Chapitre 2 Torture

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J'ai passé toute la nuit à trembler à force de me repasser cette scène d'horreur en boucle. J'ai réussi à dormir quelques heures, mais à chaque fois je me réveille en sursaut.

Je me suis levé quand j'ai compris que le marchand de sable n'aurait aucun effet sur moi. Après m'être habillé, je me suis dirigé vers la salle de sport de la maison entièrement équipée avec des machines en tout genre et un coin boxe avec un ring.

Après plusieurs minutes de tapis de course ma rage est toujours à son apogée. La porte de la salle s'ouvre, laissant apparaître les jumeaux Louka et Roman, comprenant ma venue il ne me demande pas pourquoi je suis ici alors que je n'y ai quasiment jamais mis les pieds.

Je me sens tellement honteuse et sale, je baisse la tête et fix le sol. Comment expliquer que ce soit moi la victime qui éprouve un tel sentiment ?

Roman part en direction du petit banc où il y a plusieurs accessoires ranger dans une boîte dessus et reviens avec une paire de gants. Nous nous rapprochons du sac de frappe dans un coin de la pièce. Après m'avoir montré quelques enchaînement, j'ai extériorisé toute cette tension qui me rongait en tapant de toutes mes forces et poussant des cris comme si ça allait changer quelque chose. Je sens des gouttes de transpiration couler dans mon dos et sur mon visage, mes mains me font très mal. J'ai la sensation d'être vide, comme si il m'avait pris tout ce qu'il y avait de bon en moi et m'avait laissé que haine, honte, peur et culpabilité.

Après une bonne douche, je rejoins mon père dans le salon.

Moi : Tu voulais me voir papa ?

Papa : Oui je voulais être sûr de ton choix ?
Ce que je vais te dire peut te paraître dur mais c'est pour toi, pour te rendre plus dur et plus forte. Je serai toujours là pour toi trésor mais il faut que tu comprenne que si tu ne vas pas au bout, si tu laisses tes états d'âme prendre le dessus et que tu te dégonfle, c'est ma réputation qui sera remis en question et il en et hors de question. Je me suis battu pour avoir ma place, j'ai dû faire mes preuves comme tes frères, tu t'imagines bien qu'on arrive pas ici en étant clément. On a les mains sales dans la famille à ton tour de nous montrer ce que tu vaux, il faut que tu forge ton caractère que tu t'affirme au sein de notre milieu comme tes frères l'ont fait avant toi. Ce n'est pas un jeu prendre la vie de quelqu'un laisse des traces
Es-tu prête à affronter ça ?

- Je t'aime ma fille même si je ne te le montre pas tous les jours.
Dans ce monde, c'est marche ou crève. Montre-leur qui tu es, fais-toi respecté, on est des requins dans la famille pas des petits poissons. Il n'y a pas de place pour la dépression, fait taire tes émotions montre-leur que ce qui t'est arrivé te rend plus forte. Réfléchis, l'exécution aura lieu ce soir, repose-toi en attendant tu as une sale tête.

Je ne sais pas comment interpréter cette réflexion. Après ce que j'ai vécu la veille, je dois choisir de tuer un homme ou pas ce soir.
Je n'ai pas beaucoup dormi alors forcément mon teint n'est pas des plus frais, mais merci papa j'en prends note.

Le soir venu, je suis toujours déterminé je ne vais pas flancher devant cet homme.

Il est là en face de moi, seulement vêtu d'un caleçon sur une chaise, les mains attachés dans le dos, les pied enchaîné ensemble. Son visage est tuméfié et boursouflé, il porte encore des traces de sang séché du au coup porté par mon père, à côté de lui se trouve une petite desserte où il y a plusieurs couteau, arme à feu et divers accessoires pour la torture.
Papa et les garçons sont présents ainsi que plusieurs garde et des hommes que je ne connais pas, sûrement des associés, il souhaite que je leur montre ce que je vaux, vulgairement que je pose mes couilles sur la table. Je sais que si j'y arrive je m'imposerais dans les affaires au même titre que mes frères et serais prise au sérieux dans les affaires. 

C'est l'heure.

Commençant à trembler légèrement je m'approche de lui lentement, lui demandant s'il avait une dernière chose à dire avant de voir son créateur. Il me fixe droit dans les yeux, un grand sourire s'affiche sur son visage, il me dit qu'il ne regrette rien qu'il est juste déçu de ne pas avoir pu terminer, ni avoir pu recommencer encore et encore. Je saisis un couteau sur la tablette et commence à lui lacérer le torse mes tremblements ont cessé, la colère et l'adrénaline ont pris le dessus. Je ne ressens ni peine, ni sentiments, ni aucune pitié son sourire n'a pas quitté son visage, il reste silencieux, trop silencieux à mon goût. Je repose le couteau sur la tablette et me saisit d'un scalpel, je trace une grande incision au niveau de son ventre, son petit sourire a enfin disparu, il pousse d'horrible crie comme un porc qu'on égorge. Il me supplie de le tuer rapidement mais ce qu'il ne sais pas c'est que je viens seulement de commencer à jouer, comme la souris prise entre les griffes du chat. Je suis prise d'une crise de fou rire et insert ma main à l'intérieur de son abdomen. Je commence mon exploration en sortant tous les viscères que je peux trouver à l'intérieur, j'ai l'impression d'être en cours de science à disséquer un animal. Je plonge mes yeux dans les siens, un sentiment de terreur passe dans ses orbite, il pousse toujours d'horribles cris, heureusement qu'on a pas de voisin proche sinon ils auraient ameuter tout le quartier. Dans un sentiment de bonté, je lui ai mis un morceau de bois à travers de la bouche pour qu'il se taise en le mordant après plusieurs minutes à m'être bien amusé. Je repose tous mes instruments me saisit d'un Beretta le pointe sur son front et tire, une bonne partie de son cerveau part s'écrasé sur le mur juste derrière lui.

Je me retourne fix mon public et dit "j'espère que le spectacle était divertissant, je mérite une bonne note. Je viens de vous apporter mon savoir sur le corps humain". Je part en direction de la sortie, j'entends des éclats de rire mais ne sais pas à qui ils appartiennent. Je regagne ma chambre, il me faut une douche pour enlever tout ce sang sur mes mains.

L'eau brûlante coule rouge sur mon corps vide de tout sentiment, je n'éprouve aucune culpabilité, je suis même fière de ce que j'ai fait. Je pars me coucher mon corps est trop épuisé "demain sera un autre jour" je sens que cette phrase sera mon adage tout au long de ma vie.

Le lendemain, je retrouve ma famille pour le petit-déjeuner, mon père me dit qu'il est fier de moi que je l'ai impressionné, j'ai fait honneur à notre famille, que le spectacle était divertissant et de qualité, qu'il ne me pensais pas capable d'une telle barbarie et que mon insolence me perdra.

Un des associés de papa me propose de travailler pour lui mais pour ça je dois d'abord apprendre à manier les armes à me battre bref être un véritable soldat dévoué sans aucun sentiment. J'accepte l'entraînement mais pas le travail, je veux travailler pour moi et pas être embauché parce que je suis la fille d'Ivan Oskova, j'ai prouvé ce que je valais.

Maintenant que l'entraînement commence !!

Matt ou Daryl !! Un contrat comme un autre ! Terminé (En Correction)Where stories live. Discover now