Chapitre 29
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Sira : j’ai le droit de venir voir mon fils…
Fadel ferma la porte et laissa jules descendre de ses bras. Au lieu d’aller vers sa mère, il s’était réfugié vers nafissatou pour lui montrer le nouveau jouet que son père lui avait acheté.
Sira : jules ???? Viens voir maman…
L’enfant se retrouva et fit face à sira… ou est grand-mère ?
Sira : elle est au village mais elle ma chargé de te faire un gros câlin allez viens.
Souleymane ne bougeait pas, il était toujours dans les bras de Nafi quand cette dernière lui chuchota : va saluer ta mère mon cœur…
Comme un automate, il se dirigea tranquillement vers sira et lui tendit la main. Cette dernière avait écarquillé les yeux. Bien vrai qu’elle n’avait pas trop été la pour son fils, elle trouvait un peu trop qu’il s’accroche à Nafi qui n’était rien pour lui.
Fadel : jules, vas jouer dans la chambre…
Il obéit et partit en courant…
Bijou à Nafi : on dirait que tu as la fibre maternelle. Cet enfant est plus tôt en forme.
Fadel : bijou qu’est-ce que tu fais ici ?
Bijou : je suis venu accompagner mon ami. Tu oublies qu’elle est ma meilleure amie avant que tu ne gâche sa vie comme tu as l’habitude de le faire avec les femmes…
Fadel entra dans une rage sourde. Mais il ne faisait rien. Il ne voulait pas faire de scandale ou encore moins inquiéter nafissatou dans l’état ou elle se trouvait.
Fadel : sortez de chez moi…
Sira : hey ne crois pas que je vais sortir facilement. Je n’étais pas d’accord quand tu avais voulu emmener mon fils avec toi, et je le suis encore moins maintenant que je sais qu’elle est avec cette inconnue…
Fadel : si tu veux le reprendre, Vas-y… j’aimerai bien savoir comment tu vas t’y prendre.
Bijou : en tout cas Fadel, je te félicite. Excuse-moi sira, mais je ne comprends toujours pas comment tu as pu faire partie de ces idiotes qu’il arrive si facilement à manipuler….
Jusque la Nafi n’avait rien dit. Elle trouvait la scène plutôt surprenante venant de femmes comme sira et bijou. Bien sûr, elle ne savait pas grand-chose sur sira mais elle avait assez vécu avec bijou pour savoir ce qu’elle faisait de son temps libre.
Elle se leva donc difficilement avant de la fixer : je ne sais pas ce que vous êtes venues faire ici mais bijou, tu devrais faire attention quand tu me parles. Moi au moins je sais ce que je veux. Oui. Tu penses que si je me suis tu pendant tout ce temps c’est par peur de vous ???
Fadel : Nafi !
Elle ne l’écoutait pas, elle continua : tu penses que j’ai peur de quelque chose à présent ???? Tu as vu mon état, tu es le premier témoin de toute la souffrance qu’on peut endurer quand on tombe enceinte sans être mariée (elle avait regardé sira) Donc si j’ai peur de quelqu’un ou de quelque chose, c’est loin d’être vous.
Bijou lui lança un sourire narquois : ah oui ??? Madame sait parler maintenant… je ne savais pas que cela t’affectait tant ; Je ne savais que tu…
Elle l’interrompit : tu ne sais pas grand-chose bijou. Tout ce qui t’importe c’est le plaisir que tu trouves en trompant ton mari avec un autre, rien d’autre ne t’intéresse.
Fadel écarquilla les yeux : Nafi ????? Qu’est-ce que tu racontes ???
Nafi : elles sont venues jusqu’ici pour me lancer leur vérité ??? Et bien allons-y, jouons à ce jeu bijou. Dis à ton beau-frère comment s’appelle l’homme avec qui tu trompes badara. Si tu ne le fais pas, je le ferai moi-même.
