Prit dans les filets

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Sanji se tenait devant le grand miroir de sa salle de bain luxueuse. Il regardait ça joue et tapotais à l'aide d'un gant froid dessus.

Sanji : putain !....

Il fallait qu'il cache cette blessure. Si jamais son père découvrait que son visage était un peu déformé il se prendrait des coups encore bien plus forts que ceux de ses frères. Ce visage et ce corps était l'une des sources de la richesse de la famille, si jamais il n'en prenait pas soin ou qu'il mettait sa vie en danger, son père lui enlèverait encore plus de sa liberté jusqu'à le garder dans la maison sans pouvoir partir pour de bon. Pour lui, enlever une partit de sa liberté déjà bien réduite, était comme des coups de couteau dans le dos. Ça liberté était la chose qu'il avait de plus chère.

??? : il vaudrait mieux que père ne te vois pas comme ça petit frère.

Sanji : Reiju ? Depuis quand es-tu là ?

Reiju : je n'ai pas le droit de rendre visite à notre petite star ?

Sanji : arrête ça.

La rose se posa contre le mur de la salle de bain.

Reiju : dit donc ton garde du corps...

Sanji : oui ?...

Reiju : tu ne le trouve pas mignon ? Vu ton caractère.

Sanji : c'est vrai qu'il a un charme et qu'il est mignon.

Reiju : ça m'étonne que tu ne te sois pas encore amusé avec lui...

Sanji : ça ne devrait pas tarder. Il a l'air d'être déjà tombé dans mes filets...~

Sanji abordait ce sourire arrogant qui ne quittait presque jamais son visage, continuant à cacher comme il pouvait la trace de coup sur sa joue. La femme le regardais faire, accouder contre le mur. Elle sourit un son tour puis lança une dernière phrase en partant.

Reiju : méchant petit frère !

Le blond entendit la porte de sa chambre se refermer. Il se demandais ce que pouvais bien faire le sabreur. Ce n'était pas compliqué de monter les escaliers jusqu'au deuxième étage et tourner à gauche, si ? Après un soupir, il fit tomber plus de mèches de cheveux sur son visage pour cacher les restes de traces. Une fois finit. La porte de la chambre se rouvrit, il devina la personne qui venait d'entrée et sortit de la salle de bain. Regardant le bretteur qui semblait un peu honteux, grattant l'arrière de sa nuque, les joues un peu rosé. Il était vraiment mignon comme ça. Ce manque d'orientation est tout de même un vrai problème.

Zoro : Veuillez m'excuser, la salle avait bougé !

Le blond resta quelque seconde silencieux puis finit par pouffer de rire ce qui eu pour effet de renfrogner encore plus le sabreur qui abordait maintenant une mine boudeuse.

Sanji : mais oui, mais oui ! Bien sûr, elle a bougé ! Hahaha !

Zoro : arrêtez de vous moquer !

Sanji : je ne me moque pas voyons ! Hihihihihihi !

Le cuisinier avait du mal à retenir son rire. Le vert quelque peu vexé se posta à son endroit habituel près de la porte, croisant les bras et essayant de faire abstraction du blondinet qui se tordait littéralement de rire. Puis le mannequin finit par se calmer, se laissant tomber dans le fauteuil. Il sortit une cigarette de son paquet et l'alluma, prenant une grande taff et expira un nuage de fumé. Zoro se retint de lui dire de ne pas fumer à l'intérieur, le pauvre ne supportant pas l'odeur de la cigarette.

Sanji : tu m'as quand même laissé tout seul pendant un moment non ? N'est-ce pas un manque de professionnalisme ?

Zoro : vous êtes chez vous encore ! Les risque sont minimes !

Sanji : oui mais les ordres que tu as reçus sont de ne pas me lâcher d'une semelle je me trompe ? Même ici. C'est pas bien !

Le blond semblait s'en amuser, le vert commençais à vraiment le prendre mal, le cuisinier se fichait totalement de lui ! Le blond sembla soudain avoir une idée. Un sourire sadique au lèvre il se leva, un petit plan en tête qui risquait de ne pas plaire au bretteur sur le coup. Il se rapprocha dangereusement du vert, se posa contre le torse musclé du garde du corps, il monta une main baladeuse vers le haut du torse. L'autre passant un doigt contre la mâchoire du sabreur. Le vert regardait avec attention chaque mouvement du blond. Son œil plongé dans ceux bleu océan du blondinet qui étaient envoûtant. Il ne pouvait détacher son regard. Tout en caressant la mâchoire du sabreur du bout du doigts Sanji prit la parole semblant réveiller d'un coup le vert d'un rêve éveillé.

Sanji : il faudra que je te donne une punition...~

Le vert ne comprenant pas et commençant à paniquer légèrement, repris les mots du blond pas sûr de lui

Zoro : une... punition ?...

Sanji : tu n'as pas bien fais ton travail après tout...

Le sabreur eu du mal à déglutir. Le blond ne lâchait pas son regard, il se sentait mal, comme prisonnier dans une toile d'araignée, il n'aimait pas du tout ça, ne serais-ce que les gestes du blond comme ses paroles plus que troublante. Il finit par réussir à sortir une phrase.

Zoro : éloignez-vous s'il vous plaît... l'odeur de la cigarette me rend malade...

Il n'avait pas trouvé mieux pour se sortir de cette situation plus que gênante. Le blond sembla pourtant se détacher prenant sa cigarette qu'il avait au coin de la bouche et l'écrasant dans un cendrier. Le vert sembla recommencer à respirer. Essayant de calmer son cœur qui battait encore très vite. Mais cette sensation de mal-être et de stress ne le quittais pas. Il eu un petit sursaut quand quelqu'un toqua à la porte. Le blond donna sa permission pour entrer. Une servante fit son apparition.

Servante : Monsieur Sanji, le repas est servit.

Sanji : je vois, j'arrive encore quelques secondes.

Servante : très bien.

Elle disparue derrière la grande porte. Le blond prit un gilet dans son armoire, l'enfila et passa près du sabreur le frôlant et en chuchotant assez fort pour que le vert l'entende.

Sanji : ta punition attendra un peu...

Puis il sortit. Le vert s'empressa de le suivre. Marchant derrière lui. Il était complètement perdu et une boule au ventre commençais à se former. Le blond n'était pas sérieux ? C'était une blague comme il en fait souvent non ? Les pensées du sabreur s'entremêlaient, il priait pour que cette mauvaise blague prenne fin après le repas. Le blond, lui, ne pouvait enlever le sourire qui ornait son visage.

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Et voilà pour ce chapitre ! J'espère que ça vous plaît ! Les commentaires sont comme d'habitude les bienvenus ! Sur ce je vous dis, à plus !

Tu m'appartiens (Zosan)Donde viven las historias. Descúbrelo ahora