Épilogue

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Épilogue.

-Aller, dépêche-toi!

-Je me dépêche, je me dépêche!

Je bousculai Samuel en passant avec mon large plateau, direction le four.

J'avais finalement terminé mes études. Avec mention, en plus. Mon job au club de Simon m'avait fait prendre conscience d'à quel point j'aimais cuisiner. Il était donc logique que j'oriente mes études de ce côté-ci. J'ai donc eu mon diplôme de chef cuisiner.

Ce que m'avait dit le majordome des Blackwood (enfin, ex majordome) ne m'était pas sortit de la tête. Je l'avais donc contacté et lui avais exposé mon projet. Il avait toute suite été très emballé par l'idée. C'est ainsi que – refusant toute subvention de Elijah ou autres – quelques mois plus tard, nous avions acheté un local en plein centre-ville, tout près de là où mon petit-ami travaillait.

Aujourd'hui, recevions famille et amis pour l'ouverture officiel de notre restaurant trois étoiles. Elijah m'avait soutenu tout au long dans mon projet et je lui en étais sincèrement reconnaissant, parce qu'il fallait dire que le stress me submergeait vite. Le repas que je préparais pour tout le monde était en quelque sorte pour les remercier de m'avoir supporté durant ces longs mois d'angoisse et d'euphorie.

Bip! Le four sonnait. Je sortis mon plateau avec les mitaines et le déposai sur le comptoirs. Avec l'aide de Samuel, je montai les assiettes une par une, puis les installai sur le chariot. Je poussai celui-ci en dehors des cuisines pour rejoindre les deux tables de bois que nous avions dû unir pour pouvoir accueillir tout le monde.

Il y avait, bien sûr, Elijah qui se leva à mon approche pour me voler un baiser sous les clameurs des autres, puis qui m'aida à servir tout le monde.

Il y avait aussi ses parents, fraîchement revenus d'un tour de l'Europe, plus heureux et bronzés que jamais. C'était comme si j'avais de parfaits inconnus sous les yeux, tant ils avaient changés (dans le bon sens du terme, évidemment). Ils prévoyaient repartir pour l'Asie et peut-être l'Amérique du Sud ou l'Australie par la suite dans à peine une semaine. Ils avaient eu la piqûre du voyage.

Mon père était aussi là. Il avait repris du poils de la bête et, d'après ce que j'avais entendu entre les branches, j'allais peut-être avoir bientôt une nouvelle belle-maman...! J'étais très heureux pour lui. Je n'oublierais jamais ma mère, mais mon père devait continuer de vivre.

Ensuite, il y avait Rob qui, comme d'habitude, faisait le bouffon. Et ça semblait fonctionner puisqu'il faisait rire tout le monde. À côté de lui, il y avait une jolie petite fille en robe rouge avec des poids noirs et une barrette en forme de coccinelle dans les cheveux qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau : Léa, la prunelle de ses yeux. En quelques secondes seulement, sa petite bouille d'enfant avait fait craquer tout le monde.

Finalement, Sam et Simon était là aussi, se tenant la main sous la table.

Tous ceux que j'aimais étaient là et je ne savais pas quoi demander de mieux. Les affaires d'Elijah étaient prospèrent, le miennes – je l'espérais – allaient le devenir et nous avions réussis à traverser tous les obstacles s'étant dressés sur notre chemin.

Nous terminâmes de servir tout le monde et je pris ma propre assiette, m'assoyant entre Elijah et Rob. Je jetai un regard à mon meilleur ami qui galérait à faire manger des brocolis à sa petite fille, me moquant ouvertement de lui.

-Tu sais, lui dis-je, il te faudrait vraiment quelqu'un de plus doué que toi pour faire ce genre de choses-là. Maintenant que tu as réussi à me caser avec Éli', qu'est-ce que tu attends pour nous présenter quelqu'un toi aussi? À quoi te sert ta si cher carte de membre du club si tu n'y rencontres jamais personne?

-Oh, c'est juste qu'il ne raconte pas! S'exclama Simon depuis l'autre bout de la table en pouffant. Il repartait tous les soirs avec un garçon différent, mais depuis une semaine, environ, il fréquente le même gars au club sans jamais aller plus loin avec lui. À croire qu'il est amoureux!

-Mon club fonctionne! Rajouta Sam, bourru.

À côté de moi, Rob s'empourpra. J'en profitai pour l'agacer.

-Alors, tu es amoureux et tu ne m'as rien dit? Quel vilain garçon!

-Papa est amoureux! Répéta sa fillette à plusieurs reprises.

Devenant de plus en plus rouge, Rob leva son verre pour tenter de changer de sujet :

-Bon appétit à tous!

Nous éclatâmes de rire et commençâmes à manger.

Vraiment, je ne pouvais pas rêver mieux. 

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Voilà, cette histoire est terminée après près de 1k de vos adorables commentaires qui m'ont fait rire, sourire et donner envie d'écrire, près 45k de vues, 45 chapitres, 1 épilogue, 110 pages OpenOffice, 49 953 mots et 289 102 caractères. 

Je ne vous remercierai jamais assez pour votre soutient durant les mois qu'à duré l'écriture de cette histoire. Ça a vraiment été merveilleux! 

Cette histoire, j'étais supposée la terminé à la fin des vacances d'été, mais elle m'a tellement inspirée que j'ai dépassé mon objectif d'un mois entier! Néanmoins, c'est avec fierté et nostalgie que je met le point final. 

Je pense écrire un spin-off sur Rob parce que, lui aussi, il mérite de trouver l'amour avec un grand A! ♥ Vous en pensez quoi? Je n'ai pas encore réfléchi à l'histoire qui en découlera, mais comme vous avez pu voir, je l'ai un peu introduit vers la fin de cet épilogue. 

Bon maintenant, je vais tenter de finaliser plusieurs de mes autres projets qui traînent sur les étagères depuis des mois et des mois... ahah! ;') 

Merci encore, je vous aime 

Love affairOù les histoires vivent. Découvrez maintenant