Chapitre 7

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AMÉLIE



  Je me réveille avec un terrible mal de crâne. Je regarde autour de moi et constate rapidement que je me trouve dans une chambre qui m'est totalement inconnue. Je ne sais même pas ce que je fais ici. La luminosité de la pièce est aveuglante, je ne sais pas qui a laissé les rideaux ouverts mais c'est stupide. Je m'assois difficilement dans ce grand lit et mets ma tête entre mes mains. J'ai besoin de boire un peu d'eau. Je m'apprête à me lever quand la porte s'ouvre. Anthony.



«Salut toi. T'as dormi longtemps dis !»



Une panique m'envahit. Avons-nous couché ensemble ? J'ouvre de grands yeux.



«Je.. Tu.. Avons-nous.. ?»




«Non, ne t'en fais pas.»



«Où sommes-nous ?»



Il s'assoit sur le lit.



«Chez moi.»



«Pourquoi est-ce que je suis chez toi, dans une chambre, avec un mal de crâne abominable?»



Il soupire.



«Tu ne te rappelles donc de rien. C'est normal, après tout ce que tu as bu.»



«Attend. Ma mère est au courant que je suis ici ? Où est mon sac ?»



«À côté de toi ma belle.»



  Je regarde dans la direction indiquée et m'empare de mon téléphone. J'ai 7 appels manqués de ma mère, il y a une heure.



«Bref, euh je lui enverrai un message. Bon maintenant explique moi, s'il te plaît, ce que je fais ici avec toi.»



«Tu te rappelles de la soirée ?»



«Évidemment. Enfin, je me souviens qu'on en a fait une, mais les détails sont vagues.»



«D'accord... Amélie... Tu as failli coucher avec un gars.»



  Je faillis m'étouffer.



«Pardon ?! Avec qui ?»



«L'organisateur de la soirée, soit. C'est Zoé qui est venue à ma rencontre. Elle t'avait vue danser avec ce mec et après elle ne te trouvait plus. Nous sommes donc montés à ta recherche. Quand nous avons ouvert la porte de la chambre, vous étiez allongés sur le lit, en sous-vêtements, et vous vous apprêtiez à passer à l'acte. Je lui ai cassé la figure.»



«Mais c'est complètement insensé, je le connais même pas ce type !»



«T'étais ivre. De toute façon, c'est qu'un salaud qui a voulu abuser de toi. Il était totalement sobre.»



«C'est une blague ?»



«Je t'assure que non.»



«Ça n'explique toujours pas ce que je fais chez toi.»



«Tu n'étais pas bien du tout, t'arrivais à peine à marcher. Zoé devait être chez elle pour une heure du matin et moi mes parents n'étaient pas là. Je t'ai donc amenée ici. Dans la voiture, tu étais tellement dans les vapes qu'il pouvait y avoir tornade tu n'aurais pas cillé. Dès qu'on est arrivés et que je t'ai mise dans ce lit, tu t'es endormie d'une traite et tu n'as pas bougé jusqu'à maintenant.»



Mon BadBoyWhere stories live. Discover now