Chapitre 26

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« Je sais que tu as souffert, j'en suis désolée, tu as tous les droits de m'en vouloir et de souhaiter ma mort, mais je ne me laisserai pas faire sans me défendre. Tu me connais, je suis coriace, frangin. » -Alex-

23h20, à bord du Titan, mer Méditerranée, salle de repos.

« Qu'est ce qui t'as décidé à m'accompagner? Demanda la jeune femme en allumant une cigarette.

- L'ennui, je ne suis pas contre un peu d'action, vu comment les choses ont tourné j'étais condamné à rester caché à Capri. Répondit franchement l'italien en l'imitant.

- Hm, ça ne me dérange pas tant que tu fais ce que je te dis. Là où on va ce n'est pas chez nous, t'as jamais eu à faire tes preuves pour survivre, ce sera un bon exercice. Déclara la russe sérieusement.

- Et où va-t-on exactement? Enchaîna ce dernier.

- Marseille, chez le chef des Requinos, il s'appelle Marvin Mellard, enfant des cités du sud de la ville. Il a commencé comme petit dealer jusqu'à se mettre à son compte et créer un véritable empire, il est cruel et impitoyable mais sait se montrer généreux envers ses proches, il n'aime pas le désordre et l'arrogance alors réfléchis avant de parler devant lui. Sinon, c'est juste le genre de gars avec qui on peut passer du bon temps autour d'une pizza avec un bon film, pas du genre à consommer de la drogue ou d'autres trucs. Conta Alex avec un sourire.

- Tu sembles bien le connaître. Fit-il.

- T'as prévenu tes parents? Continua-t-elle en changeant de sujet.

- J'ai laissé un mot à ma mère. Avoua le concerné.

- Tu vas te faire défoncer. Se moqua-t-elle en riant.

- Je vais éviter de les croiser dans les prochains jours voir semaines. Lâcha-t-il en se grattant la nuque.

- Bon, vas te reposer, y'a des chambres à coucher au fond du couloir, une grosse journée nous attend. Conclut-elle en écrasant sa cigarette, grimaçant après s'être rendu compte qu'elle avait atteint le filtre.

- Réveille moi lorsque l'on sera près des côtes. Finit le jeune homme en se levant, elle hocha la tête et il quitta la pièce.

Quelques minutes plus tard, le membre des Requinos la rejoignit.

- Je ne me suis pas présenté, je m'appel Andrei. Se présenta l'homme en tendant la main.

- Enchanté Andrei et désolé pour le passager surprise. Lâcha celle ci en lui serrant la main.

- Tant qu'il ne cause pas d'ennuis ce n'est pas un problème. Mon chef voudrait savoir ce qui vous amène chez nous. L'interrogea ce dernier.

- Vous devez bien être au courant de la situation à Paris, les choses ne se sont pas calmées et c'est pourquoi je dois revenir, je sais qui est responsable de tout ça. Marseille est sous les ordres de Marvin tout comme la police, je pense être tranquille un moment. Avoua celle-ci.

- Sans aucun doute, mais sans être indiscret, comment vous avez fini par être rechercher par la France entière et interpole? Demanda l'homme.

- Hm, je ne suis pas un ange, j'ai malheureusement les mains sales et il n'a suffit que d'une étincelle pour allumer le brasier qu'est la police. Expliqua la jeune femme.

- La personne qui vous en veux semble être quelqu'un de dangereux. Remarqua Andrei.

- Il l'ai, plus que ce que je pensais. Souffla-t-elle, le regard dans le vide.

- Je vais vous laisser, allez vous reposer, nous avons encore six bonnes heures devant nous. Conclut l'homme.

- Merci. Le remercia Alex en se levant et se dirigeant vers l'une des cabines de couchage. »

À l'ombre de nos viesWhere stories live. Discover now