Confiance

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Lorsqu'ils rentrèrent, il était très tard. Le vert monta jusqu'à la chambre du mannequin, le blond s'était endormi comme un bébé sur son dos, une couverture sur son dos, le protégeant du froid. Une fois dans la chambre, le sabreur posa délicatement le cuisinier dans son lit. Puis s'assit juste au bord du lit, regardant le visage angélique de l'homme qui dormait en face de lui. Les rideaux étant toujours ouvert, la lumière de la lune passait dans la pièce et illuminait la peau pâle du blond, le rendant encore plus beau que d'origine. Le vert était totalement hypnotisé par cet être. Il passa une main sur la joue du blond, puis monta dans ses cheveux d'or. Les caressants doucement, de peur de le réveiller. Après quelques minutes, le bretteur n'y tenant plus, se mit a quatre pattes, au dessus du blond profondément endormi.

Zoro : fais chier...

Il plongea sa tête dans le cou du Cook, profitant de ce moment, il prit un grande inspiration, s'enivrant de l'odeur de cet homme. Une fois puis une autre et encore. Comme si c'était une drogue pour lui, et qu'il en était accro. Il releva la tête. Son œil resta coincé sur une partie du visage du blond. Il ne pouvait dévier son regard. Ces lèvres si pulpeuse, si rose.... qui avait l'air si douce... si juste pour cette fois, il lui était possible... de les toucher, de les sentir... juste une fois... pourquoi n'aurait-il pas le droit ? Pourquoi lui ne pouvait-il pas le toucher ? Pourquoi était-il intouchable ? Le vert sentait ses bras trembler. Sa tête se penchait sans qu'il ne s'en rende compte. Personne n'était là pour le voir, il pouvait le faire non ? Qui allait l'en empêcher ? Ce Law peut-être ?
Ses lèvres n'était plus qu'à quelque centimètres de celle du blond, entrouverte. Le vert semblait ne plus pouvoir bouger. Ces derniers centimètres, étaient comme infranchissable. Il remonta la tête, la secouant.

Zoro : non... non.... je ne peux pas... je ne peux pas...

Le sabreur se rassit sur le bord du lit, tenant sa tête dans ses mains. Il sortit son portable de sa poche qu'il avait mit en silencieux durant toute la journée. Quelle ne fut pas sa surprise de trouver 50 appels manqués ainsi que 110 messages de sa chère et tendre petite sœur. Il décida de lui envoyer un message auquel elle répondît presque instinctivement.

De Perona à Zoro: et bah c'est pas trop tôt ! Tu sais depuis combien de temps j'attend que tu daigne m'envoyer un petit message ??

De Zoro à Perona : désolé, j'avais pas envie de parler. Et puis j'ai bossé toute la journée.

De Perona à Zoro : il va falloir qu'on parle sérieusement. Hier soir ça n'allait vraiment pas ! J'ai faillit prévenir papa tellement j'étais inquiète pour toi !

De Zoro à Perona : et encore heureux que tu ne l'es pas fais ! Je t'interdis de déranger père pour ça.

De Perona à Zoro : ouais ouais. En tout cas, t'as intérêt à m'appeler et le plus tôt sera le mieux ! Sinon tu sais que je suis capable de t'harceler pour le restant de tes jours !

De Zoro à Perona : je le ferrais, mais pas maintenant. Laisse moi du mou !

De Perona à Zoro : promis ? Bien je vais pas te déranger plus longtemps puisque tu es visiblement très occupé !

De Zoro à Perona : c'est ça laisse moi tranquille !

Le vert senti la masse allongée derrière lui bouger, puis le blond sortir une phrase avec une voix enrouée.

Sanji : c'est qui ?...

Le sabreur éteignit instinctivement son portable et se retourna vers le Cook qui avait les cheveux en bataille et la tête à moutier dans l'oreiller. Il pouvait entrevoir son deuxième œil d'habitude caché par une mèche blonde.

Zoro : désolé, je vous ai réveillé avec la lumière ?

Sanji : hum... non je me suis réveillé tout seul...

Tu m'appartiens (Zosan)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant