Chapitre 35

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Ce chapitre, c'est du lemon et que du lemon! Si vous n'aimez pas ce type de littérature, sachez que la non-lecture de ce segment ne changera rien quant à la suite de l'histoire! Pour les autres, bonne lecture!

Chapitre 35.

Je mordillai sa lèvre inférieure, puis embrassai sa mâchoire, y déposant une traîné de baisers. Je descendis dans son cou, embrasant la peau sensible qui s'y trouvait. Je mourrais d'envie d'y laisser ma trace, de dire au monde entier que cet homme m'appartenait. J'aspirai donc la peau entre mes dents pour y imprimer une empreinte violacée. Elijah ne parut pas s'en soucier. Il gémit contre moi, sa chaleur cramponnée à mon corps. Chacun des sons qu'il faisait semblait se répercuter directement au creux de mes boules, faisant se contracter ma queue à nouveau déjà bien dressée. Parfois, la vingtaine avait ses avantages; je me rechargeais vite...!

Pressé, je me dépêchai de délester Elijah de son pantalon pour dévoiler ses jambes galbées, et surtout ses cuisses fermes. Mon regard s'accrocha au renflement de son boxer. J'en salivai presque. Jamais je n'aurais cru avoir autant envie d'un autre homme dans ma vie.

-Est-ce que c'est la nuit de noce que tu ne m'as jamais donné? Me demanda la voix rauque d'Elijah.

Je donnai un gentil coup de dent dans son épaule.

-Bon Dieu, je te ferai mille autres nuits de noces!

Surtout s'il daignait me laisser dominer nos embrassades... Je tiraillai l'élastique de son sous-vêtement, me sentant d'une humeur coquine. Je traçai du doigts les contours de sa virilité par-dessus le tissu de son boxer, le faisant aussitôt haleter, les prunelles dilatées par le désir.

-Aller, ne me fais pas languir, Dylan.

Et je ne me fis pas prier. Son boxer disparut en un claquement de doigt, suivit par son veston, sa cravate et sa chemise. Je me reculai un peu pour avoir une meilleure vue, puis ma bouche replongea sur la sienne, la dévorant. Je fis glisser un doigt le long de sa gorge jusqu'entre ses pectoraux, puis retraçant la forme sculptée de ses abdominaux.

-Si parfait, murmurai-je sur un ton révérencieux.

Il baissa instantanément les yeux, refusant de croiser mon regard. Je fronçai les sourcils, contrit.

-Qu'est-ce que ça te coûterait de me croire? Lui demandai-je en embrassant la ligne de sa mâchoire pour lui faire remonter la tête.

-Je ne suis pas parfait, Dylan, loin de là même.

-Tu es parfait pour moi.

Je posai mes mains sur ses épaules et le serrai contre moi. Ensuite, mes doigts s'aventurèrent vers ses omoplates et je le sentis se raidir sous moi. Je compris alors le problème. Je touchai les cicatrices de son dos, gravées dans sa chaire, celles qui ne disparaîtraient jamais. Il frissonna.

-Ça aussi, rajoutai-je, c'est parfait...

-Ne dis pas ça, elles sont affreuses.

-Elles font partie de toi.

J'embrassai son épaule. Je mourrais d'envie d'embrasser ses cicatrices pour lui prouver que je ne les trouvais pas dégoûtantes, mais il me faisait face et je ne pouvais pas. J'essayai donc de le convaincre de me croire lorsque je lui disais qu'il était parfait en lui montrant que j'aimais son corps, chaque centimètre de sa peau. Ma main vint s'enrouler à la base de son sexe qui malgré le fait qu'il avait un peu perdu en vigueur, était toujours bien dur. Cependant, aussitôt que je le touchai, il ne tarda pas à redevenir aussi vigoureux qu'au départ, se tendant à bonne hauteur, tout près de son ventre. Son souffle se coupa immédiatement et il gémit près de mon oreille.

Love affairWhere stories live. Discover now