Drive-Traduction Française

Chapitre 3 : Un tournage choquant.

 Parfois vous avez besoin de vous défouler. Parfois vous avez besoin de lâcher prise. Soyez sauvage. Pourtant, jusqu'à présent j'avais regretté tout ce que j'avais fait cette nuit. Boire sans relâche, embarrasser Zayn, et surtout rencontrer Liam. Je restais assise toute seule dans sa voiture, la chaire de poule piquait ma peau malgré le temps chaud de Vegas-enfin si nous étions encore à Las Vegas. Je devrait appeler quelqu'un. 15 minutes passèrent depuis que Liam était partit et je n'avais encore aucun signe de sa part. Je pourrais faire une évasion facile, faire sauter le verrou de cette foutue voiture et appeler Holly. Mais elle allait sans doute me dire « je te l'avais bien dit » ou de la merde que je ne voulais pas entendre. Zayn et Roman étaient probablement encore en colère contre moi alors pourquoi les déranger. Je pourrais appeler Jasper, le seul ami que je n'ai pas embarrasser, mais même si je le faisais, que lui dirais-je ? Je ne savais toujours pas où je me trouvais.

J'entendis un bang, retentissant soudain dans l'air, me faisant sursauter dans mon siège. Je me recroquevillais lorsque je vis la silhouette de Liam sortir de l'immeuble marchant rapidement vers la voiture. La seule chose différente au sujet de sa silhouette était la mallette qu'il tenait fermement. J'étais terrifiée sachant qu'il était certainement celui qui a tiré, mais ce qui m'étais inconnu c'était les dégâts qu'il avait causé. La porte du coffre s'ouvrit et j'entendis la mallette être sauvagement jeté dedans puis la porte se refermer. La porte conducteur s'ouvrit grandement et il claqua la porte pour la fermer, et en moins d'une seconde nous étions sortit de l'air de stationnement. Je refusais de le regarder et je ne savais pas trop quoi faire d'autre sauf rester silencieuse et attendre que nous atteignions la route.

« Laisse moi. » Ma voix tremblait alors que les mots sortaient de ma bouche.

Liam n'a pas répondu et je décidais de le regarder. Ses mains étaient ensanglantées tout comme la partie supérieur de son tee-shirt violet. Du moins, je pensais que c'était du sang puisque la tache sombre n'était pas là avant.

« Putain laisse moi sortir d'ici Liam. » Dis-je d'une voix étranglée.

Liam tira soudain la voiture sur le côté de la route vide et appuya durement sur les freins, attendant que je sorte. J'ouvris la porte lentement et sortis dehors, je balançais la porte rouge derrière moi pour la fermer avant qu'il ne parte loin dans l'obscurité.

C'était une nuit chaude mais des frissons apparurent sur ma peau. J'étais perdu et le seul chemin que je pouvais connaître me ramener au magasin et je préférais être ici que là bas avec tout ce sang. Je commençais à marcher dans la direction qu'avait prit Liam, j'espérais voir quelque chose de familier pour que je puisse appeler quelqu'un afin qu'il vienne me chercher. Je marchais pendant environ 20 minutes, les talons à la main et les pieds endoloris, avant de tomber sur un restaurant ouvert. Fatiguée et à bout de force, je rentrais et pris place sur un siège au bar commandant un verre d'eau. L'endroit était presque vide, seulement cinq personnes étaient là, y compris le personnel, mais qui était attendu à trois heures du matin.

« Je peux vous donner autre chose, ma chérie ? » Me demanda la vieille dame derrière le comptoir avec un sourire lumineux alors qu'elle glissait mon eau en face de moi.

« Non merci. » Ais-je répondis poliment en essayant de retourner le sourire mais en échouant.

Je m'assis en sirotant lentement avec la paille et faisant défiler la liste de mes contacts, j'avais de la difficulté à choisir qui appeler. Je sentis soudain glisser un corps chaud sur le tabouret à côté de moi, les jambes traînant sur le sol de plus en plus vers moi.

« Je savais que tu viendrais ici. » Liam.

J'ai sauté sur mon tabouret et renversais un peu de mon verre sur mes genoux essayant de me pencher loin de lui. Je me tournais pour lui faire face afin de voir un sourire malicieux plaqué sur son visage, son tee-shirt taché de sang maintenant couvert par une veste en cuir. Sa main se posa sur ma cuisse et je remarquais que tout le sang avait disparut. Eh bien littéralement pas métaphoriquement. Mes yeux s’écarquillèrent à son contact et je mentirais si je disais que je n'était absolument pas terrifiée.