Inquiétude

3.6K 209 39
                                    

Le blond s'était étalé sur le canapé, savourant sa cigarette. Le vert s'étant enfermé dans la salle de bain il était tout seul dans la grande pièce qui lui servait de chambre. Il expira un rond de fumée, il s'amusait à faire ça parfois, ça l'amusais. Voir le vert se cambrer sous lui, réagir à chacun de ses mouvements, ses petits gémissements qu'il avait tenté de caché... ça lui avais bien plût. Mais il se demandais comment le vert allais réagir. Ce qui était sur, c'est que lui c'était surtout pour s'amuser qu'il l'avait fais. Mais quand était-il du sabreur ? Même si il n'avait pas eu vraiment le choix cette fois si, mais il a bien profité donc dans un sens... il se posait trop de questions, lui qui d'habitude ne se posais jamais de question dans ce genre quand il faisait quelque chose qui l'amusais. Fatigué de cette journée, il s'assoupit dans le canapé.
De son côté le sabreur avait décidé de prendre un douche. Il se maudissait intérieurement d'avoir totalement craqué. Après s'être lavé il sortit de la douche et s'habilla rapidement. Puis se posa contre lavabo se regardant dans la grande glace qui ornait le mur de la salle de bain. Ses pensées le ramenèrent à ce qui venait de ce passé il y a à peine quelques minutes, ses joues devinrent rouge immédiatement. Il avait été complètement dominé, et puis... il s'était laissé allé, ses gémissements...

Zoro : putain !

Il cachait maintenant son visage avec sa main. Il avait tellement honte... il avait craqué beaucoup trop rapidement. En plus il ne savait pas ce qui se tramait dans la tête du blond. Lui ne tiendrait pas longtemps si il continuais la cadence à ce rythme. Comment allait-il pouvoir regarder son entourage sans avoir honte. Comment allait-il regarder son père en face ? Il avait failli à sa mission. Il était censé être le garde du corps pas un amant du blond ! Et encore il n'était pas sûr que le blond le voyait sous cet angle.
Après un long soupir il sortit de la salle de bain. Il s'approcha du canapé ou devait se trouver le blond. Sanji dormait comme un bébé dans le canapé, il parlait en peu en dormant, marmonnant des phrases sans queue ni tête.

Sanji : père... non... arrête...

Zoro fronça les sourcils. De quoi rêvait le blond ? Le cuisinier semblait bougé beaucoup plus, puis d'un coup il se calma, une larme coulant sur sa joue, murmurant un dernier mot que le sabreur réussi à entendre

Sanji : maman...

Le vert n'y tenant plus, essuya la larme de la joue du mannequin. Il regarda aux alentours, puis reposa les yeux sur le blond qui dormait toujours. Il soupira pour la énième fois de la soirée.

Zoro : fais chier...

Il prit dans ses bras le fils Vinsmoke, en mode princesse et alla le déposer dans son lit. Puis s'assit sur le bord du lit le regardant. C'était impressionnant comme il pouvait ressembler à un ange quand il dormait. Il n'y a même pas quelque minute il était fourbe et autoritaire et maintenant il ressemblais juste à un enfant qui dormait paisiblement. Zoro se rappelais de l'époque du collège où il l'admirais à la télé, rêvant de le rencontrer et de lui parler, ce qui pour lui a l'époque, lui semblait presque impossible. et maintenant il était là, avec lui, à son chevet... le vie était décidément aléatoire... Il ne se rendu même pas compte qu'il caressait les cheveux d'or du Vinsmoke. La sonnerie de son téléphone le sortit de ses pensées d'un coup, il s'empressa de le prendre et de raccrocher, de peur de réveiller le blond. Mais son téléphone se remis à sonner, il sortit d'un pas rapide de la chambre. C'était sa petite sœur, Perona qui l'appelais. Il décrochais, passablement énervé.

Zoro : Ouais hallo ? Qu'est-ce que tu m'veux ??

Perona : Roh ça va monsieur ronchon ! J'ai le droit de prendre des nouvelles de mon grand frère!

Zoro : bah tient ! C'est tellement rare !

Perona : eh sinon, Sanji Vinsmoke il est comment ? Il est encore plus beau en vrai ?!

Le sabreur soupira, c'était donc pour ça qu'elle l'appelais... elle avait dû entendre dire qu'il était le garde du corps de Sanji et voulait en savoir plus sur le blond, il se disait bien que c'était bizarre qu'elle l'appel pour « prendre de ses nouvelles ». Exaspéré il enleva le téléphone de son oreille la laissant posé ses questions dans le vide. Puis un silence se fit. Pensant qu'elle avait raccrochée il regarda son téléphone mais elle était toujours en ligne. Il remet le téléphone à son oreille.

Perona : ça ce passe bien ?

Zoro : comment ça ?

Perona : bah je sais pas, t'as pas l'air dans ton assiette.

Le bretteur était étonné, sa sœur le connaissais vraiment trop bien, pourtant il n'avait rien fais qui puisse élevé des soupçons.

Zoro : qu'est-ce qui te fais penser ça ?

Perona : bah je sais pas, une intuition, le ton que tu avais quand tu m'a répondu sûrement. Mais plus sérieusement... tu te sens mal près de lui ?

Zoro : tu es vraiment trop inquiète de tout. Ça pourrais aller mieux mais pas de quoi t'inquiéter.

Perona : c'est normal que je m'inquiète ! Tu es mon seul et unique frère. Ma seul famille avec papa. Alors c'est normal que je m'occupe de vous deux ! Si tu as besoins je suis là Zoro.

Zoro : on dirais ma mère quand tu parle comme ça ! T'inquiète pas pour moi ou papa. On est grand maintenant et puis, c'est moi qui est décidé de commencer ce boulot, j'en subis les conséquences c'est tout.

Perona : tu savais que tu allais avoir des envies pour lui mais qu'il ne te les rendrait sûrement pas. Pourquoi avoir accepté ce boulot si ça allait te faire mal ?

Zoro : tu te fais des idées. Je vais bien sœurette. Allé, j'ai du boulot moi comparé à toi, je dois y aller !

Perona : eh ! Ça veux dire quoi ça ?!

Zoro : hahaha ! Aller bye !

Le vert raccrocha. Il regardais son téléphone s'éteindre. Il était honteux. Perona avait compris trop rapidement. Mais il ne laissais rien paraître. Après tout qu'est-ce qu'il pouvait y faire ? Maintenant qu'il était là, il ne pouvait plus renoncer. Il rentra dans la chambre. Le blond bougea un peu dans le lit, à cause de la lumière du couloir qui passait dans la chambre sombre lorsque le sabreur ouvrit la porte. Le vert referma la porte délicatement et alla s'asseoir sur le canapé. Encore perdu dans ses pensée.

————————————————

Désolé pour le temps long à sortir ce chapitre, mais l'inspiration c'était envolée. Je ne suis pas très fière de ce chapitre, mais j'espère tout de même qu'il vous plaira. Les commentaires sont toujours les bienvenue quel qu'ils soient ! Et sur ce je vous dis... à plus !
(Je sais pas vous mais j'adore l'image que j'ai mis au début 😍)

Tu m'appartiens (Zosan)Where stories live. Discover now