Lili

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Chapitre 28

Mon coeur tambourine comme un malade. J'ai plusieurs fois essayé de joindre Vadim en appuyant sur l'écran de mon téléphone qui se trouve dans la poche de mon gilet. Je n'ai jamais mis l'option verrouillage de l'écran. Je ne sais pas si mes essais lui parviennent mais cela me donne un espoir minime d'attirer son attention. L'homme en face de moi me fixe toujours .Il commence à avancer lentement . Je me tiens toujours derrière mon bureau. Ce faible  rempart  me protège encore mais pour combien de temps ? J'essaye de ne pas paniquer et d'analyser les options que j' ai de le repousser .Elles sont quasi inexistantes mais je tente le tout pour le tout . La peur et l'adrénaline qui me parcourent me donnent les forces nécessaires pour soulever mon bureau et le pousser dans la direction de ce malade .Tous les objets reposant sur ma table de travail ainsi que cette dernière lui tombe sur le plexus et le surprennent. La soudaineté de ma riposte le fait chanceler. Les quelques secondes où il se dépêtre de ces obstacles me permettent de m'élancer sur le côté et de me propulser vers la porte de ma classe .Je m'engouffre en courant dans le couloir et le remonte en espérant atteindre la sortie côté cour .Je ne me retourne pas mais j'entends mon poursuivant gagner du terrain. J'accélère poussant ma force dans chaque foulée . Soudain je me jette dans le bureau des professeurs et fonce sur l'alarme incendie . Mon agresseur m'a rejoint, il avance comme un taureau fulminant de colère et de haine . Je tente le tout pour le tout et ouvre le clapet abritant le bouton poussoir rouge :  J'ai juste le temps de taper dessus pour l'enclancher que le collectionneur m'attrape et tente de m'immobiliser. Je ruhe en faisant demi-tour sur moi même. L'alarme retentit et fige le salopard. Je tire sur mon bras . Mon gilet glisse de mes épaules dans mon mouvement et je réussi à le faire lâcher prise.

" Tu ne m'échapperas pas ! " hurle t il

La sonnerie de l'alarme me vrille les tympans. Ce tintamarre abrutissant réveille mes maigres espoirs de sortir vivante de cette situation. Espoir immédiatement tué lorsque je vois mon adversaire sortir un scalpel de sa poche .

" Pourquoi en avez vous contre moi?!" couine je .

" Tu me vrilles les entrailles d'envie depuis que je t'ai vu toute mignonne avec les gosses!"

" Vous êtes le père d Antoine? Vous ne pouvez pas lui faire porter les conséquences de vos actes . Vous pouvez tout arr.."

" Ta gueule! crétine! Je ne suis pas son père! Ce gamin chouineur me saoule! Je n'en n' ai rien à foutre ! Et toi tu ferais mieux de te préoccuper de ton cas ! "

Il s'approche lentement son arme à la main: sûrement la même que celle  avec laquelle il m'a dépouillé de mes sous-vêtements . Je tremble comme une feuille . Mes jambes me soutiennent à peine.

" Tu m'as excité comme un dingue dans la ruelle. Ce que j'ai pu observer ensuite aux urgences ne m'a pas fait debander pendant plusieurs heures. Chez toi ...hum dans ton sommeil.....Je n ai pas eu les couilles de te prendre .Vois-tu ..Tu es à moi !" hurle t il en se jetant sur moi de tout son poids. Il me déstabilise et je m'écroule sous sa charge en me recroquevillant sur moi même. Sa charge m'écrase.Je me maintiens tant bien que mal en position foetus,ne lui laissant que peu de prise sur mon corps. Mes bras entourent ma tête que je protège comme je peux mais je maudit instantanément la longueur de mes cheveux qu'il tire vers lui à pleine main .Mon visage se retrouve face à son visage rubicond et transpirant .Une nausée me révulse causée par son odeur immonde mélange de sueur et de parfum. Je tente de me débattre mais mes forces s'amenuisent . Soudain son scalpel touche ma gorge. Je m'immobilise immédiatement. Il profite de ma surprise pour me bloquer les bras au dessus de ma tête .Son arme toujours positionnée sur mon larynx m'empêche de bouger .Il se redresse légèrement s'asseyant sur mon bassin .Je suis perdue.
C est fini.

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Pauvre Lili

Va t elle pouvoir lui échapper?

La suite 👉...

Bises les amis 😗

Laurie

Parfum de danger Where stories live. Discover now