Cal & Sam

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Cal sentait sa présence derrière lui, elle était bruyante et énervante. Il n'en pouvait décidément plus et avait besoin qu'on l'aide, qu'on vire cette sangsue de vers lui.
Cal tu es grand, tu peux le faire tout seul.
Oui vas-y. Elle est à deux pas derrière toi.
Elle s'appelle Bae. C'est un agent de la CIA.
Ni une ni deux il se retourna vers la jeune femme et lui fit face, grand et imposant. La seule solution rationnelle lui sembla être la violence. Il se mit à lui crier dessus si fort que cela raisonna dans les couloirs de Fort Meade :

- Laisses moi tranquille ! Dégage! Fous moi la paix ! Je n'ai pas besoin que l'on me suive ! Cesses de me harceler!  Si ton égo à la con se remet pas d'une impolitesse alors tu n'iras jamais plus loin que le bout de ton petit nez retroussé de truie grossière ! T'es agent de la CIA ou une princesse ? Personne ne s'inclinera devant toi !

Par la suite il se mit à l'insulter si méchamment avec tellement d'inventivité que même un charretier en aurait rougit. Mais c'était un moyen de défense comme un autre, il se sentait réellement harcelé par cette fille qui aurait juste pu passer outre son impolitesse.
Sam qui passait dans les couloirs non loin pour se rendre à son bureau s'arrêta en entendant les cris. Il murmura :

- Mais ce ne serait pas mon petit Cal qui cri ainsi...?

Rapidement et avec l'inquiétude déformant son visage, il pressa le pas. Heureusement pour Bae, il arriva au bon moment car Cal, qui n'en laissait pas placer une à la jeune fille commençait à s'en prendre à elle physiquement. Non seulement il lui en tourna une avec une force assez surprenante, mais en plus il allait la pousser. Sam le ceintura avant qu'il n'achève son second geste et le tira en arrière en parlant fermement :

- Cal calme toi. Raconte moi ce qui c'est passé.

Le trentenaire mis un petit moment avant d'immobiliser Cal dans ses bras avant d'écouter ce dernier lui raconter avec haine et animation ce qui c'était passé. Sam récapitula en s'adressant à Bae, le ton poli et la voix douce, sans aucun intention de réprimander :

- Il vous aurait bousculé en refusant de s'excuser et vous l'avait porté jusqu'à la piscine pour le jeter à l'eau si il refusait toujours de vous présenter ses excuses. Il vous aurait insulté, se serait débattu et vous l'auriez suivit une fois qu'il s'était libéré voyant pourtant qu'il était assez en colère...Il vous a insulté et vous a mis une claque. Je ne me trompe pas ?

Ok il avait plus spécialement envie d'être diplomate mais resta tout de même agréable. C'était l'occasion d'expliquer à l'agent sans doute très respectable de comment se conduire avec la boule de nerf qu'était le jeune homme qu'il tenait fermement.

- Mademoiselle, je vous présente mes excuses pour le comportement offensant de Aïden. Manquer à la politesse parce que l'on est malade n'est pas une excuse, pour le coup il a juste été désagréable. Néanmoins, en qualité d'agent de la CIA et aussi intelligente que vous devez être pour demeurer ici, vous ne devez pas ignorer qui sont les médiums ici et qu'ils ne sont pas plus différents de nous. Ainsi il requiert de les traiter avec autant de respect que je m'adresse à vous en ce moment. Et menacer quelqu'un de le jeter dans une piscine pour un entêtement malpoli n'est pas respectueux d'autant plus qu'il n'est pas votre ami et qu'il ne sait pas nager. Vous auriez pu le tuer, j'espère que vous saisissez la portée que votre geste aurait pu avoir.

Sam fit une courte pause dans sa prise de parole, rester tranquille et poli tout en parlant aussi longtemps demandait du souffle. Sur le même ton didactique il reprit :

- Par la suite, je ne doute pas que vous ayez votre propre caractère et qu'il est normal d'être irrité par une telle arrogance. Malheureusement, et je vais me répéter, Aïden est malade. Il ne contrôle pas ses humeurs et autant dans votre intérêt que dans le sien, car la santé et la sécurité de tout le monde m'est importante, je vous demanderez de le laisser tranquille à l'avenir quand vous remarquez qu'il est en colère ou triste. Ou alors de le prendre avec des pincettes si vous vous en sentez capable. Ceci sera salvateur et pour vous et pour l'avancée du Projet Stargate. Je ne doute pas un instant que la victoire américaine est la chose que vous souhaitez le plus ardemment. N'est ce pas ?

Son discours ne comportait pas un mot plus haut que l'autre. Tandis qu'il parlait, ledit Aïden s'était calmé et appuyait son dos frêle contre le torse de son psychiatre papa poule en regardant Bae.

Projet Stargate - Fort MeadeHikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin