Blessures

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Sanji ouvrit petit à petit les yeux. Il se sentait bien, malgré une douleur au niveau des côtes. Une lumière blanche l'ébloui lorsqu'il ouvrit totalement les yeux. Il reconnu les murs blanc et l'air saint de l'infirmerie. Pourquoi était-il ici déjà ? Sa mémoire ne sembla pas vouloir lui répondre. Il essaya de se redresser mes un vive douleur le rallongea. Il était torse nu avec des bandages. Il entendit des bruits de pas et le bruit distinctif de personne en pleine discussion. La porte de l'infirmerie s'ouvrît sur l'infirmier suivie de Zoro. Lorsque les deux hommes remarquèrent que le blond était réveillé, le médecin se rapprocha de lui et s'assit sur une chaise près du lit tandis que le sabreur restait un peu en retrait.

Médecin : Monsieur Sanji, je ne sais pas comment vous en êtes arrivé là, votre garde du corps n'a rien voulu me dire mais sachez que c'est très mauvais pour vous ! Vous avez des côtes cassées mais le pire... c'est que vous êtes anorexique.

Sanji : ...

Médecin : je vais devoir reprendre votre alimentation en main afin que vous repreniez du poids.

Sanji : si je reprend du poids je ne pourrais plus exercer mon métier.

Médecin : mais ne vous inquiétez pas je vous ferais un menu adapté afin que vous gardiez un corps parfait.

Sanji : si vous le dites...

Médecin : je vais aller vous préparer ça. Je reviens dans quelques minutes !

L'homme en blouse se dirigea vers la sortit laissant le vert et le blond seuls. Le bretteur se rapprocha du lit. Le blond évitait un peu le regard du vert.

Zoro: vous auriez pu y rester.

Sanji : j'ai vécu pire.

Zoro : ce n'ai pas ça le problème !

Sanji : ah oui ?

Zoro : depuis combien de temps vous frappe t'ils ainsi ?

Sanji : depuis trop longtemps pour que je m'en souvienne.

Zoro : et vous n'avez jamais réagis ?!

Sanji : ce ne sont pas tes affaires.

Zoro : je pense que si, je suis quand même censé vous protéger de tout danger ! Vous ne considérez peut-être pas cela comme un danger ?

Sanji : tu connais la loi du plus fort ?

Zoro : tche ! Encore cette histoire ? Vos frères m'on en déjà fais part ! C'est stupide !

Sanji : parce que toi tu ne cherche pas à être le plus fort peut-être?

Zoro: ça n'a rien à voir. Je ne tue pas les plus faible que moi, surtout s'il ne m'on rien fais !

Sanji : je suis né. Pour eux c'est amplement suffisant.

Zoro : c'est une raison ça ?!

Le bretteur faisait les cent pas dans l'infirmerie, visiblement de mauvais poil. Parfois il se retenait de frapper dans le mur ou de crier, d'où ses petits grognements. Le blond le regardait faire, impassible.

Sanji : laisse tomber. Ça ne sert à rien de t'énerver ainsi. Ça a toujours été comme ça avant que tu vienne, et ce n'est pas prêt de changer juste parce que Monsieur Roronoa a débarqué.

Zoro : vous savez quoi ? Vous me faite vraiment pitié comme ça. Pauvre petite poupée sans âme qui se laisse faire, faible et anorexique!

Le blond senti ses mains trembler de colère et ses nerf sortir.

Sanji : JE T'AI DÉJÀ DIT DE NE PAS ME PARLER AINSI !!!

Zoro : IL N'Y A QUE ÇA QUI SEMBLE VOUS FAIRE RÉAGIR !!

Tu m'appartiens (Zosan)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant