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Point de vue d'Abigail

Je me réveille doucement essayant de bouger mes mains ce qui m'est impossible. Elles sont attachées à des chaînes à chaque fois que je bouge celles-ci me font souffrir le martyr, il m'a bien enfermé dans la cave de son château, la pièce est plongée dans le noir, l'humidité de la pièce m'insupporte il m'est impossible de respirer correctement.

Et il dit m'aimer !

Drôle de façon de prouver son amour, il me violente, ne m'écoute pas quand j'essaie de lui parler de mes problèmes, m'enferme dans sa cave. Non, il ne m'aime pas, il s'est juste trop amouraché de ce lien stupide qui nous a malheureusement unis.

Mon corps me fait atrocement mal. J'entends la porte s'ouvrir quelques secondes plus tard la lumière de la cave m'agresse les yeux. Un William toujours énervé se trouve devant moi, sa colère se lit dans ses yeux rouges.

- Ma Chère Mère est bannie du château maintenant, je vais pouvoir m'occuper de moi mon amour.

Il vient un peu plus près de moi, dire que je n'ai pas peur serait un énorme mensonge. Je sens sa main sur mon ventre qui remonte jusqu'à ma poitrine, j'ai peur parce qu'il ne contrôle pas sa colère, il peut aller loin, me blesser autant mentalement que physiquement, se rend-il compte du mal qui me fait et de ce qu'il a envie de me faire en ce moment.

Il s'allonge à côté de moi sur le sol froid sans arrêter ses caresses sur mon ventre. Des frisons d'horreur traverse mon corps provoquant de léger tremblement. Que va-t-il me faire ? Il m'embrasse le front puis les joues, il descend dans mon cou, je fonds en larme, je ne pouvais plus me retenir, chaque caresse, chaque baiser est une torture, je veux juste me retrouver loin de cette cave. Il ne peut pas me mordre, il ne peut pas me lier à lui sans mon consentement déjà que ses morsures c'était horrible mais là, c'est plus grave.

- Ne fais pas ça s'il te plaît !

- Mon amour, tu sais que je t'aime, il faut que je te marque parce que tu es mienne !

Que dois-je faire pour qu'il ne le fasse pas, ce qu'il veut c'est « une chance » d'être avec moi, pourquoi ne pas lui donner, mais la peur de voir mes proches souffrir me frêne je n'ai aucune solution, je ne pourrais pas le fuir éternellement, il me retrouverait, et le manque dû au lien se ferait ressentir. Que dois-je faire ?

- Pardonne-moi, j'avais peur pour mes proches, mais je te promets que maintenant, je vais faire des efforts comme avant William.

- Tu me le promets ! Wow, il n'attendait que cette phrase, son visage n'est plus terrifiant juste légèrement méfiant ce qui est normal.

- Oui, on est unis, je veux vraiment que ça marche.

Je le pense vraiment parce que je commence à l'aimer, enfin il ne me laisse pas indifférente, c'est un beau mal malgré tout ce qu'il a pu faire je ne suis pas innocente.

Point de vue de William

Dit-elle la vérité ? Je vais la faire sortir parce que je l'aime malgré tout mais je la punirais de ne pas m'en avoir parlé. Elle restera ici toute la journée sans manger.

Point de vue d'Abigail

Ce connard m'a laissé dans la cave toute la journée sans manger.

Dans l'après-midi, il est venu me cherche pour m'emmener dans ma chambre, je suis fatiguée et j'ai tellement faim, après une bonne douche, Mia entre avec un joli plateau.

- Le petit-déjeuner est là !

Je me relève de mon lit pour prendre le plateau. Une fois mon repas fini je pense que je dois parler avec elle pour m'excuser.

- Désolé encore une fois pour hier. Elle m'embrasse tendrement.

- Ce n'est rien ma chérie, ce que j'ai vu hier, c'est que pour les gens que tu aimes tu es prête à tout.

- Et dont tu fais partie.

- Merci je t'aime aussi.

- Ne pleure pas.

Elle tape sur mes mains secouant la tête pour se reprendre.

- Bon, il faut trouver la robe pour le couronnement qui a lieu dans deux jours.

- Oui, allons dévaliser les boutiques !

Oh que oui, je vais profiter de cette sortie entre fille pour oublier ces derniers jours. Ce n'est pas le fait d'aller faire du shopping qui me rend heureuse mais de pourvoir respirer l'air frais.

- Vous allez dévaliser quoi ? Nous questionne William en entrant dans la chambre.

- Les boutiques avec la carte de mon chéri parce qu'il veut se faire pardonner ses bêtises.

Il perd son sourire, il croit que j'ai oublié les femmes qu'il a amené ici ? Je n'ai rien oublié de ce qu'il m'a fait subir. Il va ramer pour se faire pardonner, le pardon se mérite.

- Pardonne-moi, mon cœur. Me dit-il tristement, il est mignon à cet instant pour le prince des vampires si vulnérable.

- Peut-être ! Je suis méchante ? Non.

Ellipse de la journée.

Je suis morte de fatigue petit conseil ne jamais faire les boutiques avec Mia, cinq heures dans différents centres commerciales, pas un seul mais plusieurs, je suis affalé sur le canapé du salon Mia sur l'autre. La fatigue nous fait rire comme des dindes.

- Vous avez bu quoi ? Dit William en venant vers nous.

- Des boutiques ! Dis-je en rigolant.

Il me regarde amoureusement et j'aime ça, je me sens unique dans ce monde, dans son monde.

- On va en boîte de nuit ce soir pour fêter le couronnement ? dit Mia.

Ah ! Son sourire a disparu.

- Oui !

- Non !

La jalousie est un vilain défaut.

- Il ne va rien se passer ! Il soupire et dit

- OK, mais n'oublie pas, tu es à moi !

Il faut vraiment qu'on parle de « Tu es mienne » mais malgré tout je suis contente de sortir ce soir parce que je sais qu'il était mal ses derniers temps comme moi en fait.

En boite de nuit

La musique est à fond, les gens sont collés dès qu'on entre William me prend par la taille, je suis pressé contre son torse. Des filles me lancent des regards noirs ses poufs plastifiées sont jalouses de savoir qu'une humaine est l'âme sœur du futur roi des vampires, bande de pétasse je vais leur dégonfler leurs airs bag.

Calme-toi et profite de la soirée me dis-je à moi-même.

Il est à moi.

L'ᴀ̂ᴍᴇ sᴏᴇᴜʀ ᴅᴜ ʀᴏɪ ᴅᴇs ᴠᴀᴍᴘɪʀᴇs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant