Intrus

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PDV Lexa

Je rentrais avec Danie assise à l'arrière, à me retaper le disque de Passe-Partout. J'essayais de me concentrer sur la route. Je regardais de temps en temps dans mon rétroviseur pour voir ce que faisait la petite. Je vis qu'elle s'était endormie, je pris donc l'initiative de fermer la radio. Le trajet fut bref puisque j'avais emprunté l'autoroute afin d'arriver plus rapidement que si j'avais pris les petites rues, une demi-heure de plus se serait rajoutée. 

Nous arrivâmes finalement. Je ne voulais pas réveiller Danie, alors je fermai la portière en silence. J'ouvris la sienne, la détachai, et la pris dans mes bras.  Je me dépêchai de rentrer. Je fus surprise de me faire accueillir par Clarke. Elle exprimait une drôle de tête. Elle s'approcha de moi et me chuchota à l'oreille.

- Il y a une femme dans le salon.

- Qui? lui demandais-je.

- Elle prétend être la tante des filles.

Je restai choquée. Que voulait-elle? Je lui fit signe que j'allais aller porter Danie dans la chambre et revenir après. Je montai donc, lui enlevai ses souliers, lui détachai les cheveux et le mis sous les draps dans son lit. Je lui fis la bise et descendis pour rejoindre Clarke qui m'attendait.

Quand j'arrivai, je vis la dame assise dans notre canapé. Elle portait un jolie costume gris et avait les cheveux bouclés roux. Je m'approchai lentement pour avoir le temps de la scruter. À ma vue, Clarke se leva et vint me prendre dans ses bras. Je voyais bien qu'elle était terrifiée, tout comme moi à vrai dire. Je la tirai vers le fauteuil pour qu'elle s'y assoit, elle allai prendre place ailleurs. Je croisai mes jambes, signe que cette femme avait toute mon attention.  

- Alors, que pouvons-nous faire pour vous chère dame? demandais-je en déplaçant mon bras droit sur un accoudoir.

- Je suis venue ici parce que je veux ravoir mes nièces.

- Mais nous avons déjà conclu le dossier. Elles sont désormais nos filles. dit Clarke calmement.

- Il en est hors de question que je laisse les filles de mon frère se faire élever par de vulgaires femmes gais. Vous allez les rendre malades. Vous êtes malades. C'est vrai, je peux savoir ce qui vous attire chez les femmes? Vous aimez bien les chattes? Vous n'êtes que des abominations de la nature, vous faites honte à la religion catholique! dit-elle en s'emportant.

On ne m,avait jamais parlé de la sorte. Je dois avouer que ça m'avait blessé. Pas que je remettais en perspectives mon orientation sexuelle, mais de savoir que certaines pouvaient penser ça de nous me rendait malade. Pourquoi les autres ne pouvaient-ils pas simplement comprendre que c'est l'amour que l'on porte l'un pour l'autre qui compte? Malgré ce, je tentais de garder mon calme. Je voyais bien que Clarke allait péter un câble. 

- Je crois qu'il serait temps que vous partiez. dis-je sans lui adresser un seul regard.

Elle sortit en furie de la maison. Clarke et moi n'avions pas oser parler. Pas parce que nous nous rendions compte qu'elle avait raison, mais parce que nous nous rendions compte de la triste vérité. Cette vérité qui était que seul une partie nous soutenait, pendant que l'autre était dégoûtée par nous, par l'amour que nous éprouvions pour l'autre.

Je sentis Clarke s'asseoir sur mes genoux. Je passai mes bras dans son dos et enfouis ma tête dans ses bras. Je crois que nous avions vécu un drôle de malaise. Mais il se termina rapidement quand j'ouvris la bouche.

- Je crois que l'on devrait commencer à se préparer pour aller chez mon frère. dis-je en l'embrassant une dernière fois.

- Je dis que l'on trouve une gardienne et que l'on n'y va que toutes les deux. enchérit Clarke.

- D'acc, je m'en occupe. répondis-je en filant dans la cuisine.

Clarke monta à l'étage pour se préparer pendant que je cherchais éperdument le numéro de téléphone de la gardienne.

- À et puis merde! Clarke! Je vais appeler ta mère!

- Quoi! T'as dit quoi?

- Laisses tomber! dis-je en composant le numéro de Mme. Griffin.

Bien entendu elle accepta comme à l'habitude et se trouvait justement en chemin. Puisque j'avais eu mon entrevu ce matin-là, j'étais déjà prête. J'attendais donc que blondie craby arrive enfin. Quand elle eut enfin fini, sa mère cogna au même moment. On lui ouvrit et on la salua avant de prendre la route pour un bon quart d'heure.

- Éclipse du trajet -

Nous arrivâmes finalement chez mon grand frère, qui j'espérais tenait le coup. Clarke pris l'une des bouteille de vin que nous avions acheté sur la route et cogna à la porte. Je lui embrassai le cou une dernière fois avant que la porte ne s'ouvre. Je vis Lincoln qui tenait Alliha dans ses bras tout souriant et Octavia qui cuisinait en arrière. Ils avaient l'aire plutôt bien pour de nouveaux parents. Nous entrâmes et fîmes la bise à tout le monde, y compris bébé princesse. Clarke fila à la cuisine pour aider Octavia, puis quant à moi, je pris place dans le sofa à côté de Lincoln qui sirotait son Coca-Cola. Il avait mis sa fille dans son berceau afin d'être mieux disposé à interagir avec nous tous.

- Alors comment vont les filles?

- Bien, je dirais. Et toi? comment ça se passe ici depuis votre retour de l'hôpital?

- Tu sais, on a aboli une nouvelle règle qui veut que chaque semaine, c'est à l'autre de se lever durant la nuit pour nourrir ou changer la petite. Comme cette semaine, c'est moi, mes à partir de lundi, ça va être à Octa. me répondit-il.

Je ris un peu en pensant que nous n'avions aucun problème de ce genre avec Athéna qui faisait des nuits complètes. On nous appela de la cuisine. Nous nous sommes levés et avons rejoint nos interlocuteurs, qui comme on s'y attendait étaient Clarke et Octavia.

- C'est prêt. nous dit simplement Octa.

Nous nous dirigeâmes vers la table et prîmes place, Lincoln et Octavia d'un côté de la table, et Clarke et moi de l'autre.  Ma belle-soeur nous avait préparé des pâtes au pesto et aux olives noires. C'était succulent. C'est là qu'elle engagea la conversation.

- Alors, vous savez où vous allez l'inscrire pour le jardin d'enfance? et la pré-maternelle?

- Tu sais Clarke, elle n'a que deux semaines. Ce n'est pas maintenant qu'elle y ira. dit Lincoln en souriant bêtement comme il faisait quand nous étions petits et qu'il osait rire de moi qui avait le dont de me foutre dans le pétrin.

Je ris à mon tour et pris la main de Clarke dans la mienne sachant qu'elle se sentait ridicule.  Octavia se redressa sur sa chaise un peu agitée, ce qui eut le pouvoir qu'elle ait toute notre attention.

- Je dois vous avouer quelque chose les filles. commença-t-elle. Vous savez la photo de vous, celle qui a prouvé à tout le monde que vous êtes déjà sorties ensemble? Et bien la personne qui a pris la photo, et bien c'est moi.

Coucou les amis! Voici le chapitre 13! Il n'en reste plus que 7 OMG! Je vous poste ce chapitre aujourd'hui puisque j'en serai en incapacité ce weekend. La semaine prochaine également, je pars au Saguenay pour le basket. Mais ne vous inquiétés pas, je serai là durant toute la semaines de relâche! Puis j'ai vu ce matin que ma fanfic est passé #90 dans la catégorie Fan fiction, c'est malade! Merci du soutien guys!



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