Hurt

Ombre (s)

Ceci est un mini chap

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Alors j'suis reparti me coucher. Avec toujours mes larmes au creux des yeux. Le vide au niveau du cœur. Le trouble de l'âme, comme on dit.
Je suis retourné bien sagement me glisser sous la couette, et j'ai fixé le plafond, et grâce au rayon du soleil qui filtrait à travers la pièce, je pouvais voir à peu près les choses. Et mon ombre toujours posée sur le mur, comme si elle m'attendait. Comme si elle me parlait, comme dans mon rêve j'ai commencé à jouer avec elle. J'ai levé un bras, et puis deux. Et j'ai jouer avec, pendant quelques temps, en attendant que la troisième ombre me rejoigne. Mais il n'y eu personne, enfin du moins, pas avant un moment mais, tandis que j'arrêtais progressivement de jouer, une ombre d'homme s'est dessiné derrière moi.
J'essayais de me réveiller, mais je ne rêvais pas, c'est lorsque j'ai sentis un souffle dans mon cou que j'ai compris que Maxime était là.
Il était venu me saluer, il s'en allait.

"-Salut Max..

-Valentin écoute, j'ai peut être été froid mais..

-Non, c'est bon.

-Non mais je tenais à m'excuser.

-T'as pas à le faire, j'ai été gênant. On en parle plus.

-Tu veux un câlin ?"

Je ne sais pas, Maxime. Je pense que ça ne ferait qu'empirer les choses mais tu ne peux pas savoir ce qu'il se passe dans ma tête. Je décide de ne pas répondre et après quelques secondes je l'entend se diriger vers la sortie. Lorsque la porte s'ouvre, je parle enfin.

"-Tu sais, je voulais l'épouser. J'allais lui faire ma demande, ce soir là, et en le cherchant dans l'appartement, mes mains tenaient un bouquet de roses et son lot d'épines. Depuis gissent sur mes mains de nombreuses cicatrices."

Parce que j'avais resserré mes mains au fur et à mesure que je découvrait le désespoir de mon amoureux disparu.

Parce que le sang sur la rose blanche de Cyril était peut être un peu le miens finalement.

Vous rendez vous compte ?

Et alors, douze roses rouges c'est une demande en mariage. Mais onze roses noires et une rose blanche qu'est ce que c'était ?

Maintenant je savais. C'était la fin de l'être, le désespoir de vivre, la peur de l'amour la peur de l'autre. La trahison, la douleur. Et finalement, la mort.

C'était ça, Cyril.
Le soucis, c'est que tu n'avais pas pus voir mes douzes roses rouges à moi et ce qu'elles pouvaient signifiées.

Parce que tandis que je préparait  ma demande en mariage chez le fleuriste du coin tu étais probablement en train de t'ouvrir les veines dans la baignoire, Cyril.