Tu m'appartiens (Zosan)

Te faire mien...

Durant le retour, aucun des deux hommes n'osa parler. Après ce qu'il venait de se passé, chacun réfléchissait dans son coin à comment expliquer ça. Le blond se sentait coupable d'avoir été si faible non seulement face à Law mais en plus face à la tentation d'embrasser Zoro. D'ailleurs, le blond ne comprenait pas le vert, la dernière fois qu'il lui avait proposé de coucher avec lui ou de le toucher, le sabreur avait refusé catégoriquement, disant ne pas vouloir servir de jouet sexuel. Mais il n'y a même pas quelques minutes, il avait accepté de l'embrasser et l'avait même prit par les hanches. Bon c'est vrai que vu les circonstances, il était normal qu'il ne refuse pas, après tout ça représentait à peu près sa "victoire" face à Law. Mais il était contradictoire sur les bords !
Au final, embrassé Zoro n'avait pas été la meilleure idée qu'il ai eu. Après tout, peut-être qu'il agissait bel et bien comme une prostituée, après tout, il embrasse n'importe qui, propose à n'importe qui de coucher avec lui, Law et Zoro en étaient la preuve. Pourtant le mannequin tentait de se prouver le contraire car il pensait aimer Zoro, et cette fois pas que pour un coup d'un soir ou autre. Non. Il voulait réellement être avec lui, tenter de créer quelque chose avec lui. Mais le sabreur était-il vraiment le bon ? Est-ce que lui aussi n'essayerai pas de juste jouer avec lui ? Le blond secoua la tête d'un mouvement négatif. Non, Zoro n'était pas ce genre de personne !

Le temps de cette réflexion, les deux hommes furent de retour à la maison. À l'entrée de la maison, Reiju, le soeur aux cheveux rose de Sanji attendait tranquillement son frère. Lorsque le garde du corps et son protégé passèrent à côté d'elle, elle les interpella.

Reiju : vous y êtes quand même allé malgré l'interdiction de père n'est-ce pas ?

Zoro se retourna brusquement une main sur l'un de ses katanas. Sanji se plaça devant lui.

Sanji : ne t'inquiète pas elle ne dira rien. Elle n'est pas Ichiji, Niji ou encore Yonji.

Reiju : ne me met pas dans le même sac que ces robots destructeurs sans émotions, ça serait gentil.

Zoro : on ne sait jamais, vous êtes tellement barjo dans cette famille...

Sanji : Zoro surveille ton language merci.

Zoro : excusez-moi.

Reiju : bon je crois que quelqu'un n'apprécie pas ma présence ici. A toute à l'heure mon cher petit frère tâche de ne pas trop tarder au repas de ce soir.

Sanji : je n'y manquerais pas ne t'inquiète pas.

Reiju eu un petit sourire, et disparue silencieusement dans les immenses couloirs du manoir. Zoro et Sanji prirent eux aussi le chemin de la chambre dédié au blond. Le blond prit une voix dure.

Sanji : je peux savoir ce qui ta prit ?

Zoro : je suis vraiment navré, mais je n'ai pas pu m'en empêcher, cette femme dégage un air spécial, de quelqu'un qui ment ou qui n'hésiterait pas à te trahir.

Sanji soupira : c'est normal... en quelque sorte... Reiju a toujours été obligée de mentir pour se faire accepter par ma famille. Mais elle serait prête a tout pour faire payer toute les atrocités de mon père. Elle dit juste attendre le bon moment. Elle ma toujours promis qu'un jour elle m'aiderai à m'échapper et qu'enfin je pourrais vivre ma vie comme je l'entend, comme le désirais ma mère défunte...

Zoro : ... j'avais entendu dire que Sora Vinsmoke était morte... toute mes condoléances.

Sanji : c'est bon, c'est du passé maintenant n'en parlons plus.

Sanji passa devant Zoro dans les escaliers montrant que la discussion s'arrêtait ici. Le vert marmonna.

Zoro : du passé, du passé... je vous entend encore gémir son nom dans votre sommeil...