Chapitre 14: Louis.

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Après avoir déjeuné, je suis rentré à l'hôtel. Maintenant que je savais où aller, il fallait que je trouve le moyen le plus direct de me déplacer jusqu'à Barranquilla.


Les transports en commun c'est précisément ce qu'il me fallait, en plus de coûter plus cher, avec le monde qu'il y a dans ce pays, il m'étonnerait qu'on me trouve si facilement. Alors j'ai réglé la note de ma chambre, rassemblé mes affaires, pris le premier bus en direction de la ville. Il était neuve heure quand je suis parti. Le trajet en voiture est de près de seize heures, mais en faisant escale, en prenant plusieurs routes, j'étais sûr de ne pas me faire remarquer.


C'est une fois sur place, que je me suis rendu compte de ma fatigue, j'ai le dos cassé, les fesses en compote, ma tête qui cogne à cause d'un bébé qui n'arrêtait pas de pleurer durant la dernière heure. Mais au moins, je n'ai presque pas dépensé d'argent. Enfin, beaucoup moins que si j'avais pris l'avion.


Maintenant, il faut que je me trouve un hôtel, puis que je recommence la même recherche une fois le soir venu. C'est-à-dire le lendemain, car ce n'est pas à une heure du matin que je réussirai à me mêler à la haute société, je n'ai pas toutes mes capacités mentales, ni physique pour être confronté à tous ces gens hypocrites et profondément mauvais.


L'hôtel est plus dur à trouver que prévu, c'est vrai qu'a cette heure-ci, peu sont ouverts ou enclins à me laisser une chambre. Je ne dois pas avoir une bonne tête non plus, alors pour finir ma nuit, je me contente d'un café dans un petit bar de nuit et de la chaise en bois.


Je m'assoupi parfois, pour me réveiller en sursaut. Il semble qu'il y a beaucoup d'activité dans cette ville balnéaire. Entre le port, qui doit être une effervescence constante et les quartiers chics, plein de millionnaires, la ville ne doit jamais dormir. C'est aussi pour cela sans doute que le barman ne semble pas surpris et ne me demande pas de partir, il est même remplacé plus tard dans la matinée par un de ces collèges. C'est le signal pour moi, je me lève, les saluts et sors à la suite du barman de nuit. J'allais prendre le chemin opposé au sien quand il m'interpelle dans un très bon anglais.


- Excusez- moi, monsieur, vous chercher à vous logez ?


Je me tourne, passe une main fatiguée dans mes cheveux et hausse les épaules.


- Vous avez une adresse à me conseiller ?

- En fait, oui, j'ai une colocation et vous ne m'avez pas l'air méchant, je peux être votre hôte.


J'hésite à peine, l'homme semble plein de bons sentiments et je suis tellement fatigué que je ne prends pas la peine de me poser trop de question non plus.


- Ce serai avec joie, je lui réponds, trainant presque mon sac.


Il me sourit et fini par se placer à ma droite pour prendre le sac et le poser sur son épaule.


- Merci, je lui dis faiblement.


Flicker Of Hope (Or a Home)Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora