Tu m'appartiens (Zosan)

Énervement

Le mannequin marchait rageusement dans le couloir. Le vert le mettait vraiment dans tout ses états. Et le fait qu'il se préoccupe de ses affaires l'énervait plus que tout. Il ne voulait pas qu'il se mêle de ça. Pourquoi cela l'importait après tout ? C'était ses problèmes pas les siens. Il devait se contenter de le protéger à l'extérieur des dangers potentiels et c'est tout. Il n'y avait rien de plus de marqué dans le contrat. Alors il n'avait qu'à se mêler de ses affaires ! Il entra dans la salle à manger pour prendre son petit déjeuner.
Le vert rageait dans sa chambre. Le cuisinier agissait de plus en plus bizarrement. Mais ce n'était pas se qui l'énervait le plus. Il commençait à en avoir marre du petit jeu des frères du blond. Il avait bien comprit que c'était eux qui le frappait, l'humiliait dès qu'ils pouvaient. Et bien sûr le père ne disait rien. Les laissant se comporter comme de véritables connards. Et pourtant, même le blond ne disait rien ! Il restait de marbre, comme si c'était normal, une habitude. Le vert donna un coup dans le mur. Il releva la tête. Il allait avoir une petite discussion avec quelqu'un. Il sortit de la chambre partant à la recherche de sa prochaine victime.
Sanji était l'un des derniers à manger, il restait encore Reiju, Yonji et son père à table.Niji et Ichiji ayant finis de manger il y a quelque temps. La rose finit son café, se leva et prit congé de son frère et de son père en leurs faisant un mouvement de main et alla dans sa chambre, le petit frère du blond fit de même peu après. Le silence était pesant entre les deux hommes. Le père du blond finis par se manifester.

Judge : Cet après-midi tu as un shooting photo, un tournage et une interview. Soit prêt pour 14h30, une voiture vous attendras toi et ton garde du corps juste devant la maison comme d'habitude. Tâche de rester à ta place et de faire tout ce qu'on te dit.

Sanji : bien père.

Judge : parfait.

Après ce court échange, le plus vieux se leva de table et partit sans dire un mot de plus. Le blond soupira. Il commençait à avoir l'habitude de ces échanges dépourvu de tout intérêt. Son père ne s'intéressait pas vraiment à lui. Il n'avait pas l'impression d'être son fils. Il n'avait pas l'impression d'appartenir à cette famille. Seul sa mère le comprenait, l'aimait réellement. Le blond baissa la tête. Penser à sa mère lui ramenait de trop mauvais souvenirs, il devait arrêter d'y penser. Il releva la tête. Il eu moment de blocage en regardant le mur à côté de la porte. Le vert ne l'avait toujours pas rejoint. Mais qu'est-ce qu'il foutait ? Le blond se remémora les questions que lui avait posé le vert un peu plus tôt, « d'où viennent les bleus sur ton corps ? », « je ne suis pas dupe ». Tout à coup le blond eu un frisson désagréable. Il avait un mauvais pressentiment. Il se leva d'un coup et partit en courant, laissant sa tasse de café et son croissant sur la table.
Le vert se baladait dans les couloirs, mais pas n'importe quel couloir. Il attendait quelqu'un dans cette allée, où il était sûr de le voir passer. Il faisait des aller retours, regardant ses pieds. Attendant que sa proie se montre enfin. Il était attentif à tout bruit de pas. Il entendit des bruits de pas d'une personne montant l'escalier. Un sourire se dessina sur son visage et il se posa contre le mur à côté de la chambre de la personne en question. Il le vit, la touffe rouge, ces lunettes teintée et enfin ce sourire malsain. Quand le rouge fut à hauteur du vert, le sabreur l'interpella.

Zoro : Monsieur Vinsmoke Ichiji ?

Le rouge se stoppa et tourna la tête lentement vers le bretteur, se demandant ce que cet employer voulait bien lui dire.

Ichiji : c'est moi.

Zoro : j'ai a vous parler.

Le premier fils Vinsmoke se tourna complètement vers le garde du corps, arquant un de ses sourcils en vrilles.

Zoro : il se trouve, que vous me causez des problèmes.

Ichiji : je vous demande pardon ?

Zoro : en tant que garde du corps je dois faire disparaître toute trace de danger envers mon protégé.