Lili

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Chapitre 27 .

Ce connard me fixe depuis un moment. Immobile, perdu dans ses pensées mais néanmoins toujours lourdement assis sur mon corps. Le scalpel appuie sur ma gorge. Le temps s'égrène avec une lenteur improbable . Le téléphone retentit et là je me rappelle les exercices d’évacuation et les procédures d’urgence en cas d’incendie. L’alarme est reliée au pc de la caserne des pompiers qui arrive dans les dix minutes si personne ne répond et les avertis d’une éventuelle fausse manoeuvre.
Combien de temps s’est il écoulé depuis que j’ai enclenché l’avertisseur?
J’ai peur, affreusement peur. J’ai puisé dans mes ressources.J’ai tenté de sauver ma vie .
L’adage commun prône le fait que l’on voit défiler sa vie lorsqu'elle est prête à nous quitter. Ce n’est pas vrai dans mon cas. Je suis figée. Le temps s’est arrêté à partir du moment où il m’a immobilisé, vaincu.
Je redeviens primaire. Un animal acculé et blessé qui potentialise ses maigres chances de survie face à un prédateur largement plus fort que lui.
Le fauve affamé bouge enfin ...Oserais je dire que cela me soulage? Oui car le silence et son immobilisme m'hypnotisent comme un lapin pris dans les phares d’une voiture . L’issue est proche. Quoi qu'il arrive dans les prochaines secondes, mon destin se joue là.
Sa main droite lache le scalpel. Il glisse ses doigts sous mon pull et remonte vers ma poitrine. Je me contracte sous son touché qui me révulse. Il empoigne un de mes seins et le malaxe méchamment. Mes mains toujours emprisonnées au dessus de ma tête ne me sont d’aucune utilité. Dans un sursaut désespéré je remonte mes genoux et prends appuie sur mes pieds en ruhant du bassin .Tout à son  tripotage abjecte qui l’obsède, le gars perd un peu l’équilibre. Il relâche la pression sur mes bras que je libère et j’en profite pour lui asséner un coup de tête qui rencontre sa mâchoire. Ce geste reflex m'assomme plus qu’il ne blesse mon agresseur mais à ce moment précis j’entends les sirènes des pompiers qui semblent se trouver dans la rue donnant sur l’entrée de l’établissement. Malheureusement cela alerte également le monstre qui me maintient encore immobile sous lui. D’une rapidité épatante malgré sa corpulence, il se relève tout en m'agrippant le bras . Mon corps suit le mouvement .
Mon agresseur souffle comme un boeuf .Il se retourne vers moi et me plaque contre son corps. Ses bras m’entourant dans un étau , il se penche vers mon visage que je recule . Son souffle me griffe de son haleine chargée.

“ On n’en a pas fini tous les deux …” me crache t ‘il .
Il m'entoure le cou d'un de ses bras et me force à avancer collée contre son torse. Je n'ai pas la force de résister. Nous sortons du bureau et partons dans la direction opposée à la porte de sortie. Nous progressons laborieusement car je fais en sorte de trébucher constamment.
Nous arrivons à un angle de couloir contre lequel il me pousse se collant à moi et me bâillonnant de sa main gauche .Il se penche et observe le trajet que nous venons d'emprunter . Son inspection faite, il me fais face et presse son corps libidineux contre moi .

" C'est bien dommage que je ne puisse pas te montrer ce dont je suis capable ma belle ..."
Je le fixe et je comprends que les dés son jetés. Soit il m'entraîne dans sa fuite soit il me réserve le même sort qu'à à dernière victime .

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La suite arrive !

Bisous

Parfum de danger Où les histoires vivent. Découvrez maintenant