Chapitre dix-huit - partie un

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Quand je me réveillais le lendemain, je vis ma femme de chambre se tenant au pied de mon lit.

En train de me regarder, tout simplement.

- Oui ? demandai-je en grognant, regardant sur le côté pour me rendre compte que Harry n'était pas dans le lit.

- Le Prince vous veut dans le jardin de roses, dit-elle calmement.

- D'accord, j'étirai mes bras par-dessus ma tête, laissant échapper un bâillement. Quand je la vis encore au bout de mon lit, je lui dis : tu peux t'en aller maintenant.

Ses petits pas furent la seule chose que j'entendis avant que la porte se ferme. Quand elle fut partie, je laissai échapper mon souffle que je retenais. Seigneur, pour une quelque contre raison, cette fille me faisait me sentir... étrange. Je me sentais en effet comme si elle me regardait continuellement.

Attendez.

Pourquoi Harry me voudrait dans le jardin des roses ?

Je regardais par la fenêtre pour voir que le soleil venait juste de se lever, éclairant la terre, et seigneur, il y restait encore de la rosée fraiche sur le gazon. Il devait être à peine sept heures du matin. Je ne me levai pratiquement jamais si tôt, alors pourquoi Harry me lèverait à cette heure ?

Mais néanmoins, j'étais mieux de ne pas dénier les ordres de mon mari. Je mis un mince peignoir rouge, qui était mis pour des évènements insignifiants, et je tournais mes longs cheveux noirs dans un chignon. J'allai me soulager dans la salle de bain avant de mettre quelques souliers confortables et de m'aventurer vers la porte.

Cependant, je me figeai quand je remarquai ce qui était accroché à la porte.

Une seule rose rouge.

Une rose du jardin.

Je levai un sourcil à cette vue. Je savais que la rose ne pouvait pas être apparue accidentellement ici. Non – quelqu'un devait l'avoir mis là.

Harry.

Que faisait-il ? Mon esprit tourbillonnait de pensée, et je vis une note accrochée contre les pétales, contre les épines. Je la pris et lu l'écriture à la main d'Harry, et un sourire illumina mon visage quand je finis de la lire.

Chérie, s'il te plait, viens me rejoindre dans le jardin.

J'ai besoin de te parler, mais ne t'inquiète pas, c'est rien de mauvais.

Et je sais que ta fleur préférée est la rose, mais honnêtement, sa beauté est beaucoup moins grande que la tienne.

Cliché, je sais, mais vrai.

Harry.

Harry n'était pas du genre à lancer des compliments comme cela. Il faisait parti des gens qui aimaient cacher ses vrais sentiments avec une façade dure; il était le genre de mec à montrer ses émotions avec des petites choses.

Alors ceci était une grande surprise.

J'ouvris la porte de notre chambre et mon sourire s'agrandit, s'étirant d'oreille à oreille (ou comme je le pensais).

Il y avait des roses partout, on dirait.

Des bouquets sur les côtés, et des roses s'étalant sur le sol.

Je marchais le long des corridors en admiration, n'entendant pas les bruits provenant d'en bas comme d'habitude. Quand j'arrivais aux escaliers, les roses avaient disparu, mais je pouvais voir encore les raisons de la piste qui me dirigeait vers la porte arrière.

Only the Lonely [V.F] h.sKde žijí příběhy. Začni objevovat