Flicker Of Hope (Or a Home)

Chapitre 7: Louis.

J'arrive dans le bureau, prêt à me mettre au travail mais je ne trouve ni Harry, ni mon meilleur ami et encore moins Chloé. Je me demande bien où est-ce qu'ils sont, on a du travail à faire pour sortir Harry du traquenard de Frank. Je demande à quelques collègues s'ils ne les auraient pas vu mais c'est un enchaînement d'haussement d'épaules, ils ne me regardent même pas. Je vais vers la salle de repos, peut-être qu'Harry y est toujours enfin de compte. Mais alors que je longe le couloir, je vois que l'une des salles d'interrogatoire est occupé avec la lumière qui passe au-dessous de la porte.

On a des suspects ? Une enquête importante ?

Je commence à trouver tout ça bizarre, mes collègues et amis qui ont disparus, les autres membres de la brigade évasifs et maintenant la salle d'interrogatoire. Je me décide donc à entrer dans la salle d'observation, du bon côté de la vitre teintée. Je referme la porte derrière moi et suis surpris de voir Chloé.

- Vous faites quoi ?

Je m'avance pour regarder qui est du mauvais côté, elle s'avance pour m'arrêter, mais c'est trop tard, je reconnais la silhouette de Zayn puis je vois le visage d'Harry. Froid. Fermé. Mais il a l'air d'avoir peur aussi. J'entends alors ce que mon meilleur ami dit. Mon sang ne fait qu'un tour. Je ne prends même pas la peine d'appuyer sur un des boutons pour qu'ils m'entendent de l'autre côté, je sors de la salle sombre pour aller ouvrir l'autre porte.

J'en reviens pas. On en avait parlé. Zayn et moi nous sommes même engueulés hier sur sa façon de voir les choses.

J'ouvre la porte et entre sans cérémonie, je prends le dossier qui est devant Harry, récupère le stylo qu'il avait dans la main et regarde Zayn. Je vois rouge.

- Tu te fous de moi Zayn ?! On avait dit quoi ? Putain, mais t'as pas à l'interroger comme un criminel, c'est lui la victime, je dis en pointant du doigt Harry, ou du moins l'espace derrière moi.

- Parce que tu crois qu'il est innocent ? Il a vendu de la drogue Louis ! Tu sais très bien que j'ai raison. C'est pas parce que c'est ton petit protégé qu'il peut pas nous entourlouper et disparaître de la circulation une fois qu'il a retrouvé sa famille.

- Pourquoi tu crois qu'on lui a pas dit où ils sont ? Pour le plaisir ? C'est fait exprès, s'il sait rien, il peut pas partir. Alors tu me fais le plaisir de le laisser tranquille.

Il me regarde, puis Harry, qui doit être derrière moi. Et je comprends alors qu'il a tout entendu. Il sait que même si je le défends, j'ai une carte dans ma manche pour le garder avec nous le temps qu'on ai tout ce qu'il faut. Je me tourne vers lui doucement, excédé par ma propre stupidité.Il a les larmes aux yeux. Il bouscule Cholé en sortant et part je ne sais où. Je me tourne à nouveau vers mon ami et le pointe du doigt, encore plus en rogne. Et je vais pouvoir dire ce que j'ai sur le cœur maintenant qu'il est parti.

- T'es content de toi ?

- Me parle pas sur ce ton Louis. Tu sais ce que je pense des gens comme lui, il a aucun scrupule, il ne va rien nous dire si on lui mène pas la vie dure. Je suis même sûr que dès qu'il sera libre, il retournera faire son marché. Après tout, il sait où se procurer la marchandise, il travaille dans le milieu.