Chapitre 2

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Je fuis tous les regards insistants, qui accompagnent chacun de mes pas jusqu'à la porte. Arrivée à l'extérieur je prends une grande inspiration, la différence de température est si brutal, nous sommes en plein mois de décembre, et la neige ne va pas tarder à arrivé.
Il me faut quelques secondes pour reprendre mes esprits, pourquoi m'a-t-elle dit ça :"à très vite jeune fille" comme ci c'était une évidence . Mais je n'ai pas le temps de m'attarder sur ça, il est tard, demain j'ai cours je dois vite rentrer, j'observe tout autour de moi, je ne me souviens plus par où je suis arrivée. Je décide de me diriger vers la droite, la rue à l'air plus éclairée, plus sécurisé . Après quelques mètres, j'entends du bruits derrière moi, je me retourne mais ne vois rien ni personne, je me sent suivie pas du tout sereine. La peur m'envahit, sans réfléchir, je fonce dans une ruelle sombre juste sur ma gauche, il n'y a que la lumière de la lune qui l'éclair , et j'accélère la cadence. Je regarde une nouvelle fois par dessus mon épaule toujours rien , et la sans crier gare, je sens une main s'enrouler autour de mon cou, et des ongle ci incrusté .

- Mais quelle belle jeune fille avons nous la !!

C'est un homme, grand au cheveux blond très court sur les côtés, un plus long sur le dessus, et aux yeux bleus azur. Il a un sourire qui fait froid dans le dos. Il porte une veste longue en cuir rouge vif. Malgré son emprise je me débats et sur un ton apeuré mais direct je lui dis :

- Lâchez moi connard !!!
- Et en plus sanguine, tout ce que j'aime, dommage que tu sois déjà marqué.

Marqué? Mais de quoi il parle ? À mon regard, il devine que je ne comprend pas de quoi il s'agit et rajoute.

- Et puis merde, c'est moi qui t'ai attrapé en premier, qui attrape la proie peut la goûter.
Il accompagne sa phrase, d'un rire sadique .
Ces mots m'arrachent un petit râle d'effroi , ce mec est barge sérieux. Il avance son visage des mes cheveux, et
avant même que je ne puisse réagir ou répondre, j'entends un autre homme derrière lui, je ne peux pas le voir clairement mais distingue son ombre .

- Elle t'a dit de la lâcher !!!

Sa voix est grave et autoritaire, mais me rassure comme ci toute menace avait disparu.
Mon agresseur reprend, d'un ton sarcastique sans me lâcher, ni même lui jeter un regard :

- Si j'étais toi le puceau, je tracerai ma route. Tu ne sais pas de quoi je suis capable.
- Mesures tes paroles suppôt de satan. C'est toi, qui ne sais pas a qui tu t'adresse !!!

Quand mon assaillant entendit ce mot, il me lâche si vite, que je me retrouve les fesses par terre .
Je me redresse avec un peu de mal, le sol est glissant à cause de la pluie. Une fois debout, j'arrive à voir quelques traits du visage de mon sauveur. Il a la mâchoire carrée, une barbe naissante, mais surtout un regard perçant. Je ne vois pas la couleur de ses cheveux, car il porte un bonnet gris . Vêtu d'une veste longue et sombre, accompagné d'un jeans bleu clair. Une écharpe est nouée autour de son cou, et aux pieds il porte une paire de timberland caramel.
Il a l'air tellement calme, mais quand l'horrible homme qui cinq minutes plus tôt essayait de m'étranger s'approche de lui, il le maîtrise d'une main ferme contre le mur qui se trouve derrière lui et dit :

- Es tu sur que ton maître serait heureux, s'il apprenait ton comportement envers elle?

Puis il se tourna vers moi.

- PARS!!!

Je n'arrive pas à bouger, je suis tétanisée, d' une voix plus menaçante il crie

- Je t'ai dis de partir !!! Cours!!!

Je prends peur, et me retourne me mettant à courir à grande enjambées. Je m'éloigne de plus en plus, mais j'arrive à discerner la phrase qu'il dit:

- Shadow!!!suis là!!!!.

Quand je me retourne, je vois un énorme chien noir qui me suit.
Une montée d'adrénaline m'aide a aller plus vite, je crois que je n'ai jamais couru comme ça de ma vie.
De loin j'aperçois un bus, j'arrive à temps pour m'y faufiler . Je vais m'asseoir au fond de celui-ci, et en regardant derrière moi, je me rend compte que le chien est toujours la mais le bus arrive à le semer. Après dix minutes a rouler, j'arrive à l'arrêt qui se trouve à vingt mètres de chez ma mère . Je marche jusqu'aux escaliers, les grimpe deux par deux, ouvre la porte je me retrouve encore une fois, et la vois le chien assis sur le trottoir d'en face.
Mais comment est ce possible ? comme à t-il fait pour ce trouvé la ? mais surtout comme sais t-il que moi je me trouve la ? j'angoisse. J 'entre referme la porte doucement, je ne veux pas faire de geste brusque.
À peine à l'intérieur, ma mère me saute à la gorge :

- Ou étais tu encore ? J'espère pour toi qu'il n'y avait pas de garçon!!!.
-Tu vas pas recommencer à me gonfler !!!
-Si j'avais su que ton incapable de grand père allait aussi mal t' élever....
Je ne lui laisse pas ajouter autre chose.
- Oh non!!! tu n'a aucun droit de parler de Mon grand père, lui au moins il a toujours été la, et ma élevé dignement comparé à toi !!!.

Je claque ma phrase et monte dans ma chambre les larme aux yeux, comme à t-elle osé .
Une fois à l'intérieur de celle-ci , je plaque mon dos contre le mur à côté de la fenêtre, je jette un œil dehors et ne vois plu l'animal il a du partir.
Je retire mes bottines, mes vêtements et enfile un tee-shirt noir avec un ange déçu, et m'engouffre dans mon lit.

À mon grand étonnement, je trouve le sommeil rapidement, malgré que les yeux de mon sauveur me hante, comme ci ils étaient figé sur moi dans un coin de la pièce.

La Dernière Promise Where stories live. Discover now