Journée de merde.

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La journée avais déjà très mal commencé. Le vert ne voulait pas imaginer la suite. Ils étaient tout les deux dans la voiture. Dans un silence de mort. Sanji fumait une de ses habituelles clopes en regardant par la fenêtre ouverte pour laisser sortir la fumée. Zoro était de l'autre côté, bras croisé et son unique œil fermé. L'attitude des deux hommes montrait clairement qu'ils n'étaient pas d'humeur à parler. Le blond avait un programme chargé et il ne voulait pas y penser. Le sabreur sentait que cette journée pourrit n'était pas près de se finir, et que ce n'étais que le début. La voiture se stoppa en face du même immeuble où loge le photographe attitré du blond que le vert avait déjà eu l'occasion de rencontrer. Un employé vint ouvrir la porte.

Employé : Monsieur, je vous attendrais ici après votre séance.

Sanji : bien, merci.

Le cuisinier sortit suivie de son garde du corps qui semblait être encore moins aimable que d'habitude. Ils se dirigèrent vers la salle de Ussop. Zoro toqua, le long nez arriva à toute vitesse heureux d'accueillir son plus beau mannequin. Il se figea de peur devant le regard noir que lui lançait le bretteur, décidément pas d'humeur. Le Brun n'essaya même pas de lui proposer une chaise car le vert alla se poser contre le mur les bras croisé, l'air mauvais. Le photographe peu rassuré se tourna vers le blond qui n'était pas mieux. Mais qui lui fit tout de même un sourire.

Sanji : quel est le programme aujourd'hui Ussop ?

Ussop : oh ! Eh bien tu sais la routine, toujours des magazines !

Les deux hommes marchaient vers le fond de la salle où il y avait l'endroit pour le prendre en photo. Zoro observait la scène de loin. Le blond se mettant dans différentes poses, dans différents habits... abordant toujours ce sourire provocant et sexy. Depuis qu'il était ado, il ne s'était jamais lassé de cet être. Toujours aussi beau sur les photos. Il le trouvait magnifique. Maintenant qu'il l'avait en face de lui en chaire et en os, il se prenait comme des coups à chaque fois qu'il lui souriait ou lui parlait. C'est comme une torture d'être proche de lui sans l'être vraiment. Il voulait tellement le toucher, l'embrasser, lui montrer combien il le rendait fou... Les seuls fois où le blond était intéressé par lui, c'était pour se servir de lui, s'amuser. Et le vert détestait ça. Après sa "punition" il s'était senti très mal. Seul son corps avait été "heureux" parce que au fond de lui il savait, que toute ces petites attention à ce moment là était fausse. Juste de quoi faire passer le temps. Mais depuis ce moment il ne faisait que s'enfoncer toujours plus, s'enchaînait toujours plus au blond.
Le vert retournait ces pensées dans sa tête durant toute la journée. De toute façon, le Cook ne semblait pas vouloir lui parler, il pouvait donc rester dans ses pensées. Ils enchaînèrent les séances photos, de tournages... le ciel était orangé, ils s'apprêtaient à retourner à la voiture quand un homme, aux cheveux noir corbeau, avec des cernes sous les yeux comme si il n'avait pas dormi depuis des semaines s'approcha d'eux. Le blond avait l'air de le connaître car celui-ci l'appela dès qu'il le vit.

Sanji : Law !

Le vert regarda l'homme aux tatouages s'approcher, prudent mais il vit Sanji lui faire signe de la main pour lui dire que c'était un ami. Le Brun se posta devant le blond.

Law : Ça faisais longtemps Sanji. Qu'est-ce que tu fais en ce moment ?

Sanji : la routine, photos, photos et encore photos. Ça en devient lassant.

Law : Hahahaha ! C'est vrai mais les gens t'adore toujours autant. J'en fais partit d'ailleurs !

Le vert ne voulait pas entendre la conversation, il était là sans être là. Ça se voyait que Le Brun cherchait les faveurs de Sanji, rien que dans ses gestes amicaux. Où il lui tapotais l'épaule, ou encore passais tout son bras sur les épaules du blond. Et puis ce sourire qui ne cachait rien du tout. Zoro était déjà de mauvaise humeur mais là c'était le pompons ! Pourquoi un gars comme lui pouvait touché le blond alors que lui il ne pouvait pas ? Il fut interrompu dans ses râlements intérieur par une phrase qui sortit du lot venant de la conversation.

Tu m'appartiens (Zosan)Waar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu