour voir la Tour Eiffel ?»


«Mais non ! C'est le concours de danse de Amélie, dimanche.»


«Oh... Zut j'avais oublié !»


«Oui je vois ça.» dis-je.


«Dans ce cas, j'ai hâte de te voir danser, Amélie !»


Je lui souris de toutes mes dents. Elle est quand même pas possible, ma sœur ! Mais je l'aime tellement !


  Nous entrons dans la ville et le GPS nous indique que nous ne sommes plus qu'à 500 mètres.


«Il y a l'air d'avoir pas mal de voitures, par là, je vais me garer ici.»


«D'accord, parfait.» dis-je.


«Ça ne vous dérange pas de marcher, hein ?»


«Mais non, maman !»


«On ne sait jamais...»


Le moteur se coupe et nous sortons enfin de la voiture. Je me dégourdis rapidement les jambes, et les rejoins au coffre pour prendre ma valise. Je n'ai pas pris grand chose, mais bon.


«Voilà ! Vous avez tout ?»


«Oui, oui !»


«Super, allons-y.»


Nous marchons tous les quatre vers notre hôtel. En moins de cinq minutes, nous y sommes. C'est vraiment magnifique. Bon, ce n'est pas un hôtel cinq étoiles, mais c'est très beau. Nous entrons dans un grand hall avec des bureaux d'accueils, il y a aussi des fauteuils et des tables basses un peu plus loin. Le carrelage en marbre résonne sous nos pas précipités. Nous nous postons devant le réceptionniste, un gars d'une quarantaine d'années. Il est très accueillant, et nous sourit :


Mon BadBoyWhere stories live. Discover now