Qui je suis (BxB)

16.

Mardi 20:15

-Je suis homosexuel.

J'étais assis dans le fauteuil du salon. Ma mère me fixait, le visage emplit d'interrogation à l'annonce de cette nouvelle. Moi, j'avais juste le coeur qui battait vite, une boule dans le ventre et je triturais mes doigt si fort que j'allais surement finir par m'en casser un.

Si l'annoncer à mon cousin m'avait fait peur, le faire devant ma mère me terrorisait. Je pouvais éviter mon cousin au cas ou il prendrait mal mais ma mère, c'était encore différent; je vivais avec elle.

J'attendais sa réponse mais elle restait là, assise sur le canapé à ne rien dire. Elle ne me fixait plus désormais; elle regardais le sol comme si elle réfléchissait aux conséquences qu'une telle révélation allait provoquer.

Au bout d'une dizaine de minute où seul le bruit de la télévision se fessait entendre, ma mère se leva avant de dire sans même me regarder une seconde;

-Je... je vais dormir moi, bonne nuit.

Puis à lentement, elle se dirigea vers l'escalier qui menait à sa chambre.

-Bonne nuit, maman répondis-je étonné par cette absence de réponse.

Qu'est-ce que ça voulait dire ? Est-ce que sa mère m'en voulait ? Ce silence n'avait fait que faire grossir la boule que j'avais dans le ventre et celle-ci remontait désormais jusqu'à ma gorge. J'avais peur. Peur que ma mère ne m'accepte plus, qu'elle me prenne pour un étranger dans sa maison. Mais pire j'étais terrorisé par le fait qu'elle ne m'accepte plus au point de m'envoyer vivre à Londres avec mon père. Malgré tout ce qu'il s'était passé avec Viktor, j'avais encore l'espoir de le revoir et d'arranger la situation en espérant que sa visite chez lui ai pu changer les choses. Quitter la Norvège, c'était quitter définitivement Viktor et ça, je n'en avait du tout envie.

Je restais assis sur le canapé à ne rien faire quelques minutes voir des heures, je n'en sais trop rien. Enfin, je décidai de sortir de mes pensées pour retourner dans ma chambre. J'éteignis la télévision qui ce soir ne fonctionnait plus comme bruit de fond plutôt que boîte à divertissement. Mais alors que je montais les escaliers pour me diriger vers ma chambre, j'entendis un léger son venir de la porte de ma mère. Ainsi, je collais mon oreille contre ce long bout de bois. Je compris qu'il s'agissait d'un son que j'avais horreur d'entendre; ma mère pleurait. C'est le coeur brisé que je me dirigeais vers ma chambre.

la nuit venue, je ne pus à peine fermer l'il. Le son des pleure de ma mère tournait dans ma tête. Cette femme qui avait tout fait pour moi; qui m'avait élevé, nourri, aimé, choyé,... Elle était si importante à mes yeux et aujourd'hui, je la fessais pleurer. Elle qui avait tout fais pour que j'ai un avenir tout tracé se rendait sans doute comptes qu'elle avait oublié de prendre quelques facteurs en comptes. Faire pleurer ma mère J'avais honte de moi.

Mercredi 10:45

j'étais dans la cour de mon école avec mes amis. Ils parlaient tous entre eux. J'étais tellement préoccupé par le fait que ce matin encore ma mère ne m'avait pas lâché un mot que je n'écoutais plus rien à ce que se disaient la bande autour de moi. D'ailleurs, à eux aussi je devais leur dire. Je devais terminé ce que j'avais commencé comme je l'avais dit à Cameron. Moi qui voulait le dire à la Terre entière il n'y a même pas trois jours, aujourd'hui je me trouvais pathétique. Ma mère avait brisé mon assurance. Mon cerveau me débitait milles pensées en une seconde. Ce demandant si oui ou non je devais l'avoué à mes amis de pas si longue date. Après tout à part eux, je n'avais pas d'amis en Norvège. Et si eux aussi me rejetais ? Mais je m'étais aussi promis de ne plus mentir, de l'avouer au personnes de mon entourage.