Chapitre 3

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Un gros lemon pour vous, bande de pervers! 8D

Profitez-en bien parce que ce sera le seul que vous aurez avant un bon moment!


Chapitre 3.

-Je vois que tu ne sais toujours pas où mettre les pieds : je suis encore en train de me demander comment tu as pu aboutir ici, me nargua-t-il.

Ça y est, il ne manquait plus qu'il apprenne mes problèmes d'argent, maintenant!

-De l'argent facile, je ne suis pas pour cracher dessus, je rétorquai, toi, tu dois t'y connaître en argent facile, hein? Tu sais ce que ça fait d'avoir juste à tendre la main pour avoir de grosses liasses. Ouais, j'ai reconnu ton nom : « Blackwood », comme la grosse multinationale du même nom, tu dois être leur sublime héritier, les poches plein aux as du pognon de ton papa!

J'étais un peu jaloux et je n'y pouvais rien. Ce mec pouvait avoir tout ce qu'il voulait rien qu'en faisant teinter une clochette, alors que je devais me tuer à l'ouvrage – un boulot que je n'avais même pas encore trouvé, d'ailleurs – pour obtenir une somme misérable à la fin de la semaine.

Un éclair de rage traversa le regard couleur miel de Blackwood. Il attacha brusquement la laisse à mon collier et tira dessus, réduisant l'espace entre nos deux corps à rien du tout. Pressé contre son torse que je devinai musclé, presque étranglé, je soulevai le menton pour croiser son regard. Sa mâchoire était crispée et ses yeux brillaient de rage.

-Ne parle pas de ce que tu ne connais pas!

Oh, oups, visiblement, j'avais touché une corde sensible et monsieur était énervé. J'en serais presque désolé.

-À ce que je sache, ce n'est pas dur de gérer un héritage de plusieurs milliards quand il y a des centaines de personnes pour le faire à ta place.

Ce n'était pas que je ne voulais pas me la fermer, mais j'avais vraiment de la difficulté à me taire quand on me contredisait, même si je courais droit dans les ennuis. Disons simplement que j'étais du genre obstiné.

Le regard de Blackwood était toujours aussi dur, mais sa poigne sur la laisse se relâcha un peu. Il se calma, plus ou moins. Un sourire inquiétant étira bientôt ses lèvres.

-Tu peux dire ce que tu veux, Dylan, mais ce soir, tu ferais mieux de te la boucler un peu parce que chaque millimètre de ton corps m'appartient pour cette nuit et je peux en faire tout ce que je veux.

-Enculé, ne puis-je m'empêcher degrogner entre mes dents serrées.

En vérité, j'aimais le trashtalk et c'était diablement excitant de jouer à ce petit jeu de l'esclave et du maître. J'avais vendu ma virginité, donc je savais très bien ce qui m'attendait. J'étais consentant.

Pour toute réponse, son sourire s'agrandit.

-Je pense que tu as compris. Viens, il y a des chambres par là.

Il m'entraîna dans un couloir où des portes s'alignaient. Il en choisit une et la poussa. Nous pénétrâmes dans la pièce à l'image du reste du club : chic et propre. Il referma ladite porte derrière nous, puis se tourna vers moi. Il lâcha la laisse.

-Au fait, je risque d'être violent – désolé, c'est ta première fois avec un homme –, mais tu ne peux que t'en prendre à toi-même parce que tu m'as énervé. Du coup, si tu veux crier un nom pendant que je te baiserai, tu peux gémir « Elijah ».

Ah, première nouvelle, l'enculé a un nom. Tiens, voilà qui le rendait déjà un peu plus humain à mes yeux, mais pas moins enfant pourri gâté de riche, malheureusement. Avais-je oublié de dire que j'étais le roi du sarcasme?

Love affairWhere stories live. Discover now