Sur la voie de la réussite

Chapitre 35 Epilogue : Flo

2ans plus tard...

— Allez Sonia pousse ! Dis-je en tirant moi-même de mon côté sur un levier essayant désespérément de dévisser un boulon rouillé depuis au moins dix minutes.

— Mais je pousse ! répond Sonia dans l'effort.

Quand soudain le boulon cède d'un coup, Sonia réussit je ne sais comment à se rattraper mais moi mes doigts vont cogner sur la carrosserie du véhicule en faisant un bruit sourd. Je me mets a sauter dans tous les sens sous les éclats de rire de la jeune fille.

— Arrête de rire, je me suis faite super mal.

Je secoue mes doigts dans tous les sens essayant de faire partir la douleur quand la porte du bureau s'ouvre à la volée sur une Emily affolée courant vers moi comme elle peut en faisant claquer ses talons sur le bitume.

— Que se passe t'il ? Me demande t'elle en arrivant à ma hauteur.

Elle prend tout de suite ma main dans la sienne pour inspecter mes doigts douloureux.

J'entends Sonia pouffer en essayant de se cacher derrière la voiture se pensant être discrète.

— Ça fait une heure que je vous ai dit d'arrêter toutes les deux, qu'est-ce que vous faites encore sur cette voiture ?

Je souris discrètement.

— Sonia sort de ta cachette.

La jeune fille s'exécute tête basse et sourire en coin. Elle se met devant Emily comme une enfant attendant d'être disputer. C'est a mon tour de pouffer.

— J'hallucine on dirait deux gosses. Sonia tu vas te changer et tu rentres chez toi, je vous signale que demain c'est une journée importante. Et n'oublie pas de dire a ta maman que si elle ne vient pas je viendrais la chercher moi-même.

Je vois Sonia se mordre la lèvre inférieure pour s'empêcher de rire, la tête toujours baissée... J'adore cette gamine.

— Oui Madame.

— Et arrête de m'appeler Madame j'ai l'impression d'avoir quarante ans.

— Oui Ma... désolée. À demain.

Sonia court vers les vestiaires sans demander son reste. Emily se tourne vers moi en soufflant. Je la prends dans mes bras, je la sens tendu. Je la regarde, lui souris amoureusement et mon cœur rate un battement.

Demain on se marie... et je l'aime tellement.

Je vais épouser la femme de ma vie et mon stress est a son maximum mais je crois que celui d'Emily est pire que le mien.

— Allez, ne t'inquiète pas, nos amis s'occupe de pratiquement tout et Jean et Annie sont la depuis trois jours.

Elle sort un mouchoir de je ne sais ou et commence a m'essuyer une trace noire sur le côté de mon nez qui me faisait loucher depuis tout à l'heure. Je lui prends la main pour la faire arrêter et embrasse le bout de ses doigts.

— Il faut que tu te calmes avec Sonia.

— Tu crois que je lui fais peur ?

— Disons plutôt que tu l'impressionnes.

Elle lève un sourcil étonné, et fait la moue.

— Tu crois ?

Je l'embrasse et acquisse doucement en lui souriant.