Epilogue

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Point de vue Clarisse


La petite Lola est à côté de moi, on marche à un bon rythme dans le parc.


- Clarisse, on peut prendre une glace ?


- Non, je réponds avec un sourire, même si je sais qu'elle va bouder.


Cela fait bientôt un mois que je travaille pour la famille Dock, lorsque les parents de la petite sont occupés à voyager ou au travail. J'imagine que ça ne doit pas être facile pour leurs filles, avoir des parents marins, ce n'est pas simple. En particulier lorsque leur absence peut durer plusieurs jours. Ce ne sont plus des enfants et je n'ai pas non plus eu un exemple parfait en matière de figure d'autorité, mais je suis certaine que ça pèse sur les deux filles. Alors, j'ai tendance à céder à leurs caprices, mais pas cette fois, il ne fait pas assez chaud pour qu'on s'arrête pour prendre une glace.


En plus, on est en retard à la représentation de danse de sa sœur, Gwen. Je presse donc le pas et c'est un peu essoufflé qu'on arrive. On s'installe dans les rangs au milieu de la salle et je jette un coup d'œil à mon téléphone. Harry m'a promis qu'il viendrait, j'espère qu'il a été libéré assez tôt de son entretien d'embauche pour venir. Je ne sais pas si je vais pouvoir supporter deux heures de dance classique toute seule.


Lola a déjà sortie son livre, il fait noir dans la salle, je devrais râler car elle va s'abimer les yeux, mais je comprends qu'elle s'ennuie aussi. Donc je laisse faire. Finalement, je ne dois pas être une si bonne nounou que ça. Mais on chante mes louanges à chaque repas apparemment, alors, je n'en tiens pas rigueur. Puis, un salaire, c'est utile pour payer le loyer.


Un grand homme, fin et essoufflé s'écrase sur la chaise à mes côtés alors que la musique commence, ce qui me fait sourire. Pile à l'heure.


- T'en as mis du temps.



- J'ai du prouvé mon sens relationnel, tu te doute bien que ça a pris un peu de temps.



Je râle. Il dit des bêtises.



- Arrête de te diaboliser. T'es plus aimable que tu ne le crois.



Il hausse les épaules et ses yeux se posent sur le groupe des poussins, des enfants de quatre ans qui se dandinent dans des tutus roses. Jusque-là, c'est plutôt mignon à voir.



Mon ami, mon presque frère, manque encore un peu de confiance en lui. On y travail avec Louis, cependant, il a beaucoup de progrès à faire encore.



- Tu sais si tu as eu le job ? Je demande, après quelques minutes, alors qu'on applaudi les petits bouts.

Flicker Of Hope (Or a Home)Where stories live. Discover now