Chapitre 46: Nos yeux avaient promit de se revoir

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Début juillet 1944

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Début juillet 1944.

Des bruits assourdissants remplissaient les murs du foyer. Elsa' ouvrit rapidement les yeux, les sens en alerte. Elle alluma sa lampe de chevet. Elle jeta un coup d'œil à son réveil. Il indiquait 4 h du matin. Qui pouvait bien faire autant de vacarme à une heure pareil ? Les pleurs du plus jeune décidèrent Elizabeth à sortir de son lit. Elle enfila sa robe de chambre tout en sortant de l'unique pièce où elle trouve de l'intimité. Éliane alla se réfugier entre ses jambes. Cependant, la mère de famille n'eut pas le temps d'apaiser sa progéniture que les bruits se décuplèrent. C'était de véritable tambourinement contre la porte d'entrée. La jeune femme se tourna vers la nourrice qui les a rejoints.

- Mary Poppins, gardez les enfants ici. Je vais aller voir.

- Fais attention, maman. Gémit Daniel, apeurer.

Elizabeth lui adressa un sourire réconfortant avant de descendre les escaliers jusqu'au rez-de-chaussée. Elle alluma le couloir. Un pied devant l'autre, elle s'approcha de la porte en bois tout en resserrant sa robe de chambre contre elle. Timidement, elle l'entrouvrit tout en gardant la chaînette de sécurité attacher. Son regard s'écarquilla en reconnaissant les prunelles émeraude de sa cadette. Son expression inquiète lui fit froncer les sourcils.

- Anne, que fais-tu là à cette heure ?

- Je peux entrer ? Je t'expliquerai, promis. Déglutit-elle.

Elsa' acquiesça à sa petite sœur. Elle la laissa rentrer tout en lui indiquant de s'installer au salon. La mère de famille regagna l'étage afin de rassurer tout le monde. Mary se chargea de recoucher les enfants afin qu'ils finissent leur nuit plus sereinement. La jeune femme redescendit vers le salon où elle vit Anne perdue dans ses pensées, le regard baisser vers le sol.

- Veux-tu boire quelque chose ?

- Un chocolat chaud, s'il te plaît.

- Très bien. Je te sers ça et ensuite, tu m'expliques ce qui t'amène.

Les deux sœurs échangèrent un sourire complice avant que l'aînée regagne la cuisine. Elle revint auprès de la plus jeune au bout de quelques minutes avec un plateau en main, contenant les deux boissons chaudes. Elle déposa le tout sur la table basse avant de prendre place sur le fauteuil en face d'Anne. Cette dernière prit timidement sa tasse entre ses doigts. Ils se réchauffèrent à ce contact, la faisant soupirer de bien-être. Le vent était frais à cette heure malgré l'été.

- Tu as dû avoir très froid durant ta course.

- Oui. Murmura-t-elle.

- Ce qui me pousse à penser que quelque chose de grave se trame.

- En toute sincérité, je n'en sais rien.

- Comment ça ?

- Cela fait quelques jours que je ne me sens pas bien. J'ai des maux de tête à répétition. Je me sens rapidement épuiser.

La Force de t'aimerWhere stories live. Discover now