Chapitre 39 : Je crois en toi !

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- S'il vous plaît ! Vous devez me laisser entrer

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- S'il vous plaît ! Vous devez me laisser entrer. C'est important.

- Et pourquoi ? Vous lui avez brisé le cœur. Cracha Pascal.

- Je sais, oui... Et je m'en veux terriblement ! Laissez-moi lui parler. Insista Eugène.

- Donnez-moi une seule bonne raison de le faire. Rouspéta-t-il en posant un doigt sur son torse.

- Je ne veux pas regagner sa confiance, comme vous le pensez. Soupira-t-il.

- Alors il s'agit de quoi ?

- Je veux qu'elle regagne confiance en elle. Il faut qu'elle continue... Qu'elle continue les recherches. Il faut qu'elle retrouve ses cousines ! Qu'elle puisse se débarrasser de Gothel ! Je ne veux que son bien... Je vous le jure.

L'homme à tout faire soupira. Depuis qu'Alice avait su la vérité, il essayait de la protéger, de faire ce qui est juste. Elle refusait de le voir et il se contentait de maintenir Eugène à l'écart. Pascal comprenait la douleur qu'elle avait pu ressentir, alors qu'elle commençait à donner son cœur à cet homme.

Mais ce dernier continuait de s'acharner, revenant jour après jour dans l'espoir de pouvoir franchir la porte de sa chambre où elle avait trouvé refuge. Pascal fit la moue, ne sachant pas quoi décider. Ces arguments étaient valables et plutôt convaincants. Lui aussi voulait qu'Alice en finisse avec tout cela. Il vit l'idée qui illumine le regard de son interlocuteur.

- Bon... Qu'est-ce que tu comptes faire ?

- J'ai peut-être une idée. Mais pour que ça marche. Je vais avoir besoin de toi.

- Dis-moi.

Alice suivit son fidèle ami à travers les rues de Paris

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Alice suivit son fidèle ami à travers les rues de Paris. Elle croisait les bras en guise de mécontentement. Pascal ne voulait rien lui révéler sur leur destination, la frustrant un peu plus à chacun de ses pas. Elle n'avait pas conscience qu'intérieurement, son ami ne pouvait que sourire. Son comportement était si enfantin qu'il en était touchant plus qu'autre chose. Murés dans un profond silence, ils poursuivirent leur route jusqu'à un grand bâtiment culturel et symbolique de la capitale française. Les moulures sur les murs en pierre et les dorures ornant les sommets provoquaient toujours autant d'émotion, surtout pour la jeune Alice. L'Opéra de Paris symbolisait ses rêves les plus fous, mais surtout les moins réalisables. La féerie se mélangeait à la tristesse. Un soupire passé ses lèvres.

La Force de t'aimerWhere stories live. Discover now