Lui

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Chapitre 29

L'alarme vient de s'arrêter. Ces abrutis de pompiers sont dans la place. Je n'ai plus qu'à me barrer. Mais je ne la laisse pas ici . La maintenant par le cou , je me fais violence pour ne pas l'étrangler. Dans ma grande générosité je lui laisse la vie sauve . Pour l'instant .
Je tire sur ma cravate pour la dénouer. Je vais la bâillonner et l'emmener avec moi. Je parviens à la forcer à ourir la bouche et noue rapidement le tissu autour de sa tête. L'attrapant par le cou , je la décolle du mur et la tire par les mains. Elle est tellement fine que je n'ai aucune difficulté à maintenir ses poignets . Je la force à accélérer vers une porte au fond du couloir. Lili fait tout ce qui lui est possible pour me ralentir mais ses efforts restent vains . Nous parvenons à l'issue et franchissons la porte du couloir .

" Merde !"

Dans l'urgence je n'ai pas retenu le battant qui vient de claquer. Je retourne ma proie et lui assène une giffle mémorable. Le coup assome Lili.  Je la hisse sur mes épaules et me mets à courir. Son poids ne me ralentit pas . Je parcours le couloir en sentant la pression du danger. Les flics vont sûrement débarquer d'une minute à l'autre . Je parviens enfin vers une sortie de secours . Je la franchis et me retrouve sur le côté latéral de l'établissement. Je ne suis pas certain de pouvoir rejoindre la rue. Le temps joue contre moi . Je ne distingue pas grand chose. La nuit est ma partenaire mais également un obstacle. Je vise un bloc de bacs à poubelle et me dirige vers cet abris .
J'ai à peine le temps de me réfugier derrière les contenairs et de les rapprocher de la haie de lauriers que j'entends quelqu'un ouvrir la porte que je viens de franchir. Je m'accroupie, me recroqueville , Lili toujours inconsciente dans mes bras . Je plonge mon visage dans ses cheveux et respire sa merveilleuse odeur.  La personnes à notre poursuite continue sa course et s'éloigne de nous .Je soupire de soulagement. Je reste immobile et guette le moindre bruit. Une idée lumineuse me comble .Je décide de repartir d'où je viens. Mon poursuivant ne rebroussera chemin que lorsqu'il se rendra compte de son erreur . J 'ai plusieurs minutes devant moi . Je vais me cacher et j'aviserai. Je hisse Lili sur mes épaules et reparts vers l'établissement. Ce petit jeu du chat et de la souris me ravit. Je suis plus malin que vous tous réunis ! Je pénètre dans le couloir et le remonte calmement. J'avise une porte close et décide de me réfugier dans la pièce.
Lili est toujours assomée .
Son petit corps semble alangui comme si elle s'etait endormie. Je la tiens contre mon corps qui manifeste son désir. Je me calle contre la porte et me laisse glisser au sol . Je jubile ! Ces débiles de flics ou je ne sais qui ne m'attraperont pas ! Maman serait fière de moi  ; Je viens de remettre la main sur une femme digne de moi ! Elle tente de m'échapper depuis le premier jour mais là je la tiens. Elle est à moi ! Je ne peux empêcher mes mains de parcourir son corps , je caresse son buste , ses seins . J'écarte le pan de son chemisier et découvre sa poitrine cachée par un soutien-gorge en dentelle blanche . Cette vision merveilleuse augmente la pression de mon sexe qui pulse dans mon caleçon. C'est maintenant où jamais ! Je la veux plus que tout ! Je pose ma merveille sur le sol et l'allonge. Je remonte sa jupe qui me livre la vision d'un tangua correspondant en tous points au tissu qui recouvre ses seins. Elle est parfaite. Encore un ensemble de lingerie coordonné . Mon butin prélevé lors de ma première tentative était déjà sublime: douceur de satin ivoire parsemé de petites perles . Je perds la tête .Cette femme a tout pour me combler . Caractère souple mais pugnace , douceur et combativité , élégance et bon goût définissent cette belle rousse qui enflamme mes sens . Je passe ma main sur ses jambes gainées d'un collant. Bon , pour une fois je ne lui en veux pas . Mais dorénavant je n'accepterais que des bas . Il faudra que je lui dise et qu'elle obéisse . Mes mains poursuivent leurs découvertes. Je baisse son collant et lui enlève. Je transpire de désir. Ma respiration raisonne dans ce petit réduit qui m'abrite . Mon pénis exige de sortir de mon pantalon . Je m'allonge sur elle et tire sur la culotte. Lili bouge brusquement .Je ne sens pas venir sa riposte .

" Aaaahh ! Salope! ".

Cette garce vient de me planter mon scalpel dans l'épaule ! Comment a t'elle fait ?
Je n'ai malheureusement pas le temps de me poser plus de questions . Lili s'est redressée et tente de fuir . J'essaie de l'attraper par le bras mais tel un cabris elle saute sur le côté et se dégage , descendant son bâillon sur son menton .

" Bien joué ma belle mais tu ne vas t'en tirer comme ça!" hurlè-je .Je me précipite sur Lili qui s'est réfugiée dans un coin .En me voyant lui foncer dessus elle se met à hurler .

Là s'en est trop ! Je me jette sur elle et enserre son cou .J 'appuie de toutes mes forces sur sa gorge. Elle mérite que je la tue ; elle plus que toute autre . Elle me provoque , m'échappe , me blesse autant physiquement que moralement. Pour qui se prend elle ?

Comme au ralenti, j'entends la porte du réduit  s'ouvrir brutalement et aperçois le flic venu me rendre visite à l'hôpital. Je tourne la tête dans sa direction . Lili suffoque. Ses mains se sont agrippées à mes poignets tentant de desserrer l'etau autour de son cou . Je presse puissamment mes mains autour de sa gorge et la déflagration me parvient aussi vite que la douleur qui me transperse le crâne .

Le rideau de mes paupières se ferme sur une vie que je ne regrette pas . Ce monde n'est pas à ma hauteur .

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Bon debarras ducon 😂! Roooh ça m'éclate de vous proposer son point de vue.

Bises

Laurie

Parfum de danger Où les histoires vivent. Découvrez maintenant