Nouvelle alarmante

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Bonne lecture !

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PDV Jungkook:

J'ai cogité. Oh putain, oui, j'ai cogité. Je tournais sans arrêt dans mon esprit, tout le déroulement de ma vie. De ma venue au monde, jusqu'à maintenant. Je me suis posé sur mon lit, ne trouvant pas le sommeil. Même lui, il semblait vouloir m'abandonner. Et puis, j'ai réfléchi. Je me disais, mais pourquoi? Mais aucune réponse ne me venait. J'essayais tous les raisonnements possibles, aucun ne fonctionnait. À croire que j'étais maudis. Ouais, c'est ça. J'avais cette impression amère, celle d'être le souffre douleur du monde entier. Comme si, tout le monde voulait et aimait me voir agoniser. Et je me répétais, pourquoi? Toujours aucune réponse. Je me disais que, la vie était faite ainsi et qu'il fallait l'accepter. Enfin, c'est ce que j'essayais de me dire. Je n'y arrivais plus. Je n'arrivais plus à espérer le moindre bonheur dans ce monde de malheur. J'avais pour conviction de souffrir jusqu'à la fin de ma vie. Né dans un gang sans intérêt, mort à cause d'une balle égarée... Parce que oui, j'avais vu la fin de ma vie comme ça. J'ai toujours souffert, et rien qu'à l'entente du mot "guerre", j'étais persuadé d'y passer. Tel était mon destin, selon moi et mes pensées.

Mais la souffrance a été encore plus dure quand j'ai su que la mort ne m'avait pas dans sa ligne de mire. Mais, n'est-ce pas une façon de me tuer en prenant l'être le plus cher à mes yeux?

Je me demandais ce que j'avais fais de mal. Pourquoi, pourquoi fallait-il que ça tombe sur ma gueule? Et littéralement sur la sienne?

Je ne crois pas mériter mon sort. Je ne crois pas non plus qu'il ait mérité le sien.

Je ne comprends pas. En réalité, je n'ai jamais compris. Quand j'y pense, j'ai tellement envie d'en rire, cette vie est improbable.

Je serais prêt à m'arracher les yeux de la tête pour comprendre la situation. Je ne me souviens pas avoir été un enfant difficile. Ni délinquant ou quoi que ce soit d'autre qui pourrait me faire regretter les circonstances actuelles. Est-ce les aléas de la vie?

Mais alors si c'est le cas, elle n'est pas si belle. La vie est copine avec la mort, quand l'une ne te veut plus, l'autre te reprend pour se jouer de toi. C'est comme ça que ça marche, et tout le monde le sait.

Quand j'y pense, j'aurais dû me la prendre, cette putain de balle. Il n'avait pas le droit de partir comme ça. Il est vrai que je ne connaissais pas trop son enfance, parce que parler de ça revenait à parler de la mienne et je ne voulais pas. De toute façon, comment parler d'une chose que l'on n'a jamais eu?

Alors même si je n'ai jamais connu son passé, je savais au moins qu'il avait un père aimant. Il avait une famille, minime soit-elle. Il en avait une. Je sais qu'il n'a pas vécu d'enfer, de ses dires, son père était assez laxiste. Bien que mal élevé sur les bords, son fils n'était pas de mauvaises intentions.

Ce qui contrastait avec moi puisqu'au final, je ne connaissais le mot "famille" que par le biais de l'apprentissage de notre langue. Je ne savais pas ce qu'il voulait dire. Il n'avait aucune valeur pour moi. Je ne lui portais aucune attention, je n'en ai jamais eu. Une différence qui ne m'a pas échappé..

Il n'avait peut être pas tout pour être heureux, mais il méritait de l'être. Sa place n'est pas sous terre, mais bel et bien sur Terre.

Je regardai le support sur lequel un corps se reposait, le teint livide et le visage fermé.

Je contemplai ses traits fatigués et abîmés par mes propres poings. Son échine paraissait si fragile à ce moment, qu'il semblait tout bonnement sans vie.

Him or themDove le storie prendono vita. Scoprilo ora