psycho

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* cette imagine ne comporte aucun caractère sexuel.

Je m'engageais dans l'allée gravioneuse qui me désignait mon nouveau lieu de travail.Il était large et gris contrastant avec le ciel bleu et à la chaleur écrasante de la Californie qui me faisait suinter.Je m'empressais donc de rentrer dans le batîment.

Je pénetrais dans une salle composée uniquement de quelques chaises et d'un bureau où une jeune femme y tronaît.Je m'avançais vers celle-ci.Elle était un peu plus vieille que moi, brune et avait de petits yeux bleus.Il me fallût toussôter pour attirer son attention.

« -Je ne vous avez pas vu.

-Ce n'est pas grave. Je m'appelle Olivia Jonhson, je suis psychologue spécialisée dans la criminologie.Je suis ici pour m'occuper du patient Styles.» Lui dis-je en lui tendant ma carte d'identité.La brune consulta son agenda et sans relever la tête répondis :

« J'appelle Monsieur Smith.Asseyez vous en attendant.» Je pouvais discerner de l'agacement dans sa voix.J'essayais de ne pas relever et partie m'asseoir.Au moment où j'extirpais mon téléphone de ma poche Monsieur Smith fit son apparition dans la pièce.Je me levais aussitôt.

Mon patron était petit, chauve et maigre mais son sourire montrait qu'il appréciait la vie.Ce qui m'éttonais en pensant au lieu dans lequel il travaillait.

Il me tendis sa main devenue moite en raison de la chaleur.

«-Enchanté Mademoiselle Jonhson.Avez vous fait bonne route ?

- Moi de même Monsieur Smith et oui très bonne, merci.» Après nous être échangé quelques banalitées nous nous étions retrouvé dans son bureau, revoyant le contrat.

«- Avez vous consulté les documents de l'affaire Styles que je vous avait envoyé ?

-Oui et j'ai aussi fait mes propres recherches pour savoir quelles sujets j'aborderais avec lui.

-Bien.Sachez que vous êtes la cinquième psychologue à le consulter en un an.Préparez vous à être brusquée.

- J'y veillerai monsieur.

-Sinon pour les horaires vous commencerai demain matin à dix heures pour que le patient est le temps de se préparer et vous terminerai vers les dix huit heures.Chacune de vos séances duront une heure.Nous avons aussi un système que nous avons installé depuis longtemps, chaque cellule possède une alarme que vous pouvez déclencher en cas de grave besoin. » J'hochais la tête d'un air décontracté même si au fond, j'angoisse.

Monsieur Smith m'avait ensuite proposé d'aller me montrer la cellule de mon futur patient. Nous marchions depuis plusieurs minute dans les longs couloirs droits et bétonnés de l'asile.Nous parcourions des dizaines de portes quand soudain mon directeur s'arrêta devant une onzième cellule, la seule ayant une fenêtre dirigée vers le couloir.

Mon supérieur se racla la gorge avant de lançer :

«-Regardez par la fenêtre si vous le souhaitez.Il ne vous verra pas.» Hésitante, je marchais doucement vers celle-ci ne faisant guère attention où je mettais les pieds et sans savoir comment, mes jambes s'entrechoquerènt me propulsant contre la vitre la faisant vibrer à travers la cellule du détenu.

Soudain mes yeux croisèrent les siens.Il ne me voyait pas, mais on aurait tout dit comme.Son regard me boulversait.Il n'avait pas ouvert ses volets il me fallait donc plisser des yeux pour le regarder.Il était assit dans le coin de la pièce.Il avait placé ses mains autour de ses genoux, recroquevillé sur lui même et il semblait fixer un point inexistant, à la recherche de ma présence derrière cette vitre, sans doute.

histoires courtes. Where stories live. Discover now