oeil pour oeil, dent pour dent

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Sanji gardait ses yeux ouvert mais ne bougeais pas et restait le regard scotché sur le plafon. Il etait réveillé depuis bien longtemps déjà, mais il n'avait pas la force de bouger ou plutôt, il n'en voyait pas l'intérêt. Aujourd'hui il devait pourtant travailler, il savait qu'il allait devoir se lever, affronter encore une fois le regard de son père, les moqueries de ses frères...tout. Au fond...pourquoi continuais-t'il de se lever ? De se dire qu'un jour tout changerais ? Alors qu'il savait pertinemment que ce jour...ne viendrait jamais.
Il finit par se lever lentement, se dirigeant vers la salle de bain. Il s'ârreta devant le miroir. Son visage était horrible, on pouvait voir qu'il avait pleuré, ses yeux etaient rouge. Il avait de long cernes sous les yeux. Le mannequin toucha du blut des doigts le miroir. Une larme devala sa jlue silencieusement.
Le bruit de la porte retenti. Il essuya rapidement d'un revers de la main sa joue humide. Zoro entra dans la salle de bain après avoir toquer.

Zoro : on attend plus que vous pour le petit déjeuner. Vous venez ?

Sanji :...

Zoro : vous allez bien ?...

Le blond tourna son visage vers le sabreur qui eu un petit mouvement à la vue du cook. Il avança une main vers le visage de Sanji mais arrêta rapidement son geste. Un sourire qui se voulait réconfortant orna son visage.

Zoro : allons... comment vont réagir vos fans si ils vous voient ainsi ?...

Sanji : désolé de les déçevoir.

Le blond passa rapidement à côté de son garde du corps. Le vert eu un soupir. Il n'était vraiment pas fort pour consoler les gens... mais que pouvait-t'il faire dans ces conditions ?
Il entendit la porte de la chambre claquer, signe que le blond était sortit. Il soupira une énième fois avant de lui aussi se diriger vers la porte.

         La journée commençait assez mal pour les deux hommes. Et le blond n'était apparemment pas prêt de changer d'atitude. Lorsqu'ils allèrent chez Ussop, le phogographe tenta tout pour essayer de coller un sourire sur ce visage ravager par de la mélancolie mais en vain.
Le reste de cette journée de travail ne se termina pas plus joyeusement que le début. Les deux hommes marchaient sur le chemin du retour car le mannequin avait décrété qu'ils n'avaient pas besoins de voitures. Le silence était pesant, très pesant, peut-être même un peu trop pour le bretteur qui finit par sortir un mot.

Zoro : San- euh... Monsieur Sanji.

Sanji : pfff ! Pourquoi autant de sérieux alors que nous ne sommes que tout les deux hein ?

Zoro : tout simplement parce que je n'ai pas le droit.

Sanji : toujours aussi droit et... polit ! Pathétique !

Zoro : pardon ?

Sanji : ça m'énerve ! TU m'énerve !

Zoro : ?

Sanji : vas-y ! Continue à bien suivre les ordres de mon père ! Avec ça tu es sûr de recevoir une belle somme ! De toute façon c'est pour ça que tu es ici non ?

Zoro : ...

Sanji : je te plains. Être obliger de supporter une espèce de star comme moi ! Capricieuse, hautaine et par dessus tout chiant !!

Zoro : oi-

Sanji : dis le moi ! Vas-y, de toute façon ce n'est pas ça qui va pourrir ma journée !!

Zoro : ça suffit !!!

Sanji : qu-

Zoro : oui effectivement... en ce moment vous me faite clairement chier !!

Tu m'appartiens (Zosan)Kde žijí příběhy. Začni objevovat