Chapitre 13

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AMÉLIE

  Quand je me réveille le lendemain matin, je suis sur le flan gauche, le torse d'Anthony collé à mon dos, et sa main autour de ma taille. Je me frotte les yeux et regarde son réveil qui affiche 10h42. Je devine qu'il dort encore en entendant sa respiration lente et régulière. J'aimerais bien me lever pour aller faire pipi mais j'ai peur de le réveiller. Tant pis. Je tente le coup. Je prend délicatement sa main posée sur mon ventre et la fait basculer de son côté, après quoi je me tire lentement des draps. Mes pieds nus se posent sur le parquet et je marche le plus discrètement possible jusqu'à la salle de bain. Je m'enferme dans celle-ci et fais mes besoins. Lorsque je reviens dans la chambre, il est réveillé, assis contre la tête de lit.



«Salut.» dis-je d'une voix enrouée.



«Hey.»



  Je vais m'assoir à côté de lui et lui fais un bisou sur la joue.



«Je t'ai réveillé ?»



  Il hoche la tête.



«Désolée.»



«C'est rien.» dit-il en souriant.



«T'as bien dormi ?»



«À merveille.»



  Il me fait son sourire charmeur qui m'a séduite dès le départ et je fond littéralement sur place. En plus de ça, il est torse nu, je peux donc voir ses abdominaux bien dessinés. Je me surprend à me mordre la lèvre inférieure et écarquille les yeux en stoppant net mon geste. Il l'a remarqué, puisqu'il éclate de rire.



«Quoi ? Je suis si beau que ça ?» demande-t-il, hilare.



  Je lui donne un léger coup de poing sur l'épaule en riant également.



«Non. À vrai dire, t'es moche.»



«Je vois pas l'intérêt de sortir avec un moche.»



  Je suis assez gênée et je me sens rougir. Il vient de dire que nous formons un couple, si je puis dire. Il me prend soudain la joue et pose délicatement ses lèvres sur les miennes. Là, ce n'est pas quelques papillons que je ressens dans mon bas-ventre, mais des milliers. Le baiser est très bref, juste de quoi nous mettre à l'aise.



«J'ai passé une très belle soirée.» me chuchote-t-il à l'oreille.



  Je me mets à sourire comme une débile et lui dit que moi aussi. Après quoi mon ventre se met soudainement à gargouiller.



«J'en connais une qui a faim !» dit-il en rigolant.



«On va manger ?»



  Je l'implore presque. Il se lève, enfile un training et je le suis jusqu'à sa cuisine. Je me rend compte seulement en bas que je suis juste en culotte et t-shirt. Bien qu'il m'arrive à hauteur des cuisses, c'est extrêmement gênant dans une maison qui ne m'est pas familière.



«T'inquiète, on est rien que tous les deux.» me dit-il en voyant mon malaise. «No souci.»



  Je lui souris timidement et nous prenons les chocapic dans son placard ainsi que du lait, deux bols et deux cuillères et nous installons à la table pour manger tout ça. Je suis face à lui, et je sens son regard se poser sur moi régulièrement. Je sens mes joues chauffer, signe que je rougis.



Mon BadBoyWhere stories live. Discover now