chapitre 9

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Chapitre 9
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Fadel était rentré avec des papillons au ventre. Il venait de passer un excellent moment avec nafissatou et son instinct ne l’avait pas trompé. Il n’y avait pas plus pure qu’elle se disait-il en garant sa voiture.

Cela faisait très longtemps qu’il n’avait pas ressenti de telles choses envers une femme, et encore moins envers une fille aussi simple qu’elle. Il avait l’habitude d’avoir toutes les filles qu’il voulait et ne s’en privait jamais. Car oui, à chaque fois que le souvenir de sa mère planait dans sa tête, il avait sa manière à lui d’oublier cette fameuse nuit.

Il n’était pas encore très tard quand il entra dans sa chambre un petit sourire aux lèvres. Il avait été très heureux car il avait pu faire passer un moment agréable à une femme sans coucher avec elle. C’était on peut plus rare se disait-il en souriant, enlevant en même temps sa chemise.

Il se jeta sur son lit avant de prendre son telephone. Il allait composer le numéro de nafissatou quand son père entra dans sa chambre, sans frapper comme d’habitude.

Fadel : je te répète chaque jour de frapper avant d’entrer dans ma chambre.

Papa seydina s’assit sur le lit de son fils : je suis chez moi ici et j’entre dans toutes les pièces que je veux et quand je veux.

Fadel soupira, marre de toujours entendre la même réplique.

Papa seydina : il faut qu’on parle Fadel.

Fadel : si c’est pour ta proposition c’est non !

Papa seydina : même si tu ne le veux pas, tu es le seul apte à le faire. Ta mère l’avait toujours voulut.

Fadel se leva brusquement et lui fit face : je t’interdis de parler de ma mère. Tu es mal placé pour savoir ce qu’elle voulait ou pas.

Papa seydina : je vais parler d’elle que tu le veuilles ou pas. Elle était ma femme, l’amour de ma vie, alors tu n’es pas le seul à avoir mal dans cette histoire Fadel.

Ce dernier essaya de se retenir pour ne pas donner un coup à son père. Il prit une longue inspiration puis se leva et se dirigea vers la sortie.

Papa seydina, criant presque : ou comptes tu aller comme ça Fadel Sylla ???

Il se retourna de nouveau : dans un endroit où tu n’es pas !

Il sortit donc sans manquer de claquer la porte derrière lui. Il avait mal, oui très mal. En réalité, il n’aimait pas parler de sa mère et encore moins avec son père. Bien sûr, il savait que ce dernier voulait coute que coute qu’il dirige cette petite entreprise que sa maman  avait créé dans le temps, mais Fadel avait catégoriquement refusé. Oui, il avait du mal à croire que son père préfère le laisser gérer une petite entreprise plutôt que de le voir intégrer la grande filiale de Sylla communication. Il savait qu’il avait moins de valeur ajouté que son frère badara, aux yeux de papa seydina, et donc, s’il lui avait demandé d’aller prendre la direction de la petite entreprise, c’était bien sûr pour masquer les apparences. Car oui, Fadel savait pertinemment que badera était le fils préféré de son père. Mais en réalité, il n’était que son toutou, son suiveurs et ça n’a jamais changé.

Il était donc au balcon, pas vraiment dans son assiette. Son père avait la manie de le mettre de mauvaise humeur. Mais son esprit divagua bizarrement vers Nafi. Il sourit instantanément en pensant à leur bref baiser. Il avait été prudent avec elle, il n’avait pas voulu la brusquer. Mais il s’était bien pris. Il l’avait juste embrassé sans insister, et à sa grande surprise, Nafi avait accepté son baiser.

« Ses lèvres son tellement douces » murmura-t-il en composant son numéro.

Il n’attendit pas longtemps car la jeune femme avait automatiquement décroché : allo !

briséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant