chapitre 27

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Partie 27
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Depuis cette fameuse journée, nafissatou avait comme été remise d’aplomb. En réalité, elle avait fini par perdre confiance en elle-même quand Fadel lui a fait croire le contraire. A présent elle avait deux seules et uniques raisons de vivre : lui et leur enfant qu’elle portait dan son ventre.

Elle avait fait en sorte de faire de l’appartement un chez elle ; même si au début elle n’arrivait pas à s’y faire, elle avait fini par s’habituer avec bien sur l’aide d’Amina et celle de jules. Ah jules ! murmura-t-elle. Cet enfant apportait tant de bonheur dans leur vie qu’elle-même ne se serait jamais doutée.

Tous les matins au réveil, il se faufilait doucement dans la chambre de Nafi pour se blottir tout contre elle. Bien évidemment, son père le lui interdisait, car disait-il cela le rendait faible, mais Nafi lui répondait toujours que Souleymane n’était qu’un enfant et que ces petits moments qu’elle passait avec lui la rendait heureuse.
Bien sûr, Fadel n’avait pas le choix quand elle lui disait ça mais restait quand même sur sa position. En réalité, il faisait comme s’il était son mari, il se considérait comme tel, de toutes les façons ; tous les jours, il s’assurait de rentrer plus tôt du bureau pour voir comment elle allait.

Amina s’occupait d’elle comme elle l’avait promis mais Fadel voulait toujours la voir et savoir comment elle évoluait, si elle n’avait besoin de rien etc…

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Ils étaient tous au salon quand, comme d’habitude il entra les trouvant en train de regarder la télé.

Il salua Amina et remarqua que le petit jules s’était endormi dans les bras de nafissatou ; il le souleva doucement puis le coucha dans l’autre chambre avant de revenir. Amina sa leva sur le moment, prétextant avoir quelque chose à faire. Mais au contraire, il lui avait fait signe pour qu’il puisse parler avec Nafi.

Fadel : mon cœur ?

Nafi : hum ?

Fadel : approche s’il te plait…

Nafi : tu sais que je commence à avoir la flemme.

Fadel : j’ai remarqué et j’ai aussi vu que tu commençais à prendre du poids. Mais pour ce que j’ai à te dire, il faut que tu sois prêt de moi.

Nafi fronça les sourcils et commençait à s’inquiéter. Elle se leva doucement et s’assit sur ses genoux : ta mère m’a appelé aujourd’hui…

Nafi fronça les sourcils : ah oui ???

Fadel : ça fait combien de temps que tu ne l’as pas eu au telephone ?

Elle allait se lever mais il la tenait fermement pour ne pas qu’elle le fasse.

Nafi : Fadel s’il te plait…

Fadel : nafissatou, tu dois l’appeler. Il faut qu’elle sache que tu vas bien. Elle a besoin de savoir.

Fadel : je lui ai fait du mal Fadel, je l’ai déçu. Je n’arriverai pas à parler avec elle. Ne me force pas.

Il lui caressa légèrement la joue  : hey… elle est ta mère, quoi que tu puisses faire, elle s’en fera pour toi. Appelle la et demandes lui de venir te voir. C’est tout ce que je veux que tu fasses.

Nafi : venir ici ??? Elle va penser qu’on vit ensemble, elle va croire que je suis une…

Fadel : hey stop… c’est moi qui t’ai mise enceinte, c’est moi le responsable de tout ça donc quand elle m’a appelé, j’ai failli en faire dans mon pantalon, mais elle ne m’a rien dit, tout ce qu’elle veut c’est te voir…

Nafi : je vais y réfléchir.

Fadel : s’il te plait fait le pour moi. Je t’en supplie ; Elle était tellement inquiète au telephone…

briséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant